Episode 28 : Le secret des trois manuscrits


Scène 1

Le jour est levé. Mendoza regarde le soleil à travers les arbres.
Mendoza : Tao, d'après le manuscrit, quel serait l'emplacement de la troisième cité ?
Tao : Après la forêt de statue de terre, qui, d'après mes calculs, doit se trouver au nord.
Mendoza : Essayons de nous rapprocher le plus possible avant le coucher du soleil.
Pichu : Attention ! Alerte ! Alerte ! Alerte ! Attention !
Mendoza : Quoi ?
Des oiseaux s'envolent de derrière le temple.
Mendoza : Vite ! Cachez-vous ! Allons-y !


Scène 2

Tout le monde est caché derrière des buissons et observent. Teteola apparaît.
Esteban : Teteola ! Il doit chercher le docteur !
Sancho : Oh, ce-celui-là !
Pedro : On l'avait pourtant solidement attaché. (à Sancho) Si on essayait de l'attraper encore une fois, qu'est-ce que tu en penses ?
Mendoza : Chut !
Teteola fait un signe et le docteur et Marinche arrivent auprès de lui.
Mendoza : Malédiction ! Le docteur et Marinche !
Esteban : Ca y est ! Je comprends ! C'est Teteola qui a du les faire sortir du temple où on les avait laissés.
Sancho : Oh !
Pedro : Oh, enfin, voyons, Mendoza, on ne va quand même pas les laisser partir ?
Sancho : Ils vont enc... Ils vont enc... Ils vont encore nous faire des tas d'ennuis.
Mendoza : Je ne pense pas. Ils ne savent rien du deuxième manuscrit. Ils ne l'ont même pas vu. Ils nous suffira donc d'atteindre la forêt de statuettes avant qu'ils ne se doutent que nous les avons devancés.


Scène 3

Les héros marchent dans la forêt. Sancho et Pedro sont épuisés.
Sancho : Oh !
Pedro : Attends Mendoza ! Il fait chaud. Si on se reposait un petit peu ?
Sancho : J-j-j'ai les jambes raides comme des bouts de b-b-bois.
Mendoza : Prenez votre mal en patience. De toutes façons, nous allons être obligés de nous arrêter à la tombée de la nuit.
Sancho : Mais je te... Je te dis que je tiens plus sur mes j-j-jambes.
Mendoza : Bon sang ! Que vous êtes pénibles. D'accord, je vous laisse une minute pour souffler, mais pas une de plus.
Pedro et Sancho : Ouf !
Sancho : C'est bon.
Pedro : Ah bah nous sommes sauvés.
Pichu arrive en volant.
Pichu : Venez vite ! Venez vite ! Venez voir ! Venez voir ! Venez voir !
Tao : Qu'est-ce qu'il y a ? (à Esteban) Tu crois qu'il a encore découvert quelque chose, Esteban ?
Esteban : Il venait de par-là, allons-voir !
Les trois enfants partent en courant.
Mendoza : Soyez prudents !


Scène 4

Les enfants suivent Pichu et sortent de la forêt.
Esteban : Oh ! C'est un grand fleuve.
Devant eux, un énorme fleuve s'écoule tranquillement.
Esteban : Mendoza ! Sancho ! Pedro ! Dépêchez-vous, venez vite ! On a trouvé un fleuve, venez voir !
Tao se met à l'eau.
Tao : Oh oh oh ! Youpi ! Que c'est bon !
Esteban le rejoint dans l'eau.
Esteban : Oh oh ! Oh, tu viens pas te baigner aussi, Zia ?
Zia : Non ... Euh ...
Esteban : Oh, elle a peur de mouiller sa robe ! Ah ah ah !
Tao : Ah ah !
Les adultes arrivent.
Mendoza : Oh !
Pedro : On va pouvoir se rafraîchir.
Sancho : Oh d-d-de l'eau ! D-de l'eau !
Pedro : Oh aïe aïe !
Sancho et Pedro se jettent à l'eau. Mendoza regarde le fleuve.
Mendoza : Ce fleuve semble couler en direction du nord. Si nous le descendons, il peut nous conduire jusqu'aux ruines de la cité que nous recherchons.
Esteban : Et comment on pourrait descendre ce fleuve ?
Mendoza : Il nous suffit de nous construire un radeau avec des arbres.
Esteban : Oh ça alors, c'est une bonne idée.


Scène 5

Tout le monde construit le radeau. Quelques "Ho hisse !" d'encouragememt. Le radeau est prêt.
Mendoza : Maintenant, poussons notre radeau jusqu'au fleuve.
Tout le monde pousse avec des "Ho hisse !".
Mendoza : Courage, nous y sommes !
Tao : Encore un peu.
Le radeau est mis à l'eau.


Scène 6

Les héros descendent tranquillement le fleuve. Esteban et Zia regardent le paysage, Tao pêche et les adultes rament. La prise que Tao vient d'attraper arrive à s'échapper, ce qui fait bien rire les deux autres.
Pedro : Finalement, dès qu'on se retrouve sur l'eau, on se sent bien, tu trouves pas, Sancho ?
Sancho : On se sent vraiment c-c-chez nous.
Mendoza : Eh bien, je sens que vous n'allez pas vous sentir chez vous très longtemps. Pedro et
Sancho : Hein ?
Esteban : Comment ?
Zia : Oh !
Droit devant, les héros peuvent voir des rapides.
Tao : Oh regarde ! Regarde, on dirait des rapides.
Sancho : Des ra-ra... des ra... des chutes !
Mendoza : Accrochez-vous bien. Je ne sais pas si ces rapides sont très long mais on risque s'être secoués.


Scène 7

Le radeau s'engage dans les rapides.
Zia : Oh !
Esteban : Tiens-toi à moi, Zia !
Zia : Oh oui !
Mendoza : Le courant est de plus en plus violent.
Le radeau fait un vol plané. A l'aterrissage, Zia glisse et parvient à peine à rester accrochée au radeau.
Zia : Esteban ! Attrape-moi !
Esteban : Ah !
Esteban parvient à lui saisir la main.
Zia : Esteban !
Pedro : Ne la lâche pas ! Esteban, j'a.. Attends !
Pedro jette sa rame derrière lui et vient aider Esteban et Tao à remonter Zia sur le radeau. Zia est maintenant à bord.
Pedro : Zut ! Cette saleté de courant a emporté ma perche.
Esteban : Zia, accroche-toi bien !
La liane de derrière cède. Sancho se retrouve en équilibre sur deux troncs d'arbres qui s'écartent. Sancho se débarasse de sa perche pour pouvoir s'aider de ses mains afin de ne pas tomber.
Sancho : Ma-ma... Ma-ma...
Pedro : Ma perche ?
Sancho : Non, maman !
Esteban : Oh, il n'y a pas moyen de faire quelque chose, mendoza ?
Mendoza : Si la liane du milieu tient bon, on aura une chance de s'en sortir.
Esteban jette ses yeux sur la liane du milieu. Elle donne des signes de faiblesse.
Esteban : Oh ! Elle commence à se rompre elle aussi.
Mendoza : Accrochez-vous ! Le plus dangereux est passé.
Un énorme rocher barre le chemin du radeau. Mendoza prépare sa perche et tape dessus pour dévier la route du radeau. Mais la perche cède et le radeau cogne dans la pierre. Il fait un demi tour et devient totalement incontrôlable.
Zia : Esteba !
Esteban : Oh Zia ! Accroche-toi !
Zia : Oui !


Scène 8

Après quelques instants de frayeur, le radeau se retrouve sur une portion calme.
Mendoza : Oh ! Sauvés !
Tao : Oh !
Esteban : Oh !
Zia : Oh !
Pedro : Oh, j'ai bien cru qu'on allait y rester.
Sancho : Moi... moi aus-s-si.
Tao : Oh ! Qu'est-ce que c'est que ça ?
Esteban : Quoi ?
Tao : Ce bruit, tu n'entends pas ? C'est peut-être le vent, ça.
Esteban : Le vent ?
Zia : Le vent ?
Mais tout est calme, hormis un léger grondement sourd. Au bout de la rivière, un arc-en-ciel apparaît.
Zia : Oh ! un arc-en-ciel ! Comme c'est joli.
Pichu arrive de l'arc-en-ciel.
Pichu : Alerte ! Alerte ! Alerte ! Faites attention ! Alerte ! Alerte !
Tao : Encore ?
Pichu : Faites attention ! Alerte ! Alerte !
Tao : Oh ! Oh ! C'est une chute d'eau qui fait ce bruit-là.
Esteban : Une chute d'eau ?
Mendoza : Hein ? Ce n'est donc pas la brume qu'on aperçoit. Ce sont les embruns provoqués par la chute d'eau.
Esteban : Y'a qu'une solution, il faut essayer d'aborder le long de la rive du fleuve.
Pedro : Oh ! Mais on n'a plus de perches. Oh !
Sancho : Gloup !
Mendoza : Alors ramons avec les mains vers cette rive-là ! C'est la plus pratique, on l'atteindra peut-être.
Pedro : Oh la la ! Vite ! Vite ! Vite ! Déêchons-nous au plus vite ! Plus vite !
Tout le monde se met à ramer. Tao se met même dans l'eau pour pousser en battant des pieds.
Mendoza : Allez ! Ramez de toutes vos forces, ne vous arrêtez pas !
Pedro : Tu crois que c'est facile, toi, avec le courant qui s'accélère ?
Mendoza : Le courant est beaucoup trop fort, on y arrivera jamais.
Pedro : Et si jamais on tombe dans la chute d'eau, on va être broyé par les rochers.
Esteban : Mendoza, la liane !
Mendoza : Oh !
La liane du milieu fini de se rompre.
Tao : Oh ! Accrochez-vous !


Scène 9

Le radeau se disloque et tout le monde tombe à l'eau.
Pedro : Au secours ! Aïe, aïe, aïe, aïe !
Mendoza : Nagez jusqu'à la rive !
Esteban remonte à la surface et cherche Zia.
Esteban : Zia !
Zia est accrochée à un tronc du radeau. Elle se laisse emporter par le courant.
Esteban : Zia !
Au lieu de nager vers la rive comme tous les autres, Esteban se dirige vers Zia. Voyant ça, Mendoza va le rejoindre.
Mendoza : Attends-moi, Esteban ! Attends-moi !
Tao nage tant bien que mal vers la rive en tenant son baluchon hors de l'eau. Pichu s'approche de lui.
Pichu : Esteban ! Regarde ! Tao ! Regarde ! Esteban ! Esteban !
Tao voit Esteban accroché au même tronc que Zia.
Tao : Oh ! Esteban ! Il faut que tu nages jusqu'à la rive. Tu m'entends ? Nage, Esteban ! Nage !
Esteban : Oh ! Zia, il faut essayer de rejoindre la rive.
Zia : Oui.
Esteban : Fais tourner le tronc d'arbre !
Mendoza arrive près des deux enfants. Le tronc est en travers.
Esteban : Mendoza !
Mendoza : Lâchez le tronc et nagez jusqu'à la rive !
Esteban : Oui, mais ... Zia ?
La chute se rapprochent dangereusement.
Mendoza : Non ! Il est déjà trop tard.
Esteban : Zia !
Zia : Esteban !
Les deux enfants essaient de se donner la main.
Mendoza : Oh !
Tao : Oh ! Esteban !
Les trois enfants et Mendoza tombent dans la chute.
Pichu : Tao ! Tao ! Tao ! Tao !


Scène 10

Au bas de la chute, les héros remontent à la surface. Tao d'abord.
Tao : Esteban ?
Mendoza remonte ensuite Esteban à la surface.
Mendoza : Oh !
Esteban : Oh ! Tao, est-ce que tu as vu Zia ?
Zia est en train de dériver sur l'eau.
Esteban : Oh, la voilà !
Tao : Oh, Zia !
Mendoza : Laisse-moi faire !
Mendoza part la chercher à la nage pendant que les enfants regagnent la rive. Les deux garçons sont sur la berge.
Esteban : Mendoza ! Il ramène Zia, Tao !
Tao : Ouf !
Esteban : Ouf !
Les deux garçons s'allongent sur le sol, épuisés.
Pichu : Tao ! Esteban ! Tao ! Esteban ! Esteban !
Tao : Oh !
Esteban : Oh, Pichu, laisse-nous deux minutes !
Pichu : Zia ! Zia ! Zia !
Mendoza sort de l'eau avec Zia dans ses bras. Esteban se redresse.
Esteban : Oh, ma Zia !
Mendoza : N'aie pas peur, Esteban. Elle est vivante. Elle est simplement évanouie.


Scène 11

Un peu plus tard, sur la berge, Zia a repris connaissance. Tao s'avance dans la forêt toute proche.
Tao : He regarde Esteban !
Esteban : Hein ?
Tao : Là ! Toutes ces statues !
Mendoza : Hein ?
Dans la forêt, devant eux, ils peuvent voir de nombreuses statues.
Esteban : La forêt des statues de terre dont parlait le manuscrit.
Tao : Oh, c'est incroyable ! Quand on pense que c'est la cascade qui nous a conduit jusqu'ici.
Mendoza : Hum ... Un petit peu vite, peut-être, m'enfin ...
Esteban : Alors ça veut dire que la troisième cité est tout près d'ici.


Scène 12

Du haut de la cascade, Sancho et Pedro appellent les autres.
Sancho : Ohe he ! Men... Mendo-do..
Pedro : Ohe !
Sancho : Men... doza !
Mendoza : Sancho ! Pedro ! Nous sommes tous sains et saufs !
Sancho : C'est formi...
Mendoza : Nous sommes heureux de vous revoir, mes amis, venez vite nous rejoindre, on a trouvé les statues de terre.
Pedro : Comment ? Vous avez trouvé les statues que l'on cherchait ?
Sancho : Dépêchons-nous, Pe-pe... Pe...
Pedro : dro !
Sancho : Pedro !
Les deux compères commencent à descendre, mais ne réapparaissent pas de derrière un rocher.
Esteban : Mais qu'est-ce qu'ils font ? Ils en mettent un temps à contourner ce gros rocher.
Mendoza : Oh ! Pedro ! Sancho ! Vous êtes en train de dormir ou quoi ?
Pedro réapparait et fait de grands signes.
Pedro : Mendoza ! Viens vite, on a trouvé de l'or !
Mendoza : Si c'est une plaisanterie, elle est mauvaise.
Sancho apparaît à son tour.
Sancho : Du s-s-sable d'or, Mendoza ! Du s-sable d'or !
Esteban : Hein ?
Zia : Oh !
Esteban : Oh, il vaut peut-être mieux aller voir.
Tao : T'as raison.


Scène 13

Les trois enfants et Mendoza grimpent sur des rochers pour rejoindre Sancho et Pedro.
Mendoza : Attention, la roche est glissante.
Pichu : Attention, Tao ! Attention !
Tao : Oh, je sais. Alors, je t'en prie, Pichu, tait-toi, hein !
Esteban : Attend. Donne-moi la main, Zia ! Voilà !


Scène 14

Mendoza et les enfants arrivent près des deux compères.
Mendoza : Alors ?
Pedro : C'est là, Mendoza, regarde dans le ruisseau là derrière !
Un mince filet d'eau coule derrière la cascade. Il est légèrement brillant.
Sancho : A mon a... A mon avis, c'est de l'eau qui vieent du f-f-fond de la grotte.
Tout le petit groupe se rapproche du filet d'eau.
Pedro : Attention de ne pas tomber, ça glisse terriblement.
Mendoza trempe son doigt dans l'eau.
Mendoza : Oui. Vous avez raison, c'est de l'or. Enfin, c'est de la poudre d'or.
Esteban : Mais alors, peut-être qu'à l'intérieur de la grotte ...
Pedro : Ah oui. Peut-être qu'à l'intérieur, il y a une cité d'or.
Mendoza : Bon ! Allons voir de plus près !
La petite troupe rentre dans la grotte.


Scène 15

Les héros avancent dans la grotte, suivant toujours la petite rivière.
Esteban : On a beaucoup marché. On n'entend même plus le bruit de la cascade.
Zia : Oh oui !
Tao : Oh tu as raison. En tous cas, je crois que nous arrivons au bout de ce tunnel, regardez cette lumière, là-bas.
Mendoza, Sancho et Pedro sont au bout de la grotte.
Mendoza : Esteban ! Viens vite !
Esteban : Qu'est-ce qu'ils ont trouvé ?


Scène 16

Les enfants rejoignent les adultes. Ils arrivent dans une cité souterraine. De la lumière parvient du toit, très haut.
Tao : La troisième cité dont parlait le manuscrit !
Esteban : Une cité souterraine. Ca alors ! C'est fantastique !
Zia : Mais pourquoi ?
Tao : Oui, pourquoi ?
En plein milieu de la cité, une statue gît à terre.
Tao : Regarde Esteban ! Tu as vu, là-bas ?
Tout le monde accoure.
Esteban : Oh ! Une statue du serpent à plumes.
Tao : Oh, il n'y a aucun doute, nous avons trouvé la troisième cité.
Esteban : Oh mais pourquoi la statue est-elle renversée ? Elle est tombée de là-haut.
La statue se trouve juste en dessous du trou par lequel arrive la lumière.
Esteban : Il est possible qu'elle soit tombée de là-haut, il y a peut-être eu un tremblement de terre.
Tao : Oh je crois plutôt que c'est une chaleur extraordinaire qui l'a fait tomber.
Esteban : Tu crois ?
Tao : Tiens, regarde !
Tao tape un coup sur la statue avec une pierre qui traînait par terre. La statue se désagrège littéralement.
Zia et Esteban : Oh !
Pedro : Il y a peut-être eu un incendie ?
Tao : Non, il aura fallu une chaleur beaucoup plus importante.
Esteban : Plus importante que le feu ?
Sancho : Ca on s-s-s'en fiche, on veut de l'or.
Pedro : Il a raison. C'est la seule chose qui compte. Il faut trouver le troisième manuscrit et trouver les cités d'or.
Esteban : Tao, regarde la-bas, en haut des marches ! Tu vois ce que je vois ?
En haut des marches, il y a une grande double porte avec des serpents gravés dessus.
Tao : Oui, c'est la marque du serpent à plumes. Venez !


Scène 17

Devant la porte.
Mendoza : Ca ressemble à une porte.
Pedro : Ah ouais, et comment l'ouvrir ?
Esteban : Ah je sais pas. Et toi, Tao, t'aurais pas une idée ?
Tao : Euh, attends, attends ...
Mendoza : Oui, c'est vrai, après tout tu as réussi à ouvrir les portes des deux premières cités.
Tao : Ah je ne sais pas, la première fois, je me suis servi du mécanisme du masque de jade.
Mendoza : Et comment as-tu ouvert la porte de la deuxième cité ?
Tao : La deuxième fois, c'est le reflet du soleil dans l'oeil du jaguar qui a déclenché l'ouverture. Euh ... C'est ca !
Pedro : Qu'est-ce que tu veux dire ?
Tao : Si les bâtisseurs de la première cité ne connaissaient que les mécanismes de pierres et si au moment où ils ont construit la seconde cité, ils avaient maîtrisé la force du soleil, on peut en déduire qu'ils ont peut-être utilisé une méthode semblable pour retrouver (sic) la porte de la troisième cité. Esteban, je suis sûr que c'est ça. C'est la lumière du soleil !
Zia : Oh !
Esteban : Comment ?
Tao : Mais oui, bien sûr, réfléchi ! S'ils ont construit leur troisième cité sous terre, ça veut dire qu'ils avaient réussi à contrôler la lumière du soleil.
Esteban : Contrôler la lumière du soleil ?
Pedro : Oh il a peut-être raison.
Tao : Nous avons vu tant de choses incroyables. Pourquoi pas celle-ci ? Esteban ! Essaie de réfléchir la lumière du soleil sur le dessin du serpent à plumes en te servant de ton médaillon !
Esteban : Bon, d'accord.


Scène 18

Esteban court au centre de la cité et réfléchit la lumière du soleil sur la porte. Les yeux des serpents se mettent à briller.
Tao : Oh ! Je ne m'étais pas trompé !
Sancho : Oh !
Les portes commencent à s'ouvrir, mais tout à coup, elles s'effondrent.
Mendoza : Reculez ! Attention !
Tout le monde descend les marches. Derrière la porte apparaît une statue en or.
Esteban : Regardez, la statue, là-bas ! Elle est en or !
Tao : Oh, c'est exactement la même lumière que dans l'autre cité.
Les deux jeunes garçons montent en haut des marches.
Mendoza : Faites attention !
Les garçons arrivent en haut des marches, vite rejoints par tous les autres.
Tao : Et voici le manuscrit !
La statue porte un troisième manuscrit. Pichu va le récupérer.
Tao : Pichu !
Mendoza : Ne vous approchez pas !
Tao : Oh bravo Pichu !
Pichu : Voilà ! Voilà ! Voilà !
Mendoza : Maintenant, il faut vite sortir d'ici.
Les héros partent an courant.


Scène 19

Au bout de quelques enjambée, tout le monde s'arrête.
Pedro : Mais ... rien ne se passe.
Tao : Oh le mécanisme de protection s'est peut-être trouvé abimé quand la ville s'est trouvé soumise à cette chaleur infernale.
Esteban tend le manuscrit à Tao.
Esteban : Tao, dis-nous ce qu'il y a sur le manuscrit !
Pedro : He bien, dépêche-toi de lire, nous t'attendons !
Sancho : Où sont les c-c-c-ités d-d-d'or ?
Tao : "Le ciel se mit à bouillir" ... "ce jour-là" ... "la poussière retomba sur la terre" ... "et d'énormes nuages" ... "s'amoncelèrent" ... "sur la mer".
Pedro : Qu'est ce que ça peut bien vouloir dire ?
Tao : Oh j'en sais rien c'est tout ce qu'il y a.
Sancho : Mais ç-ç-ça veut r-r-rien dire.
Pedro : Ca veut dire qu'on a pris tous ces risques pour rien encore une fois.
Esteban : Oh, t'es sûr que tu ne comprends pas ?
Pedro : Tu n'as qu'à le relire, Tao. Tu comprendras peut-être cette fois.
Tao : Ca ne sert à rien de le relire, c'est toujours pareil. Quand je pense que j'ai gardé les deux autres précieusement, au risque de me noyer dans la cascade.
Tao regarde les deux manuscrit qu'il vient de sortir de sa tunique.
Tao : Oh ça sert à rien !
Tao jette les deux manuscrit par terre.
Esteban : Regarde Tao !
Mendoza : Qu'est-ce qu'il y a ?
Esteban ramasse les manuscrits.
Esteban : Je sais pas. Mais c'est curieux, on dirait que certaines lettres ressortent davantage.
Tao : Oh, c'est simplement que les autres ont été effacées par l'eau de la cascade, c'est normal.
Esteban : Oh oui, mais c'est quand même drôle.
Tao prend les manuscrits des mains d'Esteban.
Tao : Oh, fais voir ! Oh tu as raison, ce n'est pas un hasard. C'est comme si toutes les lettres n'avaient pas été écrites avec la même encre.
Esteban : Mais pourquoi auraient-ils employé plusieurs encres ?
Tao : Oh, j'en sais rien, il faut que je vérifie. Attendez !


Scène 20

Tao se précipite vers le petit ruisseau et y plonge les trois manuscrits. Il les étale ensuite sur un rocher.
Tao : Oh !
Zia : Oh !
Mendoza : Oh !
Tao : Maintenant il n'y a que quelques lettres que je puisse encore lire. Attendez ! "A l'ouest du pays maya" ... euh ... "cherchez le bouclier fumant".
Esteban : Qu'est-ce que ça veut dire ? Encore un énigme ?
Tao : Non, non, cette fois, c'est très clair. Le bouclier fumant serait le nom d'une montagne.
Mendoza : La montagne où se trouvent la cité d'or ?
Tao : Ah, si je dois en croire le manuscrit que nous venons de déchiffrer, il n'y a pas le moindre doute.
Esteban : La montagne du bouclier fumant.
Mendoza : Enfin tout devient clair. Et du même coup, les cités d'or sont presque à notre portée.
Esteban : La cité d'or, Zia, ça veut dire que tu vas bientôt retrouver ton père.
Zia : Hum, hum.

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Créée le 27 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.