Épisode 2 : Une longue traversée
Utilité dans la trame de l'histoire et aspects merveilleux et fantastique de l'épisode
Ce deuxième épisode permet de mettre en place les liens entre les différents personnages : l'amitié entre Zia et Esteban, le rôle de chef de Mendoza vis à vis de Sancho et Pedro, l'inimitié entre Mendoza et Gaspard ...
A part cela ... Pas grand chose pour nous tenir en haleine ... Ou, peut-être, le fait que l'on voit Zia utiliser "les signes des incas" ou les quelques allucinations d'Esteban.
Ce que l'on apprend sur les personnages
Gaspard. Pour une première apparition, il ne semble pas très sympathique : il est à deux doigts de jeter les enfants à l'eau et ne se venge pas de Mendoza uniquement parce que Gomez lui ordonne de rester tranquille. Malgré tout, son aspect comique ressort très clairement : il se retrouve la tête coincée dans un seau et ne peut répondre aux vannes de Mendoza. Dernier détail : on voit Gaspard se battre contre 4 ou 5 gardes et gagner ; il est très fort en escrime.
Zia. Elle déclare qu'elle ne voudra jamais aider Gomez et Gaspard (et donc tous les espagnols ?) à trouver les cités d'or.
Mendoza. Par la façon dont il a de faire accepter les deux enfants à bord de l'Esperana, on peut voir que ce n'est pas la moitié d'un imbécile. De plus, le fait qu'il ait une cabine d'une part et qu'il est le seul "capable de faire franchir à l'Esperanza le détroit qui passe au sud du nouveau monde", passage dont il fait une description impressionnante aux enfants, montre à quel point il n'est pas un navigateur lambda, mais bel et bien un véritable maître en la matière.
Gomez. Cet épisode confirme la première impression que nous avait laissé l'épisode précédent : c'est un méchant et c'est un chef. Et comme si cela ne suffisait pas, cet épisode nous le montre comme quelqu'un de froid, de calme et capable de préparer une vengeance à long terme, tout cela pour de l'or. On ne peut pas l'aimer.
Ce que l'on apprend sur la quête de la cité d'or
On n'apprend pas grand chose ... sinon que Zia est très importante : c'est Pizarro lui même qui la veut.