Episode 27 : La deuxième cité


Scène 1

Les héros regardent la statue qu'ils viennent de découvrir.
Esteban : Quelle étrange statue.
Tao : Est-ce que vous croyez que c'est le dieu de la pluie ?
Esteban : Toi qui le connaît, Zia, est-ce que c'est lui ?
Zia : Il ne ressemble pas aux notres, ça j'en suis certaine. Pourtant, il est placé au coeur du marécage.
Esteban : Ah oui !
Zia : C'est peut-être le dieu de la pluie des Mayas.
Tao : Ah, dans ce cas, si nous avançons droit vers l'est, nous arriverons aux deuxièmes mines (sic) dont parle le manuscrit.
Mendoza : Allons-y, mettons-nous en marche !


Scène 2

Les héros marchent dans la forêt.
Mendoza : Attention !
Esteban : Attenion, Zia !
Tao trébuche et tombe par terre.
Pichu : Attention ! Attention ! On t'avait bien dit de faire attention.
Pedro : He he he ! La petite bête qui se moque de la grosse. Ca c'est pas mal, hi hi hi !
Sancho : (à Tao) Re-repose-toi bien !
Tao est toujours à terre, il colle son oreille par terre.
Tao : Hein ? Oh ! Attendez un peu, j'entends quelque chose, je crois.
Pichu : Ecoute ! Ecoute !
Les autres se retournent et tendent l'oreille.
Esteban : Hein ? Mais qu'est-ce que tu racontes ? On entends rien. Han, t'as rêvé.


Scène 3

Un peu plus tard dans la forêt, Mendoza fait signe d'arrêter.
Mendoza : Attendez !
Pedro : Oh la la la !
On entend comme une sorte de sifflement.
Sancho : Oh ça fait peur.
Pedro : C'est peut-être une panthère ou un jaguar.
Zia : Ah non, je ne crois pas.
Tao : Ah, je suis d'accord avec toi, je ne crois pas que ce soit des animaux.
Pedro : C'est quoi alors, gros malin ?
Mendoza : De toutes façons, il faut être prudent. Restez derrière moi !
Pedro : He doucement ! he he he !
Tout le monde se remet en route, sur ses gardes.


Scène 4

Les héros arrivent au bout de la forêt et tombent sur la source du bruit.
Mendoza : Oh !
Devant eux, dans une falaise à pic, un étroit passage fait siffler le vent.
Tao : C'est le vent que nous entendons. Il souffle si fort en passant entre ces falaises que ça produit un grondement énorme.
Pedro : En tous cas, maintenant, on est bloqué. Est-ce que tu crois qu'on devrait passer par le chemin du vent ?
Sancho : Men... qu'est-ce qu'on fait ?
Mendoza : Oh, au point où nous en sommes, nous ne pouvons plus reculer. Allons voir ça de plus près !


Scène 5

Mendoza s'approche de l'ouverture. Un violent coup de vent le fait presque reculer. Sancho et Pedro le rejoignent. Ils regardent les parois.
Pedro : Oh oh ! Tu as vu ? Certains de ces blocs tiennent à peine. Si jamais ils nous tombent sur la tête ...
Les enfants arrivent auprès des adultes. Pichu va se réfugier dans la tunique de Tao.
Tao : Oh ! Tu exagères.
Zia : Il faut qu'il se mette à l'abri, sinon le vent va l'emporter.
Mendoza : Allons-y !
Pedro : Oh !
Esteban : Zia, accroche-toi à ma main et ne lâche pas !
Zia : D'accord !
Sancho : (à Pedro) Tu m-m-me tiens ?
Pedro : Non, mais ça va pas ? Qu'est-ce qui te prend ?
Sancho : Tu m'aimes plus, alors, tu m'aimes plus, toi !
Les enfants rentrent dans le défilé.
Tao : Oh la la ! Qu'est-ce que ça souffle.


Scène 6

Dans le défilé, Pedro lache malencontreusement sa lance. Celle-ci s'envole et déséquilibre un gros rocher qui n'attendait que ça pour tomber.
Esteban : Mendoza !
Mendoza : Quoi ?
Dans sa chute, le rocher en entraîne d'autre. Bientôt, c'est un véritable éboulement. Les héros manquent de se faire écraser.


Scène 7

C'est fini. L'éboulement est terminé et le vent ne souffle plus.
Mendoza : He bien ! On l'a échappé belle. Personne n'est blessé ?
Esteban : Oh non ! On a eu plus de peur que de mal.
Zia : Oh !
Pedro : Ouh la la la la !
Sancho : Mendo-do... Mendoza, on v-v-va pas continuer comme ça.
Mendoza : Hum ...
Tao descend d'un rocher.
Tao : Et hop !
Zia : Oh vous avez vu ça ?
Zia se précipite.
Esteban : Qu'est-ce que tu as vu ? Attend-nous !
Zia : Là ! L'entrée d'une autre grotte.
Esteban : (à Tao) Viens vite.
Esteban s'agenouille à côté de Zia.
Esteban : Oh !
Tao : Oh !
Pichu sort de son abri et vole dans la caverne au moment même où Esteban commence à s'y enfoncer à quatres pattes.
Tao : Attends, Pichu !
Esteban : Attendez ! Je vais aller voir.
Les adultes s'approchent de l'entrée de la grotte.
Esteban : He ! Venez-tous ! Je crois qu'on peut passer par ici.
Pichu : Oui, venez ! Venez ! Venez tous ! Venez tous !
Tao : He bien, tu entends, Mendoza ? Esteban dit qu'on peut passer par là.
Zia : J'y vais. Il faut essayer.
Zia s'enfonce dans la grotte.
Pedro : Oh, faut encore passer par un trou.
Mendoza : Suivez-moi, au lieu de rouspéter.


Scène 8

Dans la grotte, Esteban arrive dans un endroit où elle s'élargit.
Esteban : Oh bah ça !
A quelques mètres, c'est la fin de la grotte.
Esteban : Zia ! J'ai vu de la lumière, on est sauvé.
Zia : Oh !
Esteban : Là-bas !
Pichu : Viens ! Viens ! Allez, viens ! Viens !
Esteban et Zia se précipitent dehors.


Scène 9

Esteban et Zia voit ce qui s'étend devant leurs yeux, juste à la sortie de la grotte.
Esteban : Oh !
Les autres arrivent.
Mendoza : Alors, vous avez trouvé quelque chose ? (Mendoza regarde devant lui) Oh mais !
C'est la deuxième cité.
Esteban : Une ville, regardez !
Tao : Ah ça doit être la deuxième ville dont il est question dans le manuscrit.
Pedro : Alors, c'est forcément une cité d'or.
Sancho : Une c-c-cité d'or, en-enfin.


Scène 10

Tout le monde s'avance dans les ruines.
Tao : Esteban, là-bas, dans le buisson, regarde !
Esteban : Han ! La statue du serpent à plumes.
Tao : Oh, cette fois, aucun doute, c'est bien la cité construite par le serpent ailé.
Mendoza : Dans ce cas, il a certainement de l'or caché quelque part, il ne nous reste plus qu'à le trouver.


Scène 11

Mendoza part en courant. Pichu se met à s'agiter. Esteban regarde Mendoza s'éloigner.
Esteban : Oh !
Mendoza s'apprête à passer sous un portique. Au sommet de ce portique, une énorme pierre se met à bouger.
Esteban : Ne reste pas sur les marches, Mendoza !
Mendoza lève la tête.
Mendoza : Hein ?
Mendoza s'écarte et évite de justesse l'énorme rocher. Une ombre qui est sur le portique s'éloigne en courant.
Esteban : Là-haut ! J'ai vu quelqu'un, il s'est enfuit.
Mendoza : Il faut le rattraper.
Tout le monde part à sa poursuite à l'intérieur du bâtiment, mais ils ne trouvent personne.
Pedro : Mais ...
Mendoza : Pourquoi vous arrêtez-vous ?
Sancho : C'est un c-c-cul-de-sac !
Au loin, une voix.
Zia : Esteban !
Esteban : Zia !
Tout le monde ressort.


Scène 12

Zia est retenue prisonière par le docteur et Marinché.
Mendoza : Comment avez-vous fait pour arriver jusqu'ici ?
Le docteur : Nous avons pris de l'avance sur vous pendant que vous vous amusiez avec les aligators, dans le marais.
Marinche : Vous avez sans doute oublié que je connaissais parfaitement la région.
Mendoza saisit son pistolet.
Mendoza : Libérez la petite !
Le docteur : Pas un geste !
Le docteur sort une épée.
Le docteur : La vie de cette enfant est entre mes mains.
Esteban : Fais ce qu'il dit Mendoza.
Pedro : Ils n'ont pas d'armes à feu, Mendoza, tu n'as qu'à leur envoyer un bon coup de pistolet.
Esteban : Non !
Le docteur : De toutes façons, ce serait inutile, tu es perdu, regarde au-dessus de toi.
Sur le portique sous lequel se tiennent les héros, Teteola tient en joue tout le monde d'une lance.
Mendoza : Alors c'est toi qui a essayé de m'écraser sous ce rocher, tout à l'heure, espèce de brute.
Le docteur : Mendoza, remet ton arme au jeune Esteban. Dépêche-toi, ou la petite va souffrir.
Mendoza : Oh le lâche !
Esteban : Mendoza !
Le docteur : Vite !
Esteban : Je t'en prie, Mendoza, fais-le pour Zia !
Mendoza ne bouge pas. Esteban lui prend le pistolet de sa ceinture et va l'apporter au docteur.
Le docteur : Hum, joli travail, Esteban.
Esteban est devant le docteur et Marinche. Celle-ci tend la main pour prendre l'arme, mais Esteban recule.
Esteban : D'abord, vous allez relacher Zia.
Le docteur : He he he he he ! Tu es un petit malin, n'est-ce pas, Esteban ? He bien la voilà !
Le docteur relache Zia aui va aussitôt se réfugier derrière Esteban.
Zia : Oh ! Oh !
Esteban : Zia !
Zia : Oh merci ! Merci, Esteban !
Marinche : A présent, à moi le pistolet !
Marinche prend le pistolet des mains d'Esteban.
Mendoza : Sans poudre et sans balles, je crains que cette arme ne soit pas d'une grande utilité.
Le docteur : Tu as raison, Mendoza. Mais je pourrais te retourner le compliment, à mon tour. (le docteur range son épée) La poudre et les balles ne te servent à rien. Alors, aie donc la gentillesse de me les rendre.
Mendoza : Bandit !
Sancho : Tu n'aurais p-p-pas du en parler.
Mendoza jette le sac contenant la poudre et les balles au docteur.
Marinche : Et toi, le gros plein de soupe, là-haut !
Sancho : C'est à moi que...
Marinche : Le bâton que tu tiens à la main t'embarasse, laisse-le donc tomber !
Sancho : Comment ça il m'emba... il m'emba... D-d-d'accord.
Sancho jette la lance au bas des marches.
Le docteur : A la bonne heure ! Vous êtes très obéissants, je vous remercie. Maintenant (le docteur se retourne vers Marinche) toi qui t'appelles Tao (le docteur se remet face aux héros, le pistolet à la main) tu vas venir avec moi, sans faire d'histoire.
Tao : Hein ?
Esteban : Il ne viendra pas tout seul. Nous sommes toujours tous les trois ensembles. C'est nous trois ou rien.
Le docteur : Cette preuve d'amitié me donne presque envie de pleurer. Soit. Vous viendrez donc avec moi tous les trois, d'accord ! Teteola ! Si les autres tentent quelque chose, tu neutralises Mendoza. Les deux autres, ce n'est pas la peine de t'en occuper.
Teteola : C'est d'accord, docteur.
Pedro : Mais qu'est-ce qu'il a voulu dire par là, lui ?
Le docteur : Allez, en route Tao !


Scène 13

Marinche, le docteur et les trois enfants marchent dans la forêt. Ils arrivent devant un temple.
Esteban : Oh ! Ce temple ressemble à l'autre comme deux gouttes d'eau.
Le docteur : Oui. C'est pourquoi nous sommes venus ici. Allez, montez !


Scène 14

Dans la salle du temple, tout en haut des marche, la pièce ne contient qu'une statue.
Zia : Cette statue, là-bas, elle représente un jaguar.
Sur le socle de la statue, d'étrange inscriptions sont gravées. Le docteur s'en approche.
Le docteur : Tao ! Je crois que tu es capable de déchiffrer les idéogrammes des mayas.
Tao : Euh, oui, un peu, mais pas parfaitement, euh ...
Le docteur : Dis-moi ce qu'il y a sur la stèle qui est à côté de moi !
Esteban : Je croyais que Marinche savait les lire.
Marinche : C'est vrai, je sais en déchiffrer certains, mais ceux que l'on trouve dans cette ville appartiennent à une culture plus ancienne et je ne les comprends pas.
Tao : Ah ah ah ! Alors dans ce cas, moi non plus je ne les comprends pas.
Marinche : Tu mens ! Toi seul a réussi à déchiffrer le manuscrit des anciens mayas. Moi, j'ai essayé et je n'y suis pas arrivé.
Tao : Hum ... Quel manuscrit ?
Le docteur : Mon jeune ami, je te conseille de ne pas faire l'imbécile avec moi, sinon je te referrai retrouver la mémoire en abattant tes amis l'un après l'autre.
Zia : Oh non !
Tao : Arrête ! C'est d'accord.
Tao s'approche de la statue.
Marinche : He bien, dépêche-toi, traduis !
Tao : Ho patience ! Hum ... "Lorsqu'il crie" ... "face au soleil" ... "la porte de la nuit s'ouvre".
Le docteur : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Tao : Oh bah je ne sais pas, mais c'est ce qui est écrit.
Le docteur : Ne mens pas !
Tao : Mais je dis la vérité !
Marinche : Non, non, docteur, je crois qu'il n'a pas menti.
Tao : En tous cas, nous ne sommes pas beaucoup plus avancés.
Tao va rejoindre ses amis, près de la porte.
Zia : (tout bas) Esteban, c'est peut-être un système d'ouverture. Tu sais, un mécanisme comme celui du masque de jade.
Esteban : (tout bas) Hum, hum. Tu as raison, c'est possible.
Le docteur : Qu'est-ce que c'est que ces messes basses ? Qu'est-ce que vous complotez ?
Esteban : Mais euh rien !
Le docteur : Je suis sûr qu'il s'agit de cette énigme.
Esteban : Je vous ai répondu que non.
Le docteur : Tant qu'on ne pourra pas résoudre ce mystère, vous resterez mes prisonniers. Alors, tu vas me répondre, oui ou non ? Qu'est-ce que vous complotiez ?
Esteban : Eh ben euh ... Je me demande si ça ne veut pas dire en fait que la porte s'ouvrira si le soleil tombe sur le jaguar.
Le docteur : Ah ?
Tao : Oh oui ! Bien sûr ! Bien sûr ! Pourquoi je n'y ai pas pensé ?
Esteban : He ben y'a qu'à essayer.


Scène 15

Esteban se précipite dehors et réfléchi la lumière du soleil avec son médaillon.
Esteban : (au docteur) Ecartez-vous, vous êtes devant !
Esteban arrive à éclairer le jaguar. Aussitôt celui ci se met à bouger. Des escaliers apparaissent sous la statue.
Pichu : Regardez ! Ca bouge ! Ca bouge !
Tout le monde regarde les escaliers.
Le docteur : Oh ! La voilà ! Voilà la fameuse porte de la nuit !
Esteban arrive auprès des autres. Il remet son médaillon.
Esteban : Bon maintenant je pense que vous n'avez plus besoin de nous garder prisonniers.
Le docteur : Si ! J'ai encore besoin de vous, figure-toi. Passez devant, vous allez nous guidez.
Esteban : Oh non !
Le docteur : Tu m'as entendu ? Je t'ai dit de passer devant !
Le docteur pousse Esteban dans les escaliers.
Esteban : Ah ! Tant pis, on verra bien. Zia ! Tao ! Venez !
Zia : (au docteur) Il n'est pas blessé, vous avez de la chance.
Tout le monde s'engage dans les escaliers.


Scène 16

Au portique, la situation n'a pas évoluée.
Pedro : Oh la la la la ! Mais qu'est-ce qui fait chaud ! Oh la la la la !
Teteola s'essuit le front. Cette manoeuvre est visible du bas grâce à l'ombre projetée sur le sol.
Pedro : (tout bas) Psst ! Je crois que notre copain, là-haut, commence à se fatiguer.
Sancho : Il va pas pou-pou... il va pouvoir tenir très longtemps !
Mendoza : Ce sera bientôt le moment. 15 degrés à babord, élévation 30 degrés.
Mendoza regarde la lance, restée au bas des marches.
Mendoza : Un bon navigateur peut toujours localiser un point à partir d'un angle.
Pedro : Oh oh !
Sancho : Oh bah dis donc !
Teteola s'essuit un fois de plus le front.
Mendoza : Maintenant !
Mendoza saute au bas des marches, ramasse la lance et l'envoie sur Teteola. Ce dernier tombe. Aussitôt Sancho et Pedro arrivent pour le neutraliser.
Pedro : Oh tant pis pour lui !
Sancho : Ah ! Il est plus grand couché que d-d-debout !
Pedro ramasse la lance qu'avait Teteola et lui met sous la gorge.
Pedro : Je ne sais pas ce qui me retient de ...
Mendoza arrive en courant.
Mendoza : Oh non arrête !
Mendoza prend la lance des mains de Pedro et menace Teteola.
Mendoza : Où sont partis le docteur et les enfants ?
Teteola : Au temple dans la forêt.
Pedro : Oh, tu crois que c'est là-bas qu'il est caché, l'or des mayas ?
Teteola : Je ne sais pas.
Mendoza : Allez me chercher une liane pour attacher solidement cette brute !


Scène 17

Le docteur et Marinche, toujours accompagnés des enfants, arrivent au bas de l'escalier.
Esteban : Oh !
Tao : Oh !
Ils se trouvent dans une grande salle vide au bout de laquelle une statuette en or porte un manuscrit dans la main.
Esteban : Hein ?
Tao : Oh ! Le manuscrit.
Tao s'appprête à aller le chercher, mais le docteur le retiens par la tunique.
Le docteur : Attends ! Il est à moi ! C'est mon manuscrit ! C'est celui qui contient tous les secrets des cités d'or. Il est à moi ! A moi ! A moi seul !
Le docteur commence à s'avancer. Aussitôt qu'il a fait un pas dans la salle, c'est tout le sol qui commence à s'enfoncer lentement.
Marinche : Vite ! Vite ! Docteur !
Le docteur avance vers le manuscrit, le sol s'enfonçant toujours.
Marinche : Mais plus vite, voyons, il va t'échapper !
Esteban : Pichu !
Pichu : On y va ! On y va ! On y va !
Pichu s'envole. Juste au moment où le docteur tend la main pour s'emparer du document, Pichu le devance en le prenant dans son bec.
Le docteur : Oh ! Oh ! Ah ! Oh ! Attrape-le, Marinche ! Avant qu'il ne le donne aux enfants.
Marinche essaie de saisir Pichu.
Marinche : Viens petit perroquet ! Viens ! Viens ! Viens me voir ! Viens ! Viens !
Pichu : Sauvons-nous ! Sauvons-nous ! Sauvons-nous !
Tao, à l'aide du bâton de son baluchon, précipite Marinche rejoindre le docteur, au fond de la salle, dont le sol est maintenant très enfoncé.
Le docteur : Marinche !
Pichu : Venez ! Venez ! Sauvons-nous !
Pichu donne le manuscrit à Esteban.
Esteban : Oh merci Pichu ! Venez vite !
Les enfants remontent les escaliers.
Le docteur : Attends, Esteban ! Ne nous laisse pas ici !
Marinche : Au secours !


Scène 18

Le soleil se couche. Les enfants ressortent du temple au moment où les adultes finissent d'en monter les marches.
Mendoza : Esteban ! Tiens bon, nous arrivons !
Esteban : Mendoza !
Mendoza : Mais où sont passés le docteur et Marinche ?
Esteban : Ils sont à l'intérieur du temple. Le sol de la salle s'est mis à descendre, à s'enfoncer. Ils peuvent plus s'échapper.
Mendoza : Tu dis que le sol de la salle s'est enfoncé ?
Tao : A mon avis, c'est tout simple. Le dallade de pierre de cette salle est relié à un sytème de contrepoids. Et dès qu'on pose quelque chose dessus, il s'enfonce comme le plateau d'une balance.
Pedro : Et l'or ? Est-ce que vous avez trouvé l'or ?
Esteban : Ah oui ! Pichu a arraché ça aux mains du docteur.
Pedro : Le manuscrit !
Sancho : Alors y-y-y-y-y-y'a pas d'or ?
Tao : Donne moi ça que je vois un peu ce que c'est.
Tao déplie le manuscrit et le déchiffre.
Tao : Oh ! Oh c'est bien ce que je pensais.
Pedro : Qu'est-ce qu'il y a ?
Sancho : Est-ce qu'on a enf-f-in t-t-trouvé les c-c-cités d'or ?
Tao : Maintenant je sais pourquoi le premier manuscrit ne nous donnait pas toutes les réponses.
Esteban : Pourquoi ?
Tao reprend l'ancien manuscrit et l'ouvre devant lui.
Tao : Ah ! Ah !
Pedro : Oh, tu exagères, tu pourrais au moins répondre.
Sancho : Dis-nous ! Dis-nous vite, Tao ! Où s-sont les c-cités d'or ?
Tao : Les clés de la cité d'or sont cachées dans les trois manuscrits différents qui ont été placés dans les trois ruines.
Esteban : En trois lieux différents ?
Tao : Hum ... Et quand nous aurons réussi à trouver le troisième manuscrit, nous connaîtrons enfin l'emplacement de la cité.
Pedro : Youpi !
Sancho : Il n-n-nous en manque un !
Tao : Ouais ! Il manque le dernier !
Pedro : Qu'est-ce que tu dis, Sancho ? C'est que c'est une bonne nouvelle !
Sancho : Je me sens des forces q-q-qui me reviennent.
Mendoza : Le problème, c'est que nous ignorons l'emplacement des autres ruines.
Tao : Ah, selon le manuscrit, elles seraient tout prêt de ce temple, dans une forêt de statues de terre.
Esteban : Une forêt de statues ? Hum ...
Esteban regarde la forêt pas loin et voit les arbres se transformer en satues.
Esteban : Hein ? Oh !

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Créée le 27 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.