Episode 39 : Le grand héritage


Scène 1

Dans la cité d'or. Gaspard et Gomez entassent des morceaux d'or.
Gaspard : Oh ! Oh j'en peux plus moi, j'ai les reins brisés, on pourrait pas se reposer un instant ?
Gomez : Se reposer ? Mais tu est complètement malade ou quoi ? Il faut filer d'ici sans se faire remarquer.
Gaspard : He commandant, il y tellement d'or ici, y'en a partout ! Ce que nous sommes en train de faire n'a pas beaucoup de sens.
Gomez : He bien ? Mais je ne te savais pas aussi désintéressé, Gaspard ! Comme tu voudras. Mais n'en dégoute pas les autres !


Scène 2

Les mayas ont rejoints les héros.
Viracocha : (à Esteban) Que dis-tu ? Le grand héritage a été volé ?
Tao : Oui, alors Pichu, comment vas-tu ?
Pichu : Ca va ! Ca va ! Ca va bien !
Maïna présente le vase à Tao.
Maïna : Tao, ton vase a brillé toute la nuit. Il s'allumait, s'éteignait puis se rallumait. On aurait dit qu'il était vivant. Il est sûrement magique.
Tao : Ah !
Tao prend le vase dans les mains.
Tao : Oui, je le sais, c'est pas la première fois. Je l'ai déjà vu briller.
Tao s'approche du grand prêtre, assis pas loin.
Tao : Ce vase d'or s'est transmis dans notre famille de générations en générations, c'est mon seul héritage. La légende dit que seul un grand prêtre des cités d'or est capable de l'ouvrir.
Le grand prêtre prend le vase dans ses mains.
Grand prêtre : Oh ! Le vase !


Scène 3

Dans la base Olmeque, Calmeque ouvre un pan de mur au bas du grand cristal.
Menator : C'est le coeur du réacteur solaire. Il faut placer le grand héritage au centre du réacteur ! Dépêche-toi !
Calmeque place le grand héritage au centre et six crochets viennent le maintenir en place.
Menator : Maintenant, Calmeque, tu vas mettre le contact.
Calmeque : Mais comment faut-il faire ?
Menator : Commence par appuyer de toutes tes forces sur le couvercle. Quand il sera enfoncé, la barre de contrôle ressortira par le haut et le contact sera mis.
Calmeque s'exécute.
Menator : Maintenant dépêche-toi d'ouvrir les vannes de refroidissement ! Il est essentiel que le réacteur solaire soit constamment refroidit, sinon il explose.
Calmeque s'exécute. De grands torrents d'eau coulent en bas du cristal.
Menator : C'est parfait comme ça, Calmeque. Maintenant il n'y a plus qu'à attendre.
Menator, déjà allongé sur le sol, s'effondre.
Calmeque : Maître Menator, qu'avez-vous ?
Calmeque se précipite vers lui.
Menator : Ne t'inquiète pas pour moi, Calmeque ! Regarde !
Le grand héritage brille.
Menator : Tout se passe exactement comme je l'avais prévu. Le mécanisme fonctionne parfaitement, nous allons réussir.


Scène 4

Le cristal est rose. Les machines se mettent à tourner. Tout s'allume.
Calmeque : C'est incroyable maître. La base toute entière est baignée d'une lumière fantastique. Comme si elle baignait dans la lumière du soleil.
Menator : Désormais le réacteur solaire brûlera à jamais. Rien ni personne n'arrêtera cette énergie phénoménale. Il reste à retrouver Esteban et les deux autres enfants. Dépêche-toi !
Menator s'évanouit.
Calmeque : Je suis fier s'être l'instrument de la survie de notre peuple, maître Menator. Les Olmeques survivront grâce à vous.
Le grand héritage est en train d'exploser.
Calmeque : Oh !
Le grand héritage commence à faire fondre ce qu'il y a en-dessous de lui.
Calmeque : Maître Menator, je vous en prie, quelque chose ne va pas.
La base de la tour de cristal se met à s'effondrer.


Scène 5

Dans la cité d'or, le vase brille entre les mains du grand prêtre.
Esteban : Le vase d'or de Tao se remet à briller.
Mendoza : Comment ça ? Faites voir !
Tao : Oh, il brille d'une façon tout à fait nouvelle. Je me demande bien pourquoi.
Grand prêtre : Les Olmeques ont du allumer le grand héritage.
Le grand prêtre se lève.
Grand prêtre : Il n'y a pas une seconde à perdre, je dois aller à la montagne du bouclier fumant.
Esteban : Mais tu es blessé, tu ne peux pas.
Grand prêtre : Peu importent mes blessures. Le moment est venu que j'accomplisse mon devoir de gardien des cités d'or.
Esteban : Explique-toi ! Que veux-tu faire ?
Grand prêtre : La moindre erreur de manipulation dans l'emploi du grand héritage peut provoquer une série de catastrophes effroyables. Le réacteur qui concentre l'énergie solaire commencera à s'enfoncer tout droit dans la terre.
Esteban : Il ne s'arrêtera pas ?
Grand prêtre : Rien ne pourra l'arrêter. Il fera fondre sous lui, couches après couches, l'écorce terrestre et il continuera à s'enfoncer. Il y aura des tremblements de terre et des éruptions volcaniques dans toute la région. Mais le plus effroyable, c'est que ces gaz toxiques émis par le réacteur solaire se répandront sur la terre. Et les hommes, les animaux et les plantes seront tous exterminés ! La seule chose qui puisse empêcher la catastrophe est ce vase.
Tao : Comment peut-il avoir tant de pouvoir ?
Grand prêtre : Ce n'est pas seulement un vase, vois-tu Tao, il s'agit en fait d'une clé qui fait fonctionner la barre de contrôle du grand héritage.
Tao : Oh bah alors, si c'est pas un vase, c'est normal que le couvercle s'enlève pas.
Grand prêtre : Au moment de la construction des cités d'or, l'empereur de Mu, craignant sans doute une catastrophe, aurait confié cette clé à tes ancêtres.
Mendoza : Mes amis, la situation est très grave. La montagne du bouclier fumant est à plusieurs heures de marche d'ici. Comment le prêtre pourra-t-il s'y rendre et intervenir ?
Viracocha : Nous allons construire une civière pour le transporter.
Viracocha part en courant vers le groupe de mayas.
Viracocha : Au travail mes amis !
Mendoza : Sancho ! Pedro ! Allez les aider ! Il faut faire vite !
Sancho : Oui, oui, oui, oui !
Pedro : Oh bah il a ...


Scène 6

Sancho et Pedro partent en courant, mais Sancho s'arrête net.
Sancho : Oh bah ça alors.
Pedro revient sur ses pas chercher Sancho.
Pedro : Tu viens Sancho, oui ? T'as pas entendu Mendoza ? On est pressé ! C'est pas le moment de bailler aux corneilles.
Sancho : Quoi ?
Pedro : Au condor !
Sancho montre à Pedro Gaspard et Gomez qui récoltent de l'or.
Pedro : Les chiens !
Sancho : Ils ont pris tout l'or qu'ils ont p-p-pu.
Pedro : Gomez ! Gaspard ! Laissez tomber l'or ! C'est vraiment pas le moment, je vous prie.
Gomez et Gaspard regardent qui est là.
Gaspard : Hein ?
Gomez : Ah, chers amis ! Permettez-moi de vous remerciez, mes amis ! Grâce à vous nous avons enfin trouvé ce que nous cherchions.
Pedro : C'est pas le moment des remerciements. Il va y avoir un tremblement de terre et des éruptions volcaniques dans toute la région.
Gomez : Encore une fois, merci de nous prévenir, mais nous tâcherons de nous sauver avant. Ah ah ah !
Pedro : (à Sancho) Bah, après tout c'est pas si bête.
Sancho : Bah et n-n-nous, Pedro, pourquoi on en p-p-profite pas p-p-pour se servir ?
Pedro : Hein ? Hum ... C'est ça ! Pour que Mendoza nous embroche avec son épée ?
Pedro repart en courant. Sancho le suit.
Sancho : On a vraiment pas de c-c-chance.


Scène 7

Pichu, tranquillement posé sur une colonne, s'envole.
Pichu : Alerte ! Alerte ! Alerte ! Alerte ! Alerte ! Grand danger ! Alerte ! Faut faire vite ! Fuyez ! Fuyez ! Fuyez vite !
Le sol de la cité tremble. Des fumées sortent du sol.
Gaspard : Co-commandant !
Esteban : Que se passe-t-il ?
Grand prêtre : Ce que je redoutais est arrivé. Les Olmeques ont fait une erreur de manipulation avec le grand héritage.


Scène 8

Dans la base Olmeque, tout s'écroule.Calmeque : Maître Menator, je vous en prie, dites-moi ce que je dois faire. La base est en train de s'effondrer. Je vous en prie, nous sommes perdus.
Le sol se dérobe sous Calmeque et Menator.
Calmeque : Ah ! Ah !
Ils sont emportés par l'éboulement. Le grand héritage s'enfonce dans la terre. Des torrents de boue ravagent l'intérieur de la base. Des fumées sortent de la montagne.


Scène 9

Le grand prêtre est assis sur une chaise à porteurs. Des mayas transportent en courant le grand prêtre vers le bouclier fumant. Tout le monde suit en courant.
Pichu : Vite ! Vite ! Vite ! Allez ! Vite ! Vite ! Vite !
Tao : Oh, tu m'agaces à la fin, Pichu, on va aussi vite qu'on peut. Hein, n'oublie pas qu'on n'a pas d'ailes, nous.
Sancho et Pedro ferment la marche.
Pedro : Attends un peu, Sancho ! Attends ! Attends !
Sancho : Q-q-qu'est-ce qu'il y a ? F-f-fiche-moi la paix ! Fuyons !
Pedro regarde derrière lui.
Pedro : Je vois plus Mendoza, il a disparu.
Sancho : Oh ! Il est f-f-forcément devant nous. A chaque f-f-fois, c'est n-n-nous qui sommes toujours les d-d-derniers.
Pedro repasse devant Sancho.
Pedro : Ah c'est toi qui est le dernier Sancho !
Sancho reprend la tête.
Sancho : Ah non, c'est toi, Pe-pedro !
Pedre repasse devant.
Pedro : Oh le tricheur !
Sancho : Oh dis he !


Scène 10

Mendoza sort tranquillement d'un buisson et regarde derrière lui d'un air satisfait.
Mendoza : Oh !
Mendoza voit, tout près de lui, les gardiens des cités d'or, en train de regarder la cité.
Mendoza : (tout bas) Qu'est-ce qu'ils font là ? (tout fort) He vous !
Mendoza s'approche des gardiens.
Mendoza : Pouvez-vous m'expliquer pourquoi vous n'êtes pas repartis ? Je croyais que vous étiez chargés de veiller sur le grand prêtre des cités d'or. Expliquez-vous !
Gardien : C'est plutôt à toi, étranger, de nous dire pourquoi tu es là. Tous les autres sont partis vers la montagne du bouclier fumant.
Mendoza : Hum. Je veux bien vous répondre, mais c'est moi qui vous ai posé la question le premier.
Gardien : Sachez, étranger, qu'en restant ici, nous ne faisons que respecter la volonté du gardien des cités d'or.
Gardien : La cité est perdue. Notre mission est de rester jusqu'au bout pour assister à sa destruction complète.
Mendoza : Mais pourquoi n'avez-vous pas suivi le grand prêtre quand les autres soldats l'ont emmené avec le vase d'or ?
Gardien : Nous l'avons pas suivi, parce qu'il n'est pas notre grand prêtre.
Mendoza : Comment ?
Gardien : Le grand prêtre, gardien des cités d'or, est ici dans le souterrain qui mène à la porte. Il mort voici maintenant trois ans et nous veillons sur son sommeil.
Mendoza : Oh !
Mendoza saisit un gardien par son vêtement.
Mendoza : Si ce que tu dis est vrai, j'aimerais bien savoir qui est l'homme qui se fait passer pour lui.


Scène 11

La troupe arrive au niveau du bouclier fumant.
Grand prêtre : Arrêtez-vous ! Posez-moi à terre !
Esteban : Pourquoi nous arrêter ici ? Nous sommes encore loin.
Grand prêtre : Regardez bien là-bas !
Les enfants : Oh !
De nombreux animaux morts jonchent le sol autour du bouclier fumant.
Zia : Esteban ! J'ai peur !
Tao : Pichu !
Pichu se réfugie dans les bras de Tao.
Pichu : Tao ! Tao !
Grand prêtre : Ce sont les premières victimes des fumées toxiques dégagées par le grand héritage que les Olmeques ont placé dans leur réacteur. Je continuerai seul.
Esteban : Pourquoi ? Nous n'allons pas te laisser.
Grand prêtre : Vous allez retourner sur vos pas et sans tarder sinon vous connaitrez le même sort que ces pauvres bêtes.


Scène 12

Le grand prêtre se met en route.
Esteban : Attends ! Ne t'en va pas !
Le grand prêtre s'arrête et se retourne.
Esteban : J'ai besoin de savoir quelque chose. Toi tu as connu l'homme qui est venu à la cité d'or il y a quelques années. Il t'a raconté son histoire. Je me demande si ... si cet homme qu'on appelait le prophète voyageur n'était pas en fait mon père.
Le grand prêtre revient sur ses pas et pose la main sur la joue d'Esteban.
Grand prêtre : Esteban ! Le prophète voyageur n'est pas resté à la cité d'or. Il est reparti pour on ne sait où.
Esteban : Oh !
Grand prêtre : Esteban ! Ne sois pas triste ! Ne sois pas inquiet ! Tu as toi aussi ta propre route à continuer. Pour devenir vraiment grand, vois-tu mon enfant, un fils doit dépasser son père.
Le grand prêtre se remet en route. Il s'arrête au bout de quelques pas.
Grand prêtre : A propos, sais-tu qui t'a appelé Esteban ? C'est vraiment un très joli nom, tu sais, fils du soleil.
Esteban : Hein ?


Scène 13

Le grand prêtre s'éloigne en titubant.
Viracocha : Il faut quitter cette zone, les fumées sont mortelles.
Maïna : Zia !
Zia : Attendez !
Zia rejoint Esteban.
Zia : Esteban, il faut que nous nous en allions d'ici. Les fumées empoisonnées riquent de se répandre de plus en plus. Viens, il faut partir ! Je t'en supplie !
Esteban : Oui, oui, je viens.
Esteban regarde le grand prêtre se diriger vers le bouclier fumant.
Zia : Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Esteban : Oh ! Sa main ! Sa main était si chaude.
Le grand prêtre se rapproche du bouclier fumant.


Scène 14

Sur la rive en vue de la cité d'or.
Gardien : Après avoir longuement parlé avec notre grand prêtre, cet homme, celui qu'on appelait le prophète voyageur a compris que la cité d'or n'était pas ce qu'il avait cru depuis le début. Après la mort du grand prêtre, il s'est proposé pour assurer lui même la garde de la cité. Il disait que s'il restait ici, son enfant qu'il avait du abandonner autrefois le rejoindrait sûrement, guidé par le médaillon du soleil qu'il lui avait laissé.
Mendoza : Je comprends. Cet homme serait donc le père d'Esteban.
Gardien : Oui et ce prophète voyageur est aujourd'hui en train d'accomplir la tâche du grand prêtre pour permettre au monde entier de vivre en paix.
Mendoza : Accordez-moi autre chose. Ne révélez pas à Esteban que le grand prêtre était son père ! Ce sera moins dur pour lui. Et je pense que c'est cela que cet homme aurait lui même souhaité


Scène 15

Dans la base des Olmeques, une larme coule sur le visage du grand prêtre avant que celui-ci ne saute dans le trou fait par le grand héritage pour accomplir sa mission.


Scène 16

Les enfants sont maintenant dans la forêt. Un violent tremblement de terre secoue tout le monde.
Zia : Oh ! Esteban !
Le sol se fissure. De très larges brèches s'ouvrent.
Sancho : Oh P-p-pedro !
Pedro : C'est la fin du monde. Nous sommes tous perdus ! Mon dieu ayez pitié de nous.
Mendoza : Cette fois, ça devient vraiment grave.
Gaspard et Gomez sont en train d'embarquer sur un bateau chargé d'or.
Gaspard : Commandant, dépêchez-vous !
Gomez : Patience, Gaspard !
Gaspard : Commandant !
Les deux espagnols tombent à l'eau.


Scène 17

Le grand prêtre se rapproche du grand héritage. Un torrent de boue coule derrière lui. Une énorme fissure qui s'entrouve vide le lac des cités d'or. Des jets de magmas sortent de la surface de la cité d'or. Le grand prêtre atteind le grand héritage. Le tissu de son vêtement se met à brûler spontanément alors qu'il retire la barre de contrôle. Il installe le vase de Tao au milieu de la barre et essaie de la remettre en place. Il rate son coup. Les cités d'or sont englouties dans un véritable lac de lave. Le grand prêtre essaie une seconde fois. Il parvient cette fois à son but, mais un rayon le projette à terre. Il perd son masque et ce dernier se met à fondre. Le grand héritage est arrêté.


Scène 18

A la place de la cité d'or, le lac est vide, il ne reste rien. Mendoza, Sancho et Pedro regardent le résultat.
Pedro : Bah, il ne reste plus rien de la cité d'or, elle a complètement disparue, vous avez vu ?
Sancho : On aur-r-rait quand pu n-n-nous ramasser un p-p-peu d'or. On a l'air m-m-malin.
Pedro : Nous n'avons peut-être pas d'or, Sancho, mais nous avons au moins la vie sauve.
Medoza se rapproche d'un buisson.
Mendoza : Sancho ! Pedro ! Venez voir !
Sancho : Oh oh oh oh !
Les deux compères se rapprochent.
Mendoza : Regardez ça, qu'en dites-vous ?
Derrière le buisson, par terre, un grand sac déborde de morceaux d'or.
Sancho : Ah ah ah !
Pedro : Ouah c'est de l'or ! Oh ! Mais, mais quand est-ce que tu l'as ramassé ?
Mendoza : Hum, pendant que vous accompagniez le grand prêtre à la base des Olmeques.
Sancho : Je l'aurais pa-pa... Je l'aurais parié.
Pedro : Tu t'es drôlement bien débrouillé, Mendoza.
Mendoza : Hum, je crois qu'avec tout cet or, nous pourrions réaliser de grandes choses à notre retour au pays.
Sancho : On va demander à Esteban de nous ramener avec le con-con... avec le con-con... avec le condor.
Pedro : Ah c'est une excellente idée, comme ça on sera en Espagne dès demain. Heu ...
Sancho : Oh oh ...
Pedro : Mais je ne crois pas qu'Esteban marchera.
Sancho : Non, il est trop... trop sérieux.
Mendoza : Esteban, attends !


Scène 19

Esteban, Zia et Tao sont en train de monter à l'intérieur du condor.
Maïna : Vous devez tous partir ? Vous voulez pas rester ?
Esteban : Je te remercie, Maïna, nous aimerions rester. Mais notre décision est prise.
Mendoza : Esteban !
Mendoza, Sancho et Pedro arrivent près du condor.
Mendoza : Tu as décidé de partir ?
Esteban : Hein, hein.
Mendoza : La mer de l'ouest que vous allez traverser est immense et pleine de dangers. Les épreuves qui vous attendent sont plus grandes que celles que nous avons connues. Pourquoi veux-tu repartir à tout prix ?
Esteban : Un homme peut affronter les épreuves les plus dangereuses, il suffit qu'il soit convaincu qu'il peut les surmonter. Hum, c'est d'ailleurs toi-même qui me l'a appris, Mendoza.
Mendoza : Hum, hum. Bien ! Puisque tu l'as décidé, pars vers la mer de l'ouest ! Reprends le chemin de l'aventure ! Il existe dans le monde six autres cités d'or plus grandes encore que celle-ci. Nous t'attendrons dans la petite taverne de Barcelone.
Esteban : La taverne où nous nous sommes rencontrés la première fois ? D'accord, on se reverra là-bas.
Esteban s'installe aux commandes.
Zia : Adieu à vous tous, mes amis, je ne vous oublierai jamais ! Vivez en paix !
Tao : Adieu à tous ! Soyez heureux et bonne chance !
La vitre se ferme.
Esteban : Tao ! Zia ! Prêts ? En route vers la vie et l'aventure !
Esteban tire sur le manche.
Esteban : Envole-toi, grand condor !
Le condor s'envole. Des cris : "Au revoir !".
Sancho : Au revoir ! Bon voyage ! Bon voyage !
Pedro : N'oubliez pas votre promesse, d'accord ? Rendez-vous dans la taverne de Barcelone.
Sancho : He !
Le condor monte dans le ciel.
Esteban : Regardez Maïna en bas, elle nous dit au revoir.
Zia : On reviendra la revoir.
Tao : On reviendra, hein Pichu ?


Scène 20

Le condor engage sa route vers la mer de l'ouest avec à son bord Esteban, Tao, Zia et Pichu.

Episode précédent.
Il n'y a pas encore d'épisode suivant.

Retour à la liste des épisodes.
Retour à la page des MCO.
---------------------
Créée le 30 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.