Episode 29 : Le bouclier fumant


Scène 1

Les héros marchent dans la forêt.
Esteban : Ca fait des heures et des heures qu'on marche, et on voit toujours rien.
Tao : Oh, je suis pourtant certain que je ne me suis pas trompé en lisant le manuscrit. Il parlait de la montagne du bouclier fumant.
Zia : De toutes façons, au milieu de cette jungle, même si on était juste devant la montagne, on la verrait pas.
Pichu : Venez par ici ! Venez par ici ! Venez par ici !
Esteban : T'as vu quelque chose, Pichu ?
Tao : Et s'il venait de trouver ce que nous cherchons ?
Pichu : Venez ! Venez ! Venez !
Esteban : Le mieux, c'est de le suivre.
Pichu : Venez ! Par ici ! Par ici !
Les enfants suivent Pichu.


Scène 2

Les enfants sortent du bois.
Tao : Oh !
Zia : Oh !
Esteban : Oh, la drôle de montagne.
Ils sont au pied d'une montagne très pointue et qui s'élève en plein milieu de la forêt. De l'eau sort d'une grotte située à sa base.
Pedro : Ca, une montagne ?
Sancho : C'est le bou-bou... C'est le boulier qui fume.
Mendoza : Ca ne ressemble pas du tout à un bouclier.
Esteban : Et ça fume pas non plus apparamment.
Zia : Oh ! Esteban ! Là, au sommet ! La-haut ! Regarde !
Esteban : Hein ?
Tao : Oh !
Un étrange faisceau lumineux sort du haut de la montagne et monte vers le ciel.
Esteban : Qu'est-ce que c'est que cette lumière ?
Pedro : Tu sais ce que je pense, moi ? Eh ben je suis sûr que c'est un volcan cette montagne.
Sancho : Un v-v-volcan ? Mais alors il faut f-f-fuir vite.
Tao : A mon avis, c'est pas comme une éruption.
Pedro : Ah bah si c'est pas une éruption, qu'est-ce que c'est ?
Le vase de Tao se met soudain à briller à travers le baluchon.
Esteban : He regardez le vase de Tao, il s'est mis à briller à travers le tissus.
Tao : Hein ? Oh !
Mendoza : Oh !
Pedro et Sancho : Ho !
Tao sort son vase pour le regarder.
Zia : C'est vrai, le vase brille.
Tao : Oh il n'a jamais fait ça, c'est la première fois.
Pichu : Oh ça brille ! Ca brille !
Zia : Oh la lumière diminue, là-bas, elle s'éteind.
Le faisceau qui sort de la montagne s'estompe et disparaît.
Esteban : Oh ! Et le vase de Tao s'éteind en même temps.
Pedro : Qu'est-ce que t'en pense, Mendoza ?
Mendoza : Hum, je ne sais pas. C'est étrange.
Esteban : (à Tao) Ecoute ! Essayons d'aller jusqu'à la montagne ! On trouvera peut-être une indication, là-bas.
Sancho : Quelle indication ?
Esteban : Ah bah ça on le saura une fois qu'on l'aura trouvée.
Sancho : On pas quand même pas jou-jou... jou-jou...er à cache-cache. On n'est pas là pour j-j-jouer.
Esteban : Vous l'avez vu vous même, le vase de Tao s'est mis à briller, il y a forcément une raison.
Pedro : C'était peut-être tout simplement la réflexion de la lumière de la montagne.
Sancho : Ouais, c'était la réfle... réfle...
Tao : Je suis sûr que non. Tu as raison, Esteban, allons voir.
Esteban : Oui.
Zia : je viens avec vous.
Esteban : D'accord.
Les enfants se mettent en route.
Pedro : Oh euh, Esteban !
Sancho : (à Mendoza) Et q-q-qu'est-ce qu'on fait, nous ?
Mendoza : Nous devons y aller, nous aussi.
Pedro : Ah mais cette montagne ne nous inspire pas confiance.
Mendoza : Vous semblez oublier que le vase de Tao a un rapport étroit avec les cités d'or que nous cherchons. A mon avis, c'est la montagne qui l'a appelé. Et il a répondu. Je ne veux donc pas laisser échapper une si belle occasion.
Mendoza part rejoindre les enfants.
Pedro : Attends-nous Mendoza !
Sancho : Attends-nous Mendoza !
Les deux compèrent suivent aussi le mouvement.


Scène 3

Les enfants sont maintenant devant l'entrée de la grotte d'où sort l'eau.
Esteban : Oh !
Tao : Oh !
Zia : Oh !
Esteban : Vous avez vu ? On peut y entrer dans cette grotte.
Mendoza arrive.
Mendoza : Attends, Esteban. Laisse-moi passer le premier !
Ils entrent dans la grotte. Sancho et Pedro sont à la traîne. Sancho et
Pedro : Attends-nous, Mendoza !


Scène 4

La petite troupe avance. A coté de la rivière, un chemin permet de marcher au sec. Mais à un moment, le chemin s'arrête.
Mendoza : Oh !
Esteban : Oh, zut, c'est un chemin sans issue, on va être forcé de faire demi-tour encore une fois.
Pedro : Ah moi j'en étais sûr dès le début. Je vous l'avais bien dit qu'on trouverait rien ici.
Sancho : On a per... On a per... On a perdu du temps.
Un grondement sourd.
Sancho : Oh !
Pedro : Oh ! Qu'est-ce que c'est que ce bruit ?
Esteban : Oh !
Une grosse vague d'eau arrive. Le niveau de la rivière monte dans la grotte.
Sancho : Mais ça n'est pas po... Mais ça n'est pas po...
Pichu : Fuyez ! Fuyez ! Fuyez ! Fuyez vite !
Mendoza : Montez sur ces rochers, là, à droite !
Sancho : Ce n'est pas possible.
Tout le monde part en courant.
Esteban : Zia !
Zia : Aide-moi ! Merci !


Scène 5

Tout le monde est maintenant en sécurité en hauteur.
Esteban : Et Tao ? Où est-il ? Vous avez vu Tao ?
Zia : Oh, répond-moi, Tao ! Je t'en prie, je t'en prie, répond-moi, Tao !
Tout le monde regarde l'eau avec inquiétude.
Esteban : Tao ! Tu m'entends ?
Tao : Pas mal, oui, et toi ?
Tao sort de derrière un rocher, à coté des autres.
Pichu : He bien on est là, quoi !
Esteban : Mais qu'est-ce que tu fais par là ? Tu nous a fait une peur ! On te voyait plus.
Tao : Oh, j'étais pas loin. J'ai découvert un passage secret. Venez !
Esteban : Quoi ?
Tao : Mais, oui, venez !
Pichu : Venez vite !
Esteban : On va le rejoindre, Mendoza ?
Mendoza : Allons-y ! Mais faites bien attention !
Esteban : Ouais, ouais, t'inquiète pas, on fait attention.


Scène 6

Tout le monde rejoint Tao.
Esteban : Un escalier, t'avais raison !
Tao : Le passage est taillé dans la roche.
Esteban : Un escalier secret qui mène au coeur de la montagne.
Tao : Ah, tu vois, moi j'étais sûr qu'il y avait quelque chose à l'intérieur.
Mendoza : Bon, allons voir où il nous mène.
Mendoza et les enfants commencent à monter les escaliers.
Pedro : Moi je ne serai pas du tout surpris si cet escalier nous menait au coeur d'une cité d'or.
Sancho : Tu changes d'a-d'a... tu changes d'a-d'a... Tu changes d'a...vis comme de ch-chemise
Pedro : He ben t'as qu'à nous attendre ici, si t'es pas curieux.
Pedro part en courant.
Sancho : Mais c'est pas ce que... ce que... ce que je voulais dire.


Scène 7

Au fur et à mesure que les héros avancent, l'architecture change totalement de style. Au bout de l'escalier, il y a un petit couloir d'où vient une étrange lumière.
Mendoza : C'est sûrement une issue.
Esteban : D'où vient cette lumière ?
Les héros avancent.


Scène 8

Au bout du couloir, les héros n'en croient pas leurs yeux. Un énorme cristal de plusieur dizaine de mètres de haut remplit le coeur de la montagne.
Mendoza : Oh !
Esteban : Oh !
Tao : Ho bah ça alors, c'est extraordinaire !
Mendoza : Chut !


Scène 9

Au bas, de drôles de petit bonshommes au yeux rouges sur fond vert et aux longues oreilles pointue s'affairent autour de machines bizarres.
Olmeque : Commandant Calmeque ! Nous avons maintenant terminé la phase d'évacuation du réservoir frigorifique.
Calmeque : Bien ! Faites monter la puissance de l'appareil de transformation de la géothermie.
Olmeque : A vos ordres !
Un Olmeque pousse une manette. Un éclair parcoure le cristal qui se met à briller d'une façon bizarre.
Pichu : He attention !
Tao : Chut !
Le vase de Tao se remet à briller.
Esteban : Ton vase ! Il se remet à briller !
Zia : Qu'est-ce qui peut bien se passer ?
Tao : Ca semble venir de là, comme si mon vase réagissait aux rayons de cette lumière.
Esteban : Mais c'est la lumière qu'on a aperçut dehors, tout à l'heure.
Mendoza : Mais qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire ?
Tao : Ha, je ne connais pas ces appareils, mais j'ai l'impression que toute cette installation sert à produire une énergie fantastique.
Un énorme sifflement fait mal aux oreilles des héros.
Olmeque : Commandant Calmeque, je sais pas ce qu'il se passe, le système réagit anormalement.
Calmeque : Arrêtez !
Olmeque : Entendu !
L'Olmeque pousse une manette et la lumière s'éteind en même temps que le bruit s'estompe.
Tao : C'est fini !
Esteban : Oh, c'est vraiment mystérieux. Pourquoi est-ce que ton vase réagit comme ça à cette lumière ?
Olmeque : Commandant ! Regardez, il y a dans la base un élément qui perturbe l'expérience.
Calmeque : Comment ça ? Bien trouvez-moi immédiatement la cause de cette panne.
Mendoza : Attention, ils vont sûrement monter ici.
Pedro : Allez vite, fuyons !


Scène 10

Tout le monde commence à fuir en direction de là où ils sont arrivés, mais la porte se ferme, seul Pichu arrive à passer.
Pichu : Attention ! Fuyons ! Fuyons !
Tao : Oh, Pichu !
Mendoza : Coincés !
Pedro : Alors qu'est ce qu'on va faire ?
Mendoza : C'est sûr que si on reste ici, ils vont nous trouver immédiatement. Ils faut trouver un endroit où nous cacher.
Pedro : Ah ?
Esteban : Une autre porte, Mendoza, là !
Esteban montre un issue. Tout le monde s'y précipite. Ils arrivent dans une salle où d'étranges machines fontionnent. A l'intérieur de tubes, de grosses roues tournent très vite.
Tao : Ah magnifique !
Esteban : A quoi ça peut bien servir ces choses là ?
Tao : Ah, c'est peut-être une machine qui transforme l'énergie géothermique en force motrice, bien que ... bien que cette force soit encore plus puissante que celle du peuple Mu.
Pedro : Comme d'habitude, je ne comprends pas du tout ce que tu nous racontes.
Sancho : C'est normal. L'empi-pire de Mu, on n'y connait rien.
Mendoza : Nous verrons ça plus tard. En attendant, vous pouvez rester cachés ici si vous ne faites pas trop de bruit. Je préfère que vous restiez ici à m'attendre, Esteban, toi et les autres.
Esteban : Et toi, Mendoza, où tu vas ?
Mendoza : Je vais voir s'il y a une autre sortie. Pedro ! Sancho ! Venez ! J'aurai peut-être besoin de vous.
Les trois adultes sortent de la pièce.


Scène 11

Les Olmeques continuent leurs recherches. Calmèque trouve quelque chose par terre.
Olmeque : Je regrette, commandant, nous avons cherché partout, mais nous n'avons rien trouvé.
Calmeque : Mais espèce d'incapable ! Et ça ?
Calmèque montre le bout de son doigt.
Olmeque : Oh !
Calmeque : Vous savez ce que c'est ? Cette terre vient de la grotte où débouche l'évacuation.


Scène 12

Dans la salle où les enfants se cachent, deux Olmèques arrivent.
Esteban : Ils viennent dans cette direction, pourvu qu'ils nous trouvent pas.
Les enfants s'éloignent des Olmèques discrètement, à quatre pattes, mais le vase de Tao cogne une machine.
Olmeque : Hein ?
Les enfants sont repérés. Tao pose son bâton. Les enfants passent derrière un mur qui donne sur un escalier.


Scène 13

Les enfants descendent l'escalier en courant. Ils arrivent dans une salle vide au fond de laquelle il y a un grand mur sur lequel est sculté un visage stylisé.
Zia : Oh !
Esteban : Oh j'ai eu peur. Mais qu'est-ce que c'est que ce drôle d'endroit ?
Zia : Je crois que c'est probablement un temple.
Les enfants commencent à repartir. Une voix.
Menator : Attendez !
Les enfants stoppent net et regardent derrière eux. Il n'y a personne. Ils se remettent en route.
Menator : Ne partez pas ! Vous êtes les bienvenus.
Les enfants se retournent une fois de plus.
Esteban : Oh !
Tao : Cette voix semble sortir de la pierre.
Esteban : Que nous veux-tu ? Qui es-tu ?
Menator : Je suis le dieu des Olmeques. L'âme des Olmeques.
Esteban : L'âme des Olmeques ?
Menator : Vous vous trouvez ici à l'intérieur de l'unique base des Olmeques. La base Apucci.
Tao : Quoi ? Apucci ? Oh, je ne me rappelle pas avoir lu ce nom là dans le manuscrit. Il vaut mieux nous sauver d'ici en vitesse, les amis.
Esteban : Bon, puisque tu le dis.
Les enfants se remettent en route.
Menator : Attendez, les enfants !
Une étrange lueur envahit soudain la pièce.
Tao : Ah ! Faites quelque chose !
Esteban : Zia !
Zia : Esteban !
Tao : Ne me laissez pas !
Les trois enfants tombent sur le sol, inconscients. La lumière cesse.


Scène 14

Esteban ouvre les yeux. Des Olmeques sont en train de l'osculter. Zia et Tao sont allongés sur des lits, pas loin. Calmeque observe la scène.
Menator : Les enfants ? Comment vont-ils ?
Esteban : (tout bas) Hein ?
Olmeque : Les trois spécimens sont en parfaite santé. Leur taux de croissance cellulaire est tout à fait normal.
Menator : C'est une bonne chose. En transplantant sur des Olmeques les cellules de ces jeunes êtres, nous pourrons mettre un terme à notre vieillissement.
Esteban se redresse, surprenant Calmeque.
Esteban : Qui est-ce qui parle ?
Calmeque : Oh ?


Scène 15

Au fond de la salle, des spots s'allument. Un vieillard Olmeque est assis dans un trône.
Esteban : Hein ?
Menator : He bien, enfin te voilà réveillé.
Esteban : Pourquoi m'a-t-on ammené ici ? Qui es-tu ?
Calmeque : Je te conseille de surveiller tes paroles. Celui qui te parle en ce moment n'est autre que le maître Menator, le noble chef des Olmeques.
Esteban : Hein ? Menator ?
Menator : Quel est ton nom ?
Esteban : Esteban !
Menator : Et ces deux enfants ?
Esteban : Ils s'appellent Zia et Tao !
Menator : Ne crains rien pour eux, les Olmeques aiment beaucoup les enfants. Beaucoup.
Menator pouffe. Zia et Tao se réveillent.
Esteban : Tao ! Zia !
Tao : Oh, qu'est-ce qu'il y a ?
Zia : Esteban ! (effrayée) Oh ! Des cadavres ! Des dizaines de cadavres !
Esteban : Hein ? Où ça ?
Devant les enfants, des dizaines d'Olmeques sont allongés dans des cellules dans un mur.
Esteban : C'est affreux ! Combien de cadavres, il y a en tout ?
Menator : Ce ne sont pas des cadavres, enfant. Ils sont juste en sommeil prolongé.
Esteban : En sommeil prolongé ?
Menator : Ils sortiront bientôt de leur repos. Ils revivront grâce au médicament que j'ai inventé.
Esteban : Oh !
Menator : Calmeque !
Calmeque : Oui ?
Menator : Veillez sur ces enfants avec un soin particulier !
Calmeque : Entendu maître Menator. Il en sera fait selon votre volonté.
Menator : Hum ....
Une lumière vive entoure tout à coup Menator.
Esteban : Ah !
Zia : Ah !


Scène 16

La lumière s'éteind. Menator a disparu.
Esteban : Oh !
Zia : Oh !
Tao : Ben où il est passé ?
Esteban : Hein ? Tout s'est éteind !
Tao : Non ?
Calmeque : Menator, notre maître, est parti. Mais ici vous êtes en sécurité. Nous assumons votre protection.
Les enfants regardent les cadavres.
Zia : Quel horreur ! Ouh !
Esteban : Vous êtes vraiment persuadés que tous ces gens là reviendront un jour à la vie ?
Calmeque : Oui, bien sûr. Grâce au médicament qu'il a lui même inventé, notre maître Menator a déjà vécu plus d'une centaine d'années.
Esteban : Il a vécu plus d'une centaine d'années ?
Menator : Et il vivra encore plus vieux que ça.
Esteban : Mais voyons, c'est pas possible.
Calmeque : Bien sûr tout le monde peut vivre aussi vieux que lui, même vous si vous le voulez.
Esteban : Mais comment ça ?
Calmeque : (à des Olmeques en blouse blanche) Accompagnez ces enfants jusqu'à leur chambre et ouvrez l'oeil !


Scène 17

Les enfants sont escortés par trois Olmeques. Ils marchent dans un couloir.
Esteban : Tao, tu sais ce que c'est, toi, une transplantation ?
Tao : Ah non ! Jamais entendu parlé.
Esteban : De toutes façons, ces Olmeques ont vraiment l'air méchant. Ils nous préparent un mauvais coup.


Scène 18

Plus loin, dans le couloir, sur des tuyaux accrochés au plafond, Mendoza, Sancho et Pedro regardent les enfants arriver.
Mendoza : (tout bas) Attention ! Voilà les enfants ! Toi, Pedro, tu sauteras sur celui qui marche devant. Sancho et moi on s'occupe des deux autres.
Pedro : Comme tu veux.
Les Olmeques arrivent en dessous des espagnols. L'attaque est rapide. Mendoza et Sancho tombent sur les Olmeques de derrière et quand celui de devant se retourne, Pedro lui tombe dessus. Les trois Olmeques sont groggys.
Tao : Bien joué !
Esteban : Bien joué Mendoza !
Mendoza : Sauvons-nous vite !
Les héros partent en courant. Les Olmeques se relèvent.
Olmeque : Ils sont là-bas.


Scène 19

La poursuite s'engage.
Sancho : Oh, ils sont à nos trou... ils sont à nos tr... ils nous suivent.
Mendoza : Vite dépêchez-vous !
Les héros prennent un escalier qui monte très haut dans la montagne.
Pedro : Plus ça va, plus on monte, Mendoza. On va arriver tout en haut de la montagne. Tu penses qu'il y a une sortie ?
Mendoza : Je n'en sais pas plus que toi, mais on n'a pas le choix.
Sancho : On te... on te suit.
Tao : Oh, j'ai oublié mon vase et mon encyclopédie, il faut que je les reprenne.
Esteban : On verra ça plus tard. Pour le moment, on s'enfuit d'ici.
Les héros sont au bout de l'escalier. Ils sortent de la montagne.
Pedro : Enfin !
Mendoza : Oh !
Esteban : Oh !


Scène 20

Les héros sont sur une corniche qui surplombe toute la forêt. Le sommet de la montagne n'est pas très loin au dessus d'eux.
Mendoza : Regardez ! Là-haut ! C'est ça qui s'appelle le bouclier fumant.
Pedro : Ha peut-être bien. Mais ... mais le plus important c'est de savoir où on va aller maintenant.
Mendoza s'approche du bord de la corniche et regarde la forêt.
Mendoza : Oh ! Tao !
Tao : Oui ?
Mendoza : Regarde !
Tao : Oh !
Mendoza : Tu ne devines pas ? Tu te rappelles les premières ruines où le condor a fait son atterrissage forcé ?
Esteban : Hein ?
Tao : Oh oui bien sûr mais c'est pas possible.
Esteban : Tu veux dire que tu les vois, ces ruines, toi ?
Mendoza : Non, je ne les vois pas mais je les sens. J'ai l'habitude de calculer la position des étoiles, même en plein jour. Mais vois-tu, à en juger par la forme des montagnes tout autour, par la direction du fleuve, c'est là-bas que nous avons trouvé le premier manuscrit. C'est à une journée de marche d'ici.
Esteban : Pourtant on a marché des jours et des jours depuis. Je comprends pas.
Pedro : Autrement dit, ça fait des jours entiers qu'on marche en rond dans la jungle ? Ah bah ça c'est malin, alors. Tu vois un peu le circuit qu'on a fait ?
Sancho : Mais c'est le m-m-manuscrit qui nous a embo-bo-bo... embrouillé.
Mendoza : Nan. Il y a une autre explication, beaucoup plus intéressante.
Sancho : Quoi ?
Pedro : Est-ce que tu veux bien nous expliquer ?
Mendoza : Mais réfléchissez donc un peu ! Ca ne peut signifier qu'une seule chose, c'est que les cités d'or se trouvent tout près d'ici.
Sancho : Co-co... comment ?
Pedro : Hein ? Tout près d'ici ?
Esteban : Hein ?
Mendoza : Le dernier repère que nous a donné le manuscrit, c'est la montagne du bouclier fumant. Le fait que cette montagne se trouve à une journée de marche des premières ruines ...
Esteban : Hum... Alors elles seraient quelque part autour des ruines ?
Mendoza : C'est tout à fait possible, oui.


Scène 21

Des cris stridents arrivent par l'escalier d'où sont venus les héros.
Pedro : Ils arrivent, Mendoza. Et ils sont nombreux, on dirait.
Tao : On ne peut rien faire. Ce n'est même pas la peine d'essayer de redescendre.
Une véritable horde d'Olmeques montent les marches à toute allure.
Mendoza : On a pas le choix. Il faut être courageux. Nous allons les suivre et faire ce qu'ils nous demandent.
Sancho : Mendo-do...
Esteban : Mais ... on vient à peine de leur échapper.
Mendoza : Je sais, Esteban. Mais sois courageux ! Si nous arrivons à découvrir ce qu'ils font, dans cette base, nous réussirons peut-être à en tirer quelques indices sur les cités d'or.
Esteban : J'espère.
Les Olmeques arrivent.

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Créée le 27 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.