Episode 32 : L'offensive des Olmeques


Scène 1

C'est la nuit. Une longue file d'Olmeques sort du bouclier fumant. Calmeque est assis sur une chaise à porteurs.
Calmeque : Pour assurer la survie de notre base, allons anéantir ce maudit village maya.


Scène 2

Dans la forêt, les enfants sont seuls.
Esteban : Tu crois que Mendoza et les autres ont réussi à s'enfuir ?
Tao : Oh, s'ils ne sont pas encore là, ça c'est peut-être mauvais signe.
Esteban : Dépêchons-nous !


Scène 3

Alors qu'ils marchent dans la montagne, Esteban et Zia voient quelque chose devant eux et courent se cacher.
Esteban : Ho !
Tao les rejoint.
Tao : Qu'est-ce qu'il y a ?
Esteban : Chut !
Tao regarde derrière le rocher. Un homme est assis. Il se lève.
Tao : Oh la la, il vient par ici.
L'ombre se rapproche ... puis s'éloigne. Tao fait malencontreusement tomber un caillou. L'homme se met alors à tater avec sa main ce qu'il y a derrière le rocher. Il tombe sur le visage de Tao qui se retient de crier. Pas pour longtemps.
Tao : Ah !
L'homme a un mouvement de recul. Les trois enfants s'enfuient en courant. L'ombre les poursuit.


Scène 4

Les enfants rentrent dans une forêt.
Tao : Dépêchez-vous !
Soudain une autre ombre leur barre le passage. Ils sont pris au piège.
Zia : Esteban !
La première ombre se rapproche.
Tao : Esteban, qu'est-ce qu'on fait ? On est coincé !
L'ombre devant eux se met à parler.
Gomez : Comment ça, Esteban ?
Esteban : Oh !
Le nuage qui était devant la pleine lune s'écarte. On peut y voir clair. C'est Gomez qui barre la route aux enfants.
Esteban : Gomez !
Zia : Oh !
Tao : Oh ça alors, mais l'autre là-bas, ce ...
Le capitaine Gaspard sort de buissons.
Gaspard : Commandant Gomez ! Ah vous les tenez !
Tao : Oui, c'est Gaspard !
Gaspard : Ah ah ah ah ! Tiens, tiens, tiens, tiens, tiens, Esteban !


Scène 5

Les enfants et les deux militaires discutent autour d'un petit feu dans la montagne.
Tao : Oh, j'ai été drôlement surpris de vous voir. Parce qu'on vous croyait morts, vous savez ? Non, mais on vous croyait vraiment morts.
Gaspard : Sans blague ? Tu crois qu'on créverait si facilement ? On se laissera pas faire tant qu'on aura pas réussi à mettre la main sur les cités d'or.
Tao : Ah, vous, on peut dire que vous êtes têtus.
Gaspard : Tu ne t'imagines tout de même pas que c'est pour admirer le paysage qu'on est venu à pieds depuis le pays inca.
Esteban : Et maintenant que vous nous avez refait prisonniers, vous allez sans doute nous livrer au gouverneur Pizarro.
Gaspard et Gomez baissent les yeux et se jettent un coup d'oeil.
Gomez : Oh non ! Depuis que la dernière fois que nous nous sommes vus, nous avons déserté l'armée.
Gaspard : Il aurait eu beaucoup trop de choses à nous repprocher. On pouvait pas retourner auprès du gouverneur Pizarro.
Gomez : A propos de notre dernière rencontre, j'aimerai que vous me parliez de ce grand condor.
Esteban : Hum, hum. Vous savez à quel point il peut être dangereux si les Olmeques s'en emparent.
Gomez : Hum, hum ... Hum, hum. Et Mendoza, il n'est plus avec vous ?
Tao et Esteban : Hein ?
Gomez : Il est toujours dans les parrages ?
Gaspard : Eh ben alors, t'entends ? Réponds !
Esteban : C'est que Mendoza ...
Zia : Il est mort !
Tao et Esteban se retournent vers Zia.
Tao : Oh !
Gaspard : Mort ?
Zia : Oui, les Olmeques les ont arrêtés tous les trois, Pedro, Sancho et lui. Ils les ont tué de manière horrible.
Esteban : Oh !
Tao : Oh oui, sur un grand bûcher, même.
Zia : Oui, un grand bûcher.
Gomez : Il est mort ?
Gaspard : C'est pas pour dire, mais il avait beau être un ennemi, c'était un homme remarquable, hein, commandant ?
Les enfants se regardent et échangent un clin d'oeil.
Esteban : Oui, je suis bien d'accord, et c'est pourquoi il faut absolument venger sa mort.
Tao : Et la seule façon, c'est de reprendre le grand condor aux Olmeques.
Gaspard : Ouais ! Allons-y !
Gomez lui met sa main sur sa bouche.
Gomez : Tais-toi, Gaspard ! He bien, d'accord. Nous allons vous aider à le récupérer.
Esteban : Vraiment ?
Gomez : Mais ne vous faites pas d'illusions, ce n'est pas à cause de Mendoza. Je n'ai jamais eu qu'un but, toujours le même, je veux les cités d'or.
Gomez se lève et montre une chariole aux enfants.
Gomez : On a presque tout perdu sauf ça. On a eu du mal à l'ammener, mais ça servira.
Les enfants : Oh !


Scène 6

Dans le village maya, tout le monde est rassemblé autour de Papacamallo.
Viracocha : Pardonnez-moi ! Je ne savais pas. Comment pouvais-je savoir que Zia était la fille de Papacamallo ?
Maïna : Zia ignore tout, puisqu'ils sont parti sans que je puisse la prévenir. Il faut les rattraper tout de suite, je vous en prie.
Mendoza : Laissez-nous vous accompagner ! A vous seuls, vous ne pourrez jamais vaincre les Olmeques. Nous pourrons vous être utiles.
Viracocha : Comment voulez-vous que je vous fasse confiance maintenant ?
Mendoza : Vous avez raison, mes amis se sont mal comportés, mais c'était par sottise. Il faut tourner la page.


Scène 7

Viracocha sort de la maison. De nombreux hommes attendent.
Viracocha : Allons montrer aux Olmeques le courage des mayas !
La foule : Hourra !
Maya : Les Olmeques attaquent ! Ils sont là ! Les Olmeques attaquent !
Mendoza : Quoi ?
Mendoza se précipite pour voir ce qu'il en est.


Scène 8

Du haut d'une petite colline, Mendoza peut voir trois lignes de feu, les torches des Olmeques, converger vers le village. Viracocha le rejoint.
Mendoza : Les chiens ! Nous sommes complètement cernés.


Scène 9

Les Mayas construisent une haute palissade en bois entre deux falaises. Les trois espagnols aident les villageois.
Mendoza : Il n'y a qu'une chose à faire, nous allons condamner ce passage et empêcher les Olmeques d'entrer. Vite, dépêchons-nous !


Scène 10

Dans les rangs des Olmeques.
Calmeque : He he he ! L'heure du châtiment a sonné. Depuis le temps qu'ils préparent leur révole, ces mayas, nous allons les écraser une fois pour toute. En avant, par Menator !


Scène 11

Dans la maison de Papacamallo, Maïna reste seule avec son père.
Papacamallo : Les Olmeques arrivent. Je suis prêt à combattre aussi.
Maïna : Ce n'est pas nécessaire, ne vous inquiétez pas. Tout le village est prêt à livrer bataille. Et nous avons demandé des renforts aux autres villages de la région.
Papacamallo : Oh, personne n'enverra de refort. La puissance des Olmeques leur fait trop peur.
Maïna : Oh ! Oh Esteban ! Zia ! Tao ! Mes amis ! Mes chers amis !


Scène 12

La palissade est terminée. Les mayas attendent l'offensive des Olmeque. Celle-ci arrive. Les Olmeques envoient des lances et des flèches sur les mayas postés en haut de la palissage. Un défenseur se lève pour essayer de lancer une flèche, mais une lance le contraint à se rebaisser.
Mendoza : Ne relevez pas la tête !
Les Olmeques passent à l'assaut de la palissade. Ils grimpent facilement. Les mayas, par leur position en hauteur arrivent à les repousser.


Scène 13

Le docteur et Marriche sont au fond du trou du condor et examinent l'objet volant.
Le docteur : Oh, quelle splendeur, vraiment Marinche. Je ne vous cacherai pas que ça me fait quelque chose de l'abandonner aux Olmeques.
Olmeque : Hum ?
Le docteur : Hop ! Non rien.


Scène 14

Du haut du trou, des Olmeques envoient des cordes au fond.
Général : Une fois les cordes bien accrochées, tirez de toutes vos forces. Je n'arrive pas à comprendre comment une statue d'or aussi énorme a bien pu tomber dans ce trou. Les cités d'or dont on parle tellement est-ce qu'elles ne seraient pas tout près d'ici ? Hum ?
Une boule de feu passe entre les arbres pas loin du groupe d'Olmeques.
Général : Oh !
Une autre boule de feu passe entre les arbres.
Olmeque : Mais quelle est cette lueur ?
Sur un arbre, Gaspard est assis sur une branche et tient un bout de bois enflammé dans la main, au bout duquel une pierre est attachée avec une corde.
Gaspard : He he he !
Il enroule la petite corde autour d'une liane tendue entre deux arbres et lâche tout.
Gaspard : Allez, hop là !
Le simple poids de la pierre entraîne alors le bâton vers le bas. De loin, on ne voit qu'une boule de feu.
Général : C'est dans ces arbres, là-bas. Allez voir !
Les Olmeques commencent à se diriger vers la forêt, mais une autre lueur arrive de la forêt droit sur les Olmeques.
Général : Hum, qu'est-ce que c'est ?
La chariole déguisée en gros monstre pourvu de 5 torches se rapprochent. Les Olmeques prennent la fuite. D'aucuns tombent dans le trou du condor. Les enfants sortent de derrière le monstre et commencent à descendre vers le condor en s'aidant des cordes.
Gaspard : Ha ha ha ha ha ! J'espère que ça leur a plu.
Général : Mais rattrapez-les, bandes d'imbéciles !
Les Olmeques se lancent à la poursuites des enfants, mais n'osent pas se rapprocher du monstre en flammes.
Général : Qu'est-ce qu'il y a ?
Le général va voir de ses propres yeux le monstre.
Général : Oh !
Les torches s'éteignent.
Général : Allez-y !
Les Olmeques se précipitent à l'assaut du trou. A ce moment, ce qui était le monstre explose.


Scène 15

Au fond du trou.
Le docteur : Tu as vu ?
Marinche : De quoi parles-tu ?


Scène 16

Les enfants arrivent au niveau du condor.
Marinche : Esteban !
Le docteur : Mais comment, diable, êtes-vous arrivés jusqu'ici ?
Esteban : Marinche ! Le docteur ! Oh !
Un petit groupe d'Olmeque arrive en courant.
Gaspard : Vas-y, Esteban, occupe-toi du condor ! Je me charge des autres.
Gaspard se précipite vers les Olmeques en tirant son épée.
Gomez : A nous ! Bande de gnomes !
Gomez se dirige, quant à lui, vers d'autres Olmeques.
Esteban : He bien allons-y !
Les enfants se dirigent vers le bec du condor. Au passage, Tao envoie un Olmeque au tapis.
Tao : Allez ouste !
Marinche essaie de les retenir.
Marinche : Attendez ! Où allez-vous ? Qu'est-ce que vous êtes venus faire ici ? Pourquoi êtes-vous là ?
Tao : Parce que le grand condor il est à nous et pas à vous !
Tao repousse Marinche qui tombe à terre.
Marinche : Ah ! Qu'est-ce qu'il a voulu dire ?
Le docteur : Pourquoi est-ce qu'ils montent dessus ? Comment veux-tu que des enfants, des enfants, arrivent à déplacer une statue aussi énorme que ça ?
Gomez est toujours aux prises avec trois Olmeques.
Gomez : Dépêche-toi, Esteban ! Ne perd pas de temps ! Oh la !
Gaspard aussi se bat contre des Olmeques.
Gaspard : Ah, mais c'est qu'ils sont obstinés ! Obstinés et nombreux ! Alors, Esteban, t'y arrives oui ou non ?
Les enfants sont dans la cabine de pilotage.
Esteban : Y'a pas assez de lumière, y'a rien à faire pour décoller.
Gaspard : He bah s'il faut attendre que le soleil se lève ... (aux Olmeques) D'accord les gars, on va avoir le temps de discuter encore un petit peu.
Le ciel s'éclaircit. Esteban lève les bras au ciel.
Esteban : Oh je t'en prie, soleil, dépêche-toi de te lever ! Apporte-nous ta lumière, soleil !
De nombreux Olmeques commencent à descendre dans le trou.
Esteban : Oh ! Voilà Gaspard et Gomez qui reviennent.
Gaspard et Gomez, tout en se défendant, se rapprochent du bec du condor.
Gaspard : Commandant, montez dans le grand condor, moi, je m'occupe d'eux. Tu m'énerve, toi ! Voilà, t'es content maintenant.


Scène 17

Le soleil se lève. Tout le monde arrête de se battre, et les Olmeques stoppent leur descente dans le trou.
Gaspard : Hein ?
Esteban : C'est bon, allons-y !
Esteban enfonce l'emblème du soleil. Le nez du condor se redresse faisant tomber les Olmeques qui étaient dessus. Gaspard et Gomez essaient de rejoindre la cabine.
Gaspard : He he he ! Ah ! Oh oh !
La vitre de la cabine se ferme avant que les deux militaires aient pu rentrer. Gaspard s'écrase la figure contre la vitre.
Gaspard : Qu'est-ce que ça veut dire ?
Tao : Ho ! Le pauvre Gaspard.
Esteban : Allez, envole-toi, grand condor !
Esteban tire le manche. Le condor déploie ses ailes.
Marinche : Est-ce que je deviens folle ? La statue se remet à bouger !
Le docteur : Diable !
Le condor s'illume et s'élève dans les airs.
Le docteur : Mais il vole, ma parole.
En haut du trou.
Général : Quel est ce bruit ? Que se passe-t-il ?
Le condor sort du trou. Les Olmeques sont effrayés.


Scène 18

Le condor vole maintenant haut dans les airs.
Tao : Ouais ! Bien joué ! Oh !
Esteban : Hein !
Gaspard et Gomez sont toujours collés à la vitre du condor.
Esteban : Oh, l'ennui avec ces deux là couchés juste devant mes yeux, c'est que j'y vois du tout.
Le condor pique vers une forêt.
Gaspard : Oh !
Gaspard tape sur la vitre et essaie de dire quelque chose.
Esteban : On n'entend rien !
Gaspard se baisse pour permettre à Esteban de voir. Mais il est trop tard le condor rase les arbres. A la sortie de la forêt, les deux militaires ne sont plus sur le condor.
Tao : Oh ! Oh regarde là, Esteban !
Esteban : Hein ?


Scène 19

Tao montre à Esteban les deux militaires, accrochés à un arbre.
Gaspard : Gne ! Gne ! Ouah ! Au secours !
Esteban : Désolé, mais on continue sans vous.
Gaspard : Maudits petits ingrats, nous faire ça à nous, alors qu'on vous a sauvé la vie ! Bande de sales gamins !
Le condor s'éloigne.
Gaspard : A votre avis, commandant Gomez, qu'est-ce qui faut faire maintenant ?
Gomez : He bien, si nous commencions par descendre de cet arbre ?
Gaspard : He ? Ha bah c'est une bonne idée.
Gomez : Et puis nous reprendrons notre poursuite. Vraiment, ces enfants m'intriguent. Le destin semble les mener inexorablement vers les cités d'or et ils se tirent de toutes les situations.


Scène 20

Au loin, une fumée noire monte dans le ciel.
Zia : Esteban ! Voilà le village de Maïna.


Scène 21

Au village, les Olmeques attaquent maintenant avec des flèches enflammées. Le village brûle. La palissade brûle aussi. Les mayas, épée à la main, se mettent en place derrière la palissade.
Sancho : Pedro !
Pedro : Cette fois, je crois que c'est la fin.
Mendoza : Et Esteban qui n'arrive toujours pas. Pourvu que le condor ait réussi à s'envoler de là-bas.


Scène 22

La palissade a cédé.
Calmeque : He he he he he ! Les misérables. Comment ont-ils osé s'en prendre aux Olmeques ? Brûlez et détruisez tout ! Pas de quartiers ! Masacrez les habitants !
Les Olmeques chargent. Les Mayas foncent à l'assaut.


Scène 23

Dans la maison de Papacamallo. Papacamallo se relève.
Papacamallo : Oh !
Maïna se précipite vers lui.
Maïna : Oh ! Oh père ! Est-ce prudent ?
Papacamallo : Si nous ne réagissons pas, ils détruiront le village. Je crois que la situation est assez grave pour que les femmes et les malades se battent.
Papacamallo prend une épée et sort de chez lui. Il peut voir le village en flammes.
Papacamallo : Oh !
Dans le village, Mendoza se bat contre trois Olmeques. Pedro et Sancho courent en portant un tronc à hauteur de poitrine.
Pedro : Tu es prêt, Sancho ? On y va.
Sancho : Allons-y !
Pedro : Et hop là !
Les Olmeques, plus petits que les hommes, sont assomés par le tronc qu'ils recoivent en pleine tête. Papacamallo se dirige vers le village.
Maïna : Père !


Scène 24

Le village brûle.
Maya : Mes amis, nous sommes perdus, la grange est en flammes, le village brûle !
Viracocha : Ho non !
Un Olmeque se précipite vers Viracocha, mais Papacamallo le tue avant.
Viracocha : Mettez-vous en sécurité !
Papacamallo : Je suppose que nos voisins n'ont pas envoyé de renfort.
Viracocha : Les messagers que j'ai envoyé ne sont pas encore revenus.
Nouvelle charge des Olmeques.
Viracocha : Vous devez partir d'ici immédiatement avec Maïna. Je m'occupe de défendre le villge. Ne vous en faites pas, nous tiendrons.
Papacamallo : Non, je reste. J'ai collaboré au développement de ce village depuis le début. Le village du nouveau soleil est trop important pour que je l'abandonne maintenant.
Une flèche atteind Papacamallo. Viracocha se porte à son secours.
Viracocha : Papacamallo, vous êtes blessé ?
Viracocha pose son épée et retire la flèche de Papacamallo.
Viracocha : Oh non ! Vite vous autres, venez me donner un coup de main ! Papacamallo est blessé.
Mendoza : Comment ?
Olmeque : Ah ah ah ! Je l'ai eu ! C'est moi qui ai abattu le vieillard ! Je suis sûr que Menator, notre chef, me donnera une grosse récompense pour ça.
Sancho et Pedro écrasent l'Olmeque avec leur tronc et montent sur le bout de bois. Chacun à leur tour, ils appuient sur le tronc de tout leur poids, se basculant comme les gamins sur un tape-cul.
Pedro : He la voilà ta récomp...
Sancho : He sale brute ! He Olmeque va !


Scène 25

Le condor approche. Tout le monde lève les yeux.
Sancho : Oh !
Viracocha : Oh !
Mendoza : Hein ?
Mayas : Oh !
Mendoza : Esteban !
Sancho : Enfin le grand con-con... le grand con-con... le grand condor, le voilà !
Pedro : Maintenant, les Olmeques, vous allez nous payez ça, vous allez voir un peu !
Maïna : Le grand condor, c'est Esteban !
Viracocha : Oh ! Le grand condor s'approche du village, Papacamallo, regardez !
Papacamallo : Oh ?
Les Olmeques prennent peur. "Qu'est-ce que c'est que ça ?" "Un oiseau d'or". Le condor foncent à plusieurs reprises sur les Olmeques, les mettant ainsi en déroute. "Sauvons-nous !" "Ah au secours !" Resté à l'entrée du village, Calmeque voit ses troupes revenir vers lui en courant.
Calmeque : Mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi vous repliez-vous ? Mais enfin, vous avez déjà écrasé tous les mayas ?
Calmeque lève les yeux et voit le condor devant lui.
Calmeque : Quoi ? Le grand condor, il vole ?
A cause du souffle du condor passant au dessus de lui, Calmeque est mis à terre.
Calmeque : Marinche et le docteur. C'est à cause de leur trahison que nous sommes tombés dans ce piège. Ils ne nous ont pas dit que le condor pouvait voler.


Scène 26

Dans le condor.
Tao : Oh, c'est la vraie débandade, les Olmeques d'enfuient dans tous les sens. Oh, bien joué Esteban. Ils sont complètement morts de peur. Ils l'ont pas volé.
Esteban : Hum, hum. Assez joué. Maintenant allons chercher Maïna !

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Créée le 28 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.