Episode 33 : Le secret des cités d'or


Scène 1

La nuit tombe. Le condor a atterri au milieu du village. la vitre de la cabine s'ouvre et les enfants voient un attroupement.
Esteban : Oh !
Mendoza leur fait signe de la tête de venir.
Mendoza : Le chef du village a été blessé.
Les enfants se faufilent à travers les villageois pour aller voir le blessé. Maïna est auprès de Papacamallo.
Maïna : Oh !
Zia s'approche. Papacamallo ouvre les yeux et la regarde.
Zia : Mon père ! C'est mon père !
Tao : Quoi ?
Esteban : Hein ?
Zia s'agenouille près du blessé.
Papacamallo : Zia !
Zia se jette dans les bras de son père. Maïna s'écarte.
Zia : Oh ! Père ! Père !
Le père et la fille sont en pleurs.
Papacamallo : Zia ! Ma petite fille, Zia !
Zia : Je croyais que ... je ne vous retrouverai jamais.
Papacamallo : Zia !
Zia : Ho mon papa ! Mon cher papa !
Papacamallo : Mon enfant ! Quand Maïna m'a dit ton nom, qu'elle m'a raconté votre histoire, je ne pouvais le croire. Comment as-tu fais pour revenir ici, ma petite fille, mon enfant ? Pizarro t'avait entraînée avec lui, en Espagne. Ho, je sais combien tu as du souffrir, ma pauvre enfant. Ca a du être affreux.
Zia : Oh papa ! Papa !
Papacamallo : Zia !


Scène 2

Pichu se pose sur le toit de la maison de Papacamallo.
Pichu : Oh me voilà, moi. Oh...
Les six héros ainsi que Maïna et Viracocha sont au chevet de Papacamallo. Zia tient la main de son père.
Papacamallo : Ah, avec cette blessure, je ne guérirai pas.
Zia : Mon père, ne dites pas des choses pareilles !
Papacamallo : Ecoute-moi bien, Zia ! Ce que j'ai à te dire est très important. Si dieu m'a laissé vivre jusqu'à cet instant où je te retrouve enfin, c'est parce que sa volonté était que je puisse te transmettre le secret des cités d'or. Toute cette histoire a commencé il y a bien bien longtemps lorsque Pizarro a découvert le kipu d'or.
Zia : Oh !


Scène 3

Flash-back. Des cavaliers espagnols en armure chargent. "En avant !" Des incas se défendent. Mais ils ne peuvent rien faire contre les armes à feu.
Cavalier : C'est incroyable, il n'y a personne, le village est désert. Ils ont tous fuit.
Cavalier : Il faut les retrouver. Et surtout emparez-vous du prêtre Papacamallo ! S'il s'échappe, le gouverneur sera furieux.
En haut du temple, Zia, toute petite, regarde la scène et s'en va. Un soldat l'appelle.
Soldat : Attend ! Arrête-toi !
Zia : Oh !
Le soldat s'avance.
Soldat : Tu habites ce village, toi ? Tu connais tous les habitants ? Alors dis-moi où est caché le prêtre Papacamallo et ...
Zia : Ah ! Ah !
Soldat : Ah, je te conseille de répondre et tout de suite !
Le soldat brandit une épée.
Soldat : Parle gamine, si tu tiens à la vie !
Pizarro : Arrête !
Soldat : Mais ?
Pizarro est en bas du temple.
Soldat : A vos ordres, gouverneurs Pizarro.
Zia : Oh.
Pizarro : Epargne cette gamine ! On va la ramener avec nous. Je l'offrirai à son altesse la princesse Margarita. C'est un cadeau qu'elle appréciera, j'en suis sûr.
Zia enfant cherche à s'échapper, mais le soldat la retient.
Zia : Oh non !
Pizarro : Et le prêtre ? Ce Papacamallo ? L'avez-vous arrêté ?
Soldat : He bien, nous sommes en train de le rechercher.
Pizarro : He bien activez-vous ! Seul Papacamallo est capable de déchiffrer le message dissimulé dans le kipu d'or.


Scène 4

Au chevet de Papacamallo.
Zia : Mais alors, à ce moment là, personne ne se doutait que j'étais votre fille, ni Pizarro, ni ses soldats. A aucun moment entre Buna d'où ils m'ont enlevée et l'Espagne, ils n'ont soupçonné la vérité.
Papacamallo : Euh ... je t'ai cherchée partout.
Zia : Oh, papa !
Papacamallo : Le jour où les soldats ont fait irruption au village, j'étais en voyage. J'avais du me rendre dans un autre village où je devais aller. A mon retour, les autres m'ont tout raconté. Ceux qui avaient échappé au massacre me dirent que Pizarro t'avait enlevée. Pourquoi toi ? J'ai couru à ton secours. Je suis arrrivé au port de Thumbes. Mais le navire qui t'emportait quittait déjà le port. Oh mon enfant !
On voit Papacamallo, à l'époque, regardant les navires partir : "Zia ! Zia ! Zia !"
Papacamallo : J'étais désespéré et brisé. Je ne sais comment j'ai trouvé la force de me reprendre. Mais c'est dans l'action que j'ai vu la seule façon de ne pas te perdre. Je devais trouver moi-même les cités d'or avant Pizarro et les espagnols. J'ai quitté notre village ... j'ai pris la route ... j'ai franchi bien des montagnes ... traversé bien des rivières ... pays après pays ... village après village ... j'ai marché ... marché ... j'ai cherché ... et puis un jour ... je suis enfin arrivé au but que je m'étais fixé, j'ai trouvé l'entrée des cités d'or.
Mendoza : Hein ?
Pedro : Ho ?
Sancho : L'entrée ? Oh il a ...
Mendoza : Hum ...
Esteban : Mais alors l'entrée des cités d'or, vous pouvez nous dire où elle se trouve.
Papacamallo : Ah ... l'entrée des cité d'or ...
Viracocha : Non, pas devant les espagnols.
Sancho : Non, non, pourquoi ?
Pedro : Oh ben non.
Viracocha : Il n'en est pas question, je vous prie de sortir, excusez-moi.
Sancho : Non mais m-m-m-m-moi je vous trouve d-d-drôlement dur avec nous.
Pedro : Oh ben oui, c'est vrai, on s'est battu ensemble, quoi, depuis le début ...
Viracocha : Je sais, je sais, mais je vous le demande quand même.
Papacamallo : Ca ne fait rien. Qu'ils m'entendent, eux-aussi !
Sancho : A-a-alors.
Pedro : Ah bah ça c'est bien.
Papacamallo : Elles se trouvent à l'intersection des diagonales d'un carré formé par la montagne du bouclier fumant et des trois cités en ruines.
Mendoza : Oh !
Pichu : Repos... Reposez-vous !
Papacamallo : C'est vrai qu'elles sont belles. Là-bas, même les routes qui parcourent les cités sont en or.
Sancho et Pedro : He he he he he !
Papacamallo : Même le toit des maisons.
Sancho et Pedro : He he he he he !
Papacamallo : Tout est en or.
Sancho et Pedro : He he he he he !
Papacamallo : Mais n'oublie pas que dans le grand temple d'or se trouve un trésor inestimable. Il ne faut à aucun prix que ce trésor tombe aux mains des Olmeques.
Zia : Le trésor du grand temple d'or ...
Papacamallo : Et eux aussi ils cherchent les cités d'or, mais comme elles sont couvertes d'un voile de légende, ils ne se rendent pas compte qu'elles sont tout près.
Mendoza : On a souvent du mal à voir ce qui est trop près. C'est vrai.
Zia : C'est Olmeques, je ne sais pas grand chose sur eux, mais ils nous ont fait peur. Quel est le but qu'ils poursuivent et quelles sont leurs intentions ?
Papacamallo : Leur but, c'est le même que celui de tous les hommes, vivre et survivre. Mais s'ils s'emparaient du trésor qui se trouve dans le temple et le mettaient dans la tour de cristal du bouclier fumant, le monde serait en grand danger. Oui, en grand danger. Tu m'entends bien, Zia, mon enfant, il ne faut jamais que les Olmeques s'emparent de ce trésor qui nous est sacré.
Zia : C'est pour ça que vous êtes resté ici, dans ce village, vous étiez là pour surveillez les Olmeques. Oh. Oh ...
Zia prend la main de son père contre sa joue. Papacamallo pousse un dernier râle.
Zia : Ho ? Non ! Papa ! Mon cher Papa ! Oh ! Père !
Viracocha : Papacamallo !
Tout le monde sort de la maison, laissant Zia auprès de son père.
Zia : Oh père ! Père !


Scène 5

Dehors, c'est la nuit.
Sancho : Men...doza !
Mendoza : Quoi ?
Sancho : Il a m-m-même pas fini son histoire.
Pedro : Mais qu'est-ce qu'on va devenir maintenant ?
Mendoza : Oh ...
Mendoza regarde vers la maison.
Mendoza : De toutes façons, le grand trésor dont il parlait ne nous intéresse pas. La seule chose qui nous concerne vraiment, nous, c'est l'or.
Pedro : Hum, dans le fond, c'est vrai, puisque Mendoza le dit, c'est pas la peine se casser la tête.
Sancho : L'or avant tout.


Scène 6

Mendoza regarde les étoiles.
Mendoza : Voyons, si on observe cette étoile par rapport aux premières ruines, elle se trouve un peu à l'est. Mais par rapport aux secondes ?
Mendoza remarque Esteban, pas loin.
Mendoza : Esteban ?
Esteban tourne à peine la tête.
Mendoza : Mais que fais-tu donc ici ?
Esteban : Hein, c'est plutôt à moi de te demander ça, non ?
Tao : Hein, je parie qu'il est en train de calculer où est l'entrée des cités d'après les étoiles.
Mendoza : Oh, c'est pas interdit, non ?
Esteban : Comment peux-tu faire une chose pareille ? N'as-tu aucun respect pour la douleur de Zia ? Son père qu'elle venait à peine de retrouver.
Mendoza : Pardonne-moi, Esteban, mais la mort ne m'émeut plus.
Mendoza tourne les talons.
Esteban : Hum ... T'as vraiment pas de coeur.
Tao : Ah, je crois que tu as tort. Il a du chagrin aussi.
Esteban : Hein ?
Tao : Ah, je le comprends. Ca a été comme ça quand j'ai perdu mon père. Je me suis mis à construire des maisons dans les arbres, je pouvais plus arrêter. J'avais besoin de faire quelque chose ... pour survivre.


Scène 7

Au bouclier fumant devant le cristal, le général, accompagné du docteur et de Marinche, fait son rapport à Menator.
Menator : Comment une statue aussi énorme que le condor a-t-elle donc réussi à s'envoler ?
Général : Je n'en sais rien, nous avons été trompé. Inutile de demander par qui. Par ces deux menteurs, là, qui ne nous ont rien dit.
Le docteur : Mais je vous demande pardon.
Marinche : Oh, vous êtes injustes. Nous aussi, nous ignorions que le condor était capable de voler.
Général : Tais-toi ! Tout ce que tu dis n'est que mensonge, hein !
Menator : Ca suffit ! Au fond que ce grand oiseau soit capable de voler, ce n'est pas l'essentiel pour nous. L'important, c'est de découvrir des indices permettant de situer l'entrée exacte des cités d'or. Mais nous n'en avons aucun.
Menator regarde le cristal.
Menator : Mais la lumière baisse on dirait. N'est-il pas possible d'augmenter la puissance ?
Olmeque : Rien à faire. Nous avons déjà produit le maximum possible pour une journée.
Menator : Hum ...
Olmeque : Maître !
Menator : Qu'est-ce qu'il y a ?
Olmeque : Je viens de la réfrigération.
Menator : He bien ?
Menator va voir.


Scène 8

Dans la salle de réfrigération.
Calmeque : Que se passe-t-il ?
Olmeque : Ca ne va pas. Les cellules des sujets semblent être en décomposition.
Calmeque : Comment ? He bien, nous n'avons qu'à nous en débarasser. Allez !


Scène 9

Une cellule de réfrigération sort de la salle devant les yeux de Menator.
Menator : Calmeque !
Calmeque se précipite vers son maître.
Calmeque : Maître Menator !
Menator : Un problème ?
Calmeque : Nous ne disposons pas d'une énergie suffisante pour nos travaux maître. Nous ne pouvons maintenir la réfrigération.
Menator : Je sais, Calmeque. Malheureusement, je ne vois qu'un moyen de résoudre ce problème, c'est de produire davantage d'énergie. Seulement pour cela, nous aurions besoin de quelque chose que nous n'avons pas trouvé. Nous avons besoin du grand trésor que nos ancêtres ont si stupidement caché dans les cités d'or.


Scène 10

Dans la cuve d'évacuation des eaux, Teteola travaille. Le gardien l'appelle.
Olmeque : He toi ! Tu peux sortir de là. Allez ! Remonte ! Tes amis sont revenus.
Marinche : Regarde où ils ont fait travaillé Teteola !
Olmeque : Hum ... O je te conseille pas de te plaindre. Vous êtes en vie, c'est déjà bien.
Le docteur : Sale type ! Va tu te taire, hein ?
Teteola sort du trou.
Teteola : Marinche !
L'Olmeque arrive à peine au niveau du nombril de Teteola.
Olmeque : Hein ? C'est que c'est drôlement costaud, ça, vous savez. C'est pratiquement de l'inusable, ça, hein ?
Marinche : Mon pauvre Teteola, que t'a-t-il fait ?
Teteola : Marinche ! J'étais si triste.
Le docteur : Tu me le paiera !
Le docteur, Marinche et Teteola s'en vont.
Olmeque : Hi hi hi hi hi hi ! Ah c'est ce que nous verrons parce que la prochaine fois que vous serez dans le trou à m'aider à la place de votre ami, je vous réserve un accueil spécial. A la prochaine fois !


Scène 11

Le soleil se lève sur le village inca. Tout le village est réuni autour de la tombe de Papacamallo. Maïna et Zia sont à genoux et prient.
Viracocha : Mes amis, ne nous abandonnons pas à la tristesse ! Les Olmeques ne tarderont pas à nous attaquer. Et j'aimerais savoir ce qu'ils nous préparent.
Maya : Ils n'ont pas l'air de bouger pour l'instant.
Maya : Ils nous préparent sûrement une attaque surprise.
Maya : Les Olmeques ont des pouvoirs magiques particuliers. Même avec le grand condor, j'ai peur que ...
Viracocha : Silence ! Au lieu de nous décourager, essayons de réunir les autres villages ! Nous ne vaincrons les Olmeques que si nous sommes unis.
Maya : Mais c'est impossible.
Maya : Jamais les autres chefs n'accepterons de suivre.
Viracocha : Si ! Parce que je vais leur demander moi-même. Les Olmeques les oppriment eux aussi, et ils se joindront à nous.
Maya : Ah mais voyons !
Maya : C'est une perte de temps.
Esteban et Tao s'approchent de Viracocha.
Esteban : Heu nous ... nous voudrions vous aider.
Viracocha : Vous voulez m'aider ?
Esteban et Tao : Hum, hum.
Pedro : Eh, Esteban qu'est-ce qui te prend ?
Sancho : Mais de q-q-quoi il se mêle ?
Viracocha : Tu m'offres votre aide, alors qu'il n'y a pas si longtemps, je vous avais soupçonné, et tu m'as pardonné.
Esteban : Hum, hum.


Scène 12

Viracocha et les deux jeunes garçons arrivent près d'un village. Deux mayas leur barrent la route.
Tao : Ah !
Viracocha : Je suis Viracocha, vous me reconnaissez ? Conduisez-moi jusqu'à Chihowtohung, votre chef !


Scène 13

Devant Chihowtohung, entouré de deux conseillers.
Viracocha : Allez-vous donc continuer à trembler devant eux ? Ne vaut-il pas mieux nous révolter tous ensemble ?
Chihowtohung : Hum ...
Esteban : Pour combattre les Olmeques, nous avons un grand condor qui vole.
Tao : Il est fantastique.
Viracocha : Nous devons à la mémoire de Papacamallo qui vient de mourir, de nous unir une fois pour toute pour nous battre.
Conseiller : Je crois que tu as été conquis par l'enthousiasme de ces enfants. Les Olmeques sont trop puissants. La bataille est perdue d'avance. Vous ferez couler le sang pour rien.


Scène 14

Viracocha et les deux enfants sortent du village avec le chef.
Viracocha : Je t'en supplie, chef Chihowtohung, je t'en conjure, réfléchi encore.
Chihowtohung : Allez-vous en !
Le chef rentre dans son village.
Viracocha : Lui, au moins, je croyais qu'il allait se mettre de notre côté, mais je me suis trompé.
Tao : Oh, laisse-les tomber ! De toutes façons, ce ne sont que des lâches.
Esteban : Et bah tant pis, allons demander aux autres villages !
Les enfants partent, mais Tao revient en courant.
Tao : Oh, lâches ! Trouillards ! Dégonflés !


Scène 15

Devant le chef d'un autre village.
Viracocha : Je t'en prie, accepte ! Même si tu n'engages que la moitié de tes hommes.
Le chef reste imperturbable.


Scène 16

Devant l'entrée d'un autre village.
Maya : Allez-vous en ! Se battre contre les Olmeque est une folie.


Scène 17

Le soleil se couche. Viracocha et les deux enfants sont de retour. Tout le monde se précipite vers eux. Mendoza caché derrière une maison, écoute.
Maïna : Alors ?
Viracocha : Ils sont tous terrorisés par les Olmeques. Ca ne fait rien, tant pis pour eux, nous devrons nous battre seuls.
Esteban : Et nous, avec le grand condor, on va vous donner un coup de main.
Tao : Eh eh ! Vous allez voir la tête qu'ils vont faire, les Olmeques, je viens d'avoir une idée géniale.
Zia : Je veux me battre, moi aussi.
Esteban : Zia ?
Zia : Je veux respecter la volonté de mon père. Toute sa vie il a défendu les cités d'or contre les Olmeques, je dois continuer.
Maya : Elle a raison, il faut venger Papacamallo, il faut écraser les Olmeques.
Maya : Bon, cette fois ci, ils vont me le payer cher.
Maya : De toutes façons, plutôt mourir que de continuer à vivre dans la terreur.
Maya : Oui, absolument, il a raison.


Scène 18

Pedro et Sancho sortent de la maison derrière laquelle se cachait Mendoza. Ils portent de grands sacs.
Pedro : Mendoza ! Mendoza !
Mendoza : Quoi ? (tout bas) Qu'est-ce que vous faites ?
Pedro : (tout bas) Viens, Mendoza ! On peut s'en aller tout de suite, on a tout ce qu'il faut.
Sancho : On sait où sont les ci-i-ités d'or.
Pedro : He oui, et on a emprunté des vivres pour au moins un mois. Allez, dépêchons-nous et perdons pas de temps.
Mendoza : Idiots ! Imbéciles !
Mendoza, d'un coup de poing, envoie Pedro au tapis. Une claque suffit pour mettre Sancho dans le même état.
Sancho : Oh bah qu'est-ce que ...
Pedro : Oh bah dis-donc, t'as la pêche, hein !
Sancho : Mais pourquoi tu... tu... tu nous f-f-frappe, hein ?
Mendoza : Je n'ai vraiment pas été malin d'avoir engagé des seconds de votre espèce.
Esteban : Qu'est ce que tu dis, Mendoza ?
Mendoza : Hein ? Allez me remettre ça où vous l'avez trouvé ! Et dépêchez-vous! (à Esteban) Je parlais à Sancho et Pedro.
Mendoza s'avance devant les enfants qui n'ont rien vu de la scène.
Mendoza : Esteban, nous allons nous battre, nous aussi.
Esteban : Oh Mendoza ! Toi aussi tu vas te battre ?
Mendoza : Oui, je vais montrer à ces Olmeques comment les espagnols sont capables de faire la guerre.


Scène 19

Un cri au loin. Chihowtohung arrive en courant.
Chihowtohung : Viracocha !
Viracocha : C'est Chihowtohung !
Chihowtohung et Viracocha se retrouvent face à face.
Chihowtohung : Aussitôt après ton départ, j'ai expliqué aux hommes de mon village pourquoi tu étais venu et je m'étais trompé, Viracocha. Regarde !
Au loin, tout le monde peut voir de longues files de Mayas avancer vers le village du nouveau soleil.
Viracocha : Nous sommes prêts.
Chihowtohung : Il n'y a pas que nous, d'ailleurs. Regarde ! Le village de Balshi, celui de Bashani, toutes les tribus mayas qui vivaient dans la terreur des Olmeques ont décidé d'en finir et de se soulever.
Esteban semble content.
Esteban : Oh.

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Créée le 28 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.