Episode 26 : Le long chemin vers la deuxième cité


Scène 1

Les six héros marchent dans les montagnes.
Esteban : (à Zia) Viens !
Pedro : Moi j'en peux plus. J'ai une faim de loup et je meure de soif. Je vais plus pouvoir tenir très longtemps, il fait vraiment trop chaud.
Sancho : Mes jambes sont toutes molles. Oh !
Sancho regarde Pichu et a l'impression de voir une volaille rotie.
Sancho : Oh ! Du pou... du poulet.
Sancho s'approche pour mordre le perroquet, mais celui-ci se défend et Sancho tombe à terre, entraînant Pedro dans sa chute.
Tao : Dites donc, vous deux, vous avez bientôt fini d'embêter Pichu ?
Pedro : Mais qu'est-ce qu'il raconte ? Tu l'as embêté, toi, Sancho ?
Sancho : Moi, j'ai rien f-f-fait du tout.
Pedro : Bah moi j'ai pas ... rien non plus.
Sancho : Je suis fa-fa... je suis fatigué.
Mendoza se retourne.
Mendoza : Allons, soyez courageux, relevez-vous, il n'y a plus qu'une crête à franchir, après ça, ça en sera fini de la montagne.
Pedro : Il y a toujours de crêtes, des crêtes. J'en ai marre des crêtes !
Esteban tend la main à Zia.
Esteban : Allez, viens ! Je vais t'aider.
Tao tombe à quatre pattes, fatigué.
Tao : Ho dis donc, Pichu, si tu as des ailes, c'est pour voler. Alors, vole ! Moi j'en ai assez de te porter, t'es lourd !


Scène 2

La petite troupe arrive en haut de la montagne et voit une autre montagne derrière.
Sancho : Oh non, encore une mon-mon...tagne.
Pedro : Courage qu'il disait. Juste après la crête. Ben après la crête, y'a une autre crête. J'en ai marre des crêtes.
Mendoza : (à Sancho et Pedro) Vous êtes pire que des enfants. Enfin voyons ! Regardez Esteban, Zia et Tao, est-ce qu'ils se plaignent ?
Pedro : Il est vraiment vexant. Bah puisque c'est comme ça, j'avance plus. Je m'arrête.
Pedro pose son bras sur Sancho.
Sancho : T-t-t-'es malade ? T'appuie pas s-s-sur moi.
Les deux compères tombent par terre.
Mendoza : Bon, arrêtons-nous quelques instants ! Nous avons tous besoin de repos.
Tout le monde s'asseoit par terre.
Esteban : Oh !
Pedro : Oh au fait, Tao, dis-moi, t'es sûr d'avoir compris ce qu'il disait, ce manuscrit ?
Tao : Hum ? Tu insinues que je me suis trompé ?
Sancho : V-v-v-vérifie sur le manu... manuscrit.
Tao : Ouais, je vais vérifier.
Tao sort les deux parties du manuscrit de sa tunique.
Tao : Voilà. "Le serpent aux ailes recouvertes d'une toile d'or franchissant les montagnes et traversant les prairies, a atteind le marais des dieux de la pluie pour y créer une nouvelle capitale." Voilà, c'est tout ce qui est écrit. C'est bien ce que je vous avait dit.
Pedro : Avec une toile d'or sur le dos, comment un serpent aurait-il pu franchir ces montagnes ?
Sancho : De toutes façons, on peut pas les f-f-franchir à p-p-pieds.
Tao : Mais il n'est écrit nulle part qu'il a fait ça à pieds.
Pedro : Il a pas fait ça à pieds ?
Tao : Le serpent avait des ailes recouvertes d'une toile d'or, donc il a pu voler.
Pedro : Ah ? Il a des ailes ?
Sancho : V-v-voler ?
Esteban : Bien sûr ! Voler ! Moi je pense que Tao ne s'est pas trompé. A mon avis, celui qu'on appelait le serpent aux ailes d'or était probablement beaucoup plus évolué que nous.
Pedro : Plus évolué ?
Esteban : Et peut-être même que c'est lui qui a fabriqué le grand condor. Lui, ou quelqu'un de sa race. Après tout, c'est possible. Nous n'en savons rien.
Pedro : Et toi, Mendoza, qu'est-ce que tu en penses ?
Mendoza : Hein ? He bien euh...
Tao se lève subitement.
Tao : Chut !


Scène 3

Tao part en courant.
Esteban : Tao, où vas-tu ?
Tao coure à travers un champ de cactus.
Zia : C'est un iguane qu'il essaie d'attraper !
Tao : He toi ! Attends !
Tao arrive à attraper la queue de l'iguane, mais celui-ci le traîne jusqu'à sa tanière. Tao arrive à peine à l'empêcher de disparaître totalement dans le trou. Les deux autres enfants arrivent en courant.
Esteban : Tao !
Tao : J'ai attrapé un iguane. Venez m'aider à le sortir de là ! Vite ! Il s'enfonce dans les rochers.
Esteban essaie de saisir une patte de la bête, mais il est renvoyé à terre par l'iguane qui se défend.
Tao : Oh, quand t'auras fini de jouer, tu m'aideras. Prenez-le chacun par une patte ! Moi je n'y arrive plus, il va s'échapper.
Les trois enfants se préparent à tirer tous ensemble : "Un... Deux... Trois..." L'iguane vient enfin. Les adultes arrivent en courant.
Mendoza : Que se passe-t-il, Esteban ?
Les enfants tiennent l'iguane la tête en bas.
Tao : Regarde ce qu'on vient de capturer, Mendoza ! Une belle prise, hein ?
Mendoza : C'est formidable ! L'iguane, c'est très bon à manger. Ca a un peu le même goût que le poulet. Pedro ! Sancho ! Allez me faire un bon feu !
Pedro : Hein ? Oui, d'accord.
Sancho : D-d-d'accord.


Scène 4

Teteola, le docteur et Marinche sont à la poursuite des héros. Teteola s'arrête pour regarder des traces.
Marinche : Alors, Teteola, as-tu retrouvé leurs empreintes ?
Teteola : Ils sont passé par là, Marinche.
Le docteur : Tu es certain que ce sont bien leurs empreintes ?
Teteola : Oui, docteur. J'en ai même la preuve. Regardez !
Teteola montre de la fumée qui s'élève du haut de la montagne qui leur fait face.
Marinche : Nous allons enfin pouvoir récupérer le manuscrit.
Le docteur : (à Teteola) Si nous longeons le flanc de la montagne, penses-tu que nous pourons les devancer ?
Teteola : Oui, c'est pas très difficile.
Le docteur : Excellent ! En route !
Les trois personnages se remettent en route.


Scène 5

Autour du feu, les héros se restaurent.
Pedro : Ah ça fait du bien de manger.
Sancho : Tu... tu l'as... tu l'as dit ! Hum ! Avec un peu de sel ça serait meilleur.
Mendoza : Oh, vous n'êtes jamais satisfaits.
Esteban : N'oubliez pas que ce repas, nous le devons à Tao.
Zia : Heureusement que tu sais courir très vite, Tao.
Tao : Bof, c'est normal. Sur mon île, je n'avais pas d'autre moyen de survie. Et si j'avais eu une lance, ç'aurait été encore plus facile.
Mendoza : Sancho et Pedro, après le repas, vous nous confectionnerez une lance avec un morceau de bois. Il faut penser à notre sécurité.
Les deux compères acquièssent la bouche pleine.
Mendoza : Et nous aurons peut-être aussi besoin d'une corde. Vous en fabriquerez une avec des lianes tressées.
Pedro : Je m'en occupe personnellement.


Scène 6

Sur le flanc de la montagne, Teteola, le docteur et Marinche poursuivent leur chemin. Soudain Teteola fait signe de stopper.
Teteola : Hein ? Attention, n'avancez pas !
Marinche : Que se passe-t-il ?
Teteola : Oh !
Ils regardent en l'air. Un énorme aigle s'envole devant eux.
Teteola : Un oiseau de proie. C'est un aigle.
L'aigle fonce sur eux.
Marinche : Il va nous attaquer.
Teteola : Couchez-vous à plat ventre ! Vite !
Le passage de l'aigle fait perdre l'équilibre à Marinche.
Marinche : Oh ! Oh oh !
Le docteur : Marinche !
Le docteur parvient à la rattraper, mais finalement, ils tombent tous les deux le long de la falaise jusque sur une toute petite corniche.
Teteola : Docteur ! Marinche !
L'aigle revient à l'assaut. Teteola lui lance une flèche qui touche l'oiseau dans l'aile. Mais le rapace poursuit son attaque et envoie aussi le mastodonte sur la corniche.


Scène 7

L'aigle s'en va. Les trois personnages sont pris au piège.
Le docteur : Pourquoi cet aigle s'est-il jeté sur nous ? Nous ne le menacions pas.
Teteola : Nous sommes sûrement tout près de l'endroit où il niche. C'est pour ça qu'il nous a attaqué.
Marinche : Ah oui ? Teteola, es-tu capable d'escalader cette falaise ?
Marinche montre la falaise qu'ils viennent tous de dégringoler.
Teteola : Personne ne pourrait monter là-haut, Marinche.
Marinche : Alors, docteur, que proposes-tu ?
Le docteur : Hum, hum ...


Scène 8

L'aigle, dans son nid se met à l'affut.


Scène 9

Esteban et ses compagnons marchent sur le flanc de la montagne.
Pichu : Sauvez-vous ! Sauvez-vous ! Sauvez-vous ! Sauvez-vous !
L'aigle attaque la petite troupe.
Esteban : Attention !
Les adultes défendent comme ils peuvent avec leurs lances.
Mendoza : Attention à ses griffes !
L'aigle s'éloigne pour prendre de l'élan.
Mendoza : Vite ! Cachez-vous par là !
Zia : Oh ! Esteban !
L'aigle fait un troisème passage.
Mendoza : Attention ! Il revient à l'attaque.
Pedro : C'est le di-i-iable !
L'aigle arrive à mettre Sancho à terre en saisissant sa lance avec son bec. Serres ouvertes, il fonce sur Sancho. Un coup de feu tue net l'aigle.
Mendoza : Hein ?


Scène 10

Mendoza regarde en contrebas. Il peut voir le docteur avec un pistolet.
Mendoza : Quoi ? Hein ?
Les enfants s'approchent.
Esteban : Oh ! Le docteur et Marinche.
Le docteur : Chers petits ! On dirait que je viens de vous sauver la vie, non ? Maintenant, il me semble que c'est à vous de nous aider.
Mendoza : De vous aider ?
Pedro : Oh oh ! Je comprends. Ils ont du tomber dans ce ravin quand l'aigle les a attaqués.
Sancho : Vous n-n-n'avez q-q-qu'à rester e-e-en bas. Ca v-v-vous apprendra à n-n-nous faire du mal.
Le docteur : Oh ! Mais je vois que vous avez une corde. Envoyez-la nous !
Sancho : Vous êtes bien là où vous êtes. Profitez-en p-p-pour réfléchir un peu.
Le docteur : Mendoza ! Ne nous laissez pas là ! Ecoutez, je ne chercherais pas à vous reprendre le document.
Mendoza : Comment voulez-vous que j'aie confiance en vous, docteur ?
Esteban : Mendoza ! Ne sois pas si cruel ! Il faut les aider.
Mendoza : Les aider, tu n'y songes pas ? Ils n'ont que ce qu'ils méritent. Allez, allons-nous en !
Le docteur : He ! Mendoza, ne bouge plus !
Le docteur pointe son révolver sur Mendoza.
Le docteur : Un pas de plus, Mendoza, et je te jure que je n'hésiterais pas à tirer.
Mendoza : He bien allez-y, docteur, tirez ! Mais vous perdrez votre seule chance de sortir de ce trou.
Le docteur : Je n'ai plus rien à perdre. Mais si je dois mourir, je t'emmenerai en enfer avec moi.
Pedro : Méfie-toi, Mendoza, il est capable de tout. Il va te tirer dessus ! Il va te tirer dessus !
Sancho : Qu'est-ce qu'on va faire, Mendoza ?
Esteban : Oh nous ne pouvons pas les laisser au fond de ce ravin, il faut les aider.
Esteban prend la corde que porte Sancho.
Esteban : Allez vite ! Attache solidement le bout de cette corde à un rocher, Pedro.
Pedro : Bon, puisque tu le dis.
Esteban jette la corde aux trois personnages.
Esteban : Docteur, allez-y ! Montez !
Le docteur : D'accord ! Marinche montera la première et tachez de tenir bon là-haut !
Marinche commence à monter.
Esteban : Nous sommes prêts. Allez-y, vous autres, commencez à tirer.
Pedro : Bon, tant pis !
Esteban, Tao, Sancho et Pedro unissent leurs efforts. "Ho hisse !" Pichu les encourage par des "Ho hisse !". Marinche arrive en haut.
Marinche : Merci mon petit Esteban, tu es un bon petit.
Mendoza : Surtout ne tombe pas dans les pièges de cette maudite femme, Esteban ! A vous, maintenant, docteur. Et pas de faux mouvements, hein !
Le docteur, monte lui aussi la falaise. Arrivé en haut, Mendoza le menace d'une lance.
Mendoza : Avant d'aller plus loin, il faut me confier votre pistolet, docteur.
Le docteur : Hum ?
Mendoza : A moins que vous ne préfériez retomber dans le trou ...
Le docteur : Bandit ! Tu n'est qu'un bandit.
Le docteur s'exécute et Mendoza d'écarte.
Mendoza : C'est bien, vous pouvez monter.
Le docteur est maintenant sur le chemin.
Mendoza : Oh ! J'allais oublier de vous demander la poudre et les balles.
Le docteur : Hum ....
Le docteur lâche un petit sac devant Mendoza.
Mendoza : Je suis vraiment désolé, mais ne m'en veuillez pas. Vous savez bien qu'on ne peut avoir aucune confiance en vous.
Le docteur : Tu me le paieras, Mendoza, tu me le pairas. (aux enfants) J'espère en tous cas que notre jeune ami a conservé soigneusement le manuscrit.
Tao et les autres sont en train de remonter Teteola.
Tao : Ouais, je l'ai, ne vous inquiétez pas pour ça.
Mendoza : Marinche, vous qui avez l'air de si bien connaître le pays, vous pouvez nous guider.
Teteola arrive en haut et Esteban s'empare de son arc et de ses flèches.
Marinche : Où voulez-vous aller ?
Tao : Nous cherchons la prairie. Le serpent aux ailes d'or l'a franchie. Elle est près d'ici.
Marinche : Une prairie ?
Tao : Le manuscrit dit que le serpent, après avoir franchit cette prairie, s'est dirigé vers l'est.
Le docteur : Tu as déchiffré le manuscrit ?
Mendoza : Maintenant vous en savez beaucoup trop. Si vous voulez sauver votre vie, guidez-nous, et n'essayez pas de fuir !
Mendoza menace le docteur et Marinche avec le pistolet. Tout le monde se met en marche.


Scène 11

La petite troupe marche dans la montagne.
Marinche : Je suis fatiguée. Pourquoi est-ce que nous ne prenons pas un peu de repos ?
Mendoza : Pas tant que nous ne serons pas arrivés. Avance !
Marinche : (au docteur) Il abuse de la situation. Le chien !
Le docteur : (tout bas) Il me le paiera. Il ne paie rien pour attendre.
Mendoza : Allons, du calme!


Scène 12

Au bout d'un défilé, une prairie apparaît.
Esteban : Oh ! La prairie ! C'est la prairie dont parlait le manuscrit ! Youpi !
Esteban court vite vers la prairie.


Scène 13

Tout le monde se retrouve devant l'entrée de la prairie.
Esteban : Vous avez vu comme elle est grande ?
Sancho : Il était t-t-temps, cette montagne n'en f-f-finissait pas.
Esteban : Tao, est-ce que tu crois que le manuscrit parlait de cette prairie-là ?
Tao : Ah je suis sûr que c'est celle-là !
Mendoza : Enfin ! Encore un peu de courage !
Marinché s'asseoit par terre.
Marinche : Ah ! Je n'en peux vraiment plus, il faut que je m'arrête, je suis épuisée.
Mendoza : Si vous ne voulez pas continuer, libre à vous. Mais comme je n'ai aucune confiance en vous, nous nous quitterons ici, et allez au diable !
Le docteur : Comme vous voudrez. Mais vos jeunes amis préféreraient peut-être nous suivre. Ils seraient plus en sécurité qu'avec des minables comme vous.
Marinche : Le docteur a raison, Esteban.
Esteban : Non, je suis du même avis que Mendoza. Il est absolument impossible d'avoir confiance en vous.
Mendoza : Ah ah ah ! Vous avez entendu ? Alors bonne chance docteur !
Pedro : Les cités d'or nous attendent, bande de minables. Adieu !
Mendoza, Sancho, Pedro et les trois enfants commencent à s'enfoncer dans la prairie.
Le docteur : (à Marinche) Allons-nous les laisser nous abandonner ?
Marinche : Il est préférable de ne pas les suivre là où ils vont.
Le docteur : Pourquoi ?
Marinche : Pour ceux qui, comme moi, sont nés dans ce pays, il n'est pas difficile de voir que ces plantes sont des plantes aquatiques.
Le docteur : Des plantes aquatiques ?


Scène 14

Dans la prairie, la petite troupe avance toujours.
Pedro : Je n'aime pas beaucoup cet endroit.
Sancho : Ca colle au... Ca colle au... Ca colle au pieds ! On peut pas m-m-marcher.
Mendoza : Attention où vous marchez. Nous ne sommes pas dans une prairie, mais dans un marécage.
Esteban : Un marécage ?
Pedro : Alors c'est peut-être ça le marais des dieux de la pluie.
Tao : Mais le manuscrit disait pourtant qu'il fallait d'abord traverser une prairie.
Sancho : C'est étran... c'est etr... c'est bizarre.
Esteban : Mais peut-être qu'avec le temps, la nature du terrain a changé.
Tao : Oh oui, tu as peut-être raison. Oh ... mais ... Mais bien sûr le serpent n'en savait rien puisqu'il l'a survolé.
Mendoza : On va essayé de continuer. Et si ça devient dangereux, on s'arrêtera.


Scène 15

Dans le marais, la petite troupe avance plus lentement. Un bruit attire l'oreille de Zia.
Zia : Oh ! Qu'est-ce qu'on entend là ?
Les trois enfants s'arrêtent pour regarder.
Esteban : Hein ? J'ai rien entendu, qu'est-ce que c'était ?
Zia : Je sais pas, un bruit.
Esteban : Hein ?
Pichu : Attention ! Attention ! Alerte ! Sauvez-vous ! Sauvez-vous !
Tao : Mais enfin, Pichu, qu'est-ce que tu as vu ?
Un aligator s'approche.
Zia : Ah !
Esteban : Un aligator !
Les trois adultes se retournent, surpris.
Pichu : Sauvez-vous vite ! Sauvez-vous vite ! Alerte ! Alerte ! Alerte !
Un aligator ouvre grand la gueule en direction des enfants. Zia se jette dans les bras d'Esteban.
Zia : Au secours !
Mendoza le tue d'un coup de feu.
Tao : Il y en a un autre, Mendoza !


Scène 16

Les héros sont encerclés par les aligators.
Pedro : Comment ? Là y'en a ... y'en a ...
Sancho : On est encer... on est encerclé !
Mendoza : Marinche ! Maintenant je comprends pourquoi elle nous a laissé partir, tout à l'heure.
Sancho : Mendoza !
Mendoza : Tuez ceux qui s'approchent trop près !
Sancho et Pedro sont armés de lance et Tao de son bout de bois qui porte son baluchon. Mendoza recharge son pistolet et Esteban bande son arc. Zia se met derrière Esteban. Les aligators passent à l'attaque. Le premier fonce sur Mendoza qui le tue d'une seule balle.
Mendoza : Chacun pour soi ! Courez !


Scène 17

Tout le monde part dans des directions différentes. Sancho trébuche et tombe à terre. Un aligator le menace, mais Esteban le tue d'une flèche derrière la tête.
Esteban : (à Sancho) Vite ! Relève-toi ! (à Zia) Viens vite, Zia !
Pichu : Par ici ! Par ici ! Suivez-moi ! Par ici !
Tao : Oh ! Oh par ici il n'y a pas d'aligator !


Scène 18

Les enfants courent ensemble. Ils arrivent dans une rivière.
Tao : Oh !
Esteban : On est coincé.
Tao : Oh l'eau est infestée d'aligators.
Esteban : Regardez ! Les autres nous rattrapent.
Zia : Oh ! On pourrait traverser sur une feuille de lotus.
Esteban : Mais euh ...
Zia : C'est une feuille sans racines. On peut traverser dessus.


Scène 19

Les enfants s'installent sur une feuille de lotus.
Esteban : Vite !
Un aligator s'approche et essaie de sauter sur la feuille. Esteban le tue d'une flèche entre les deux yeux. Tao rame aussi vite qu'il peut alors qu'Esteban tient les animaux en joue.
Zia : Attention, Esteban, là !
Esteban tue l'aligator qui s'approchait un peu trop de leur embarcation. Tao ne peut défendre qu'avec son bâton.
Tao : Oh ! Attrape ça, toi ! Ah ! Et ça ! Ah !
Un aligator saute sur les enfants. Esteban, qui n'a plus de flèches, lui lance l'arc à la gueule, mais ça reste sans effet.
Zia : Ah !
Un coup de feu stoppe net l'élan de l'animal.


Scène 20

Mendoza, Sancho et Pedro ont eu la même idée que les enfants. Ils se déplacent sur la rivière sur des feuilles de lotus.
Mendoza : Ohe ! Esteban ! Ca va ?
Esteban : Ouais, ouais, ça va, Mendoza !
Un aligator s'approche de l'embarcation de Sancho et Pedro.
Pedro : Mais, mais il mordrait ...
Les aligators s'en vont.


Scène 21

La nuit tombe. Les trois embarcations suivent le cours de la rivière.
Mendoza : Souquez ferme !
Tao : Oh là bas dans la brume, on aperçoit des arbres.
Esteban : Ha enfin ! On va pouvoir aborder !
Mendoza : Sur la terre ferme, nous serons à l'abri des aligators. Et, qui sait, peut-être que nous allons enfin trouver la prairie que nous cherchons.


Scène 22

Les héros mettent pied à terre.
Esteban : Ouf ! Ici on est en sécurité.
Tao : Ah j'ai bien cru qu'on allait finir dans le ventre de ces sales bêtes.
Pichu : (effrayé) Ah !
Tao : Oh, ça va, Pichu, calme-toi, ce n'est plus la peine de crier, on est sauvé, maintenant.
Esteban : (effrayé) Ah ! Mais Tao, regarde !
Tao tourne la tête. Il y a une grande statue devant eux.
Tao : Oh !
Mendoza : Quelle est cette statue ?
Ils s'approchent de la statue.
Zia : Et si c'était le dieu dont le manuscrit parlait ? Si c'était le dieu de la pluie ?
Esteban : Hein ? Tu crois que c'est le dieu de la pluie ?
Tao : Oui, nous sommes chez lui, c'est le marais du dieu de la pluie.

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Créée le 26 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.