Episode 34 : La guerre contre les Olmeques


Scène 1

Au petit matin, dans une cabane, Tao et Esteban sont en train de dormir. Pichu se réveille.
Pichu : Réveille-toi, il fait jour ! Réveille-toi, Tao ! Il fait jour, réveille-toi !
Tao : Oh non, laisse-moi, Pichu ! J'ai encore envie de dormir, moi.
Tao se redresse.
Tao : Esteban !
Esteban ouvre un oeil.
Esteban : Hein ?
Tao : C'est bientôt le lever du jour.
Esteban : Ouais, je vais me lever.
Esteban se lève.
Esteban : Oh ! Hein ?
La couche à côté d'eux est vide.
Tao : Oh ça.


Scène 2

Zia est en train de mettre des fleurs sur la tombe de son père. Esteban et Tao arrivent en courant.
Esteban : Zia !
Tao : Zia !
Zia : Oh !
Elle se retourne et voit les deux garçons arriver près d'elle.
Tao : Oh, si Pichu ne m'avait pas réveillé, je dormirais encore.
Esteban : Oh, c'est vrai que le village n'a jamais été aussi calme.
Zia : Bien sûr ! Il ne reste au village que les femmes et les enfants. Tous les hommes sont partis.
Tao : Oh, nous allons avoir une journée très chargée.
Esteban : Oh oui. Tiens, au fait, raconte-nous ton idée géniale pour le condor et les Olmeques ! Qu'est-ce que tu comptes faire, hein ?
Tao : Ha, he he he he he ! On va équiper le condor avec une arme.
Esteban : Une arme ?
Tao : (à Zia) Oh oui, mais il faut que tu y travailles avec nous, on a besoin de toi.
Zia : Oh bien sûr.
Esteban : Mais euh... tu sais euh ... Zia veut peut-être ...
Zia : Tu es gentil, merci, Esteban. Mais il ne faut pas que je reste triste, ça mon père ne l'aurait pas voulu. Il faut que je travaille de toutes mes forces.
Le soleil se lève.
Tao : Ils ont dit que le lever du soleil serait le signal des Mayas.
Zia : Alors ça veut dire qu'ils vont attaquer maintenant.


Scène 3

Dans une forêt, juste à côté du bouclier fumant.
Viracocha : En avant ! Pour la paix des Mayas !
Chihowtohung : Le moment est venu de venger le peuple maya !
Viracocha : En avant ! Chargez !
Maya : Et suivez Viracocha, notre chef !
Les mayas partent à l'assaut du bouclier fumant.


Scène 4

Sur le bouclier fumant, l'attaque est repérée.
Général : Les villageois viennent nous attaquer. Attention !
Les mayas commencent à grimper sur la montagne. Certains arrivent au niveau des Olmeques et se battent au corps à corps. Viracocha regarde la bataille de loin.
Maïna : Viracocha, nos hommes se battent comme de véritables lions.
Viracocha : Hum, hum. Tu as raison, Maïna. S'ils continuent comme ça, nous arriverons même à triompher sans l'aide des trois espagnols.


Scène 5

Dans la forêt, de nombreux mayas sont en train de construire de grandes tours en bois, sous la direction de Mendoza.
Mendoza : Abattez tous les arbres que vous pourrez trouver ! Il nous en faudra beaucoup.
Pedro et Sancho sont en train d'abattre un arbre.
Sancho : T-t-tu p-p-pourrais au moins n-n-nous dire ce que tu comptes e-e-en faire.
Pedro : Oh, c'est vrai, au lieu de jouer au bûcheron, on ferait mieux d'aller s'occuper de trouver les cités d'or.
Mendoza : Enfin ! Allez-vous cesser de vous plaindre un jour ? Que voulez-vous que nous fassions d'autre actuellement ?
Sancho : Mais c'est t-t-toi même qui disais que les O-o-o-olmeques, c'était pas notre affaire.
Pedro : Bah oui. Tu disais que nous, ce qui nous intéressait avant tout, c'était l'or.
Mendoza : Ah oui, et vous vous pourriez vous en allez maintenant, sans remord, vis-à-vis d'Esteban ?


Scène 6

Le docteur, Marinche et Teteola sont devant Menator et Calmeque, dans la grande salle au visage sculté.
Marinche : D'après ce que nous ont rapporté les messagers de Calmeque, les forces ennemies sont trois fois plus importantes que celles des Olmeques.
Le docteur : Oui, la situation est nettement à notre désavantage je crois donc qu'il serait préférable de négocier avec les Mayas. Ensuite, on capturerait Esteban et ses amis sans laisser couler une goutte de sang.
Menator fait un signe de la tête à Calmeque, qui le lui rend.
Menator : Hum ...
Calmeque : Emmenez-les !
Aussitôt une dizaine d'Olmeques armés de lance encercle les trois personnages.
Calmeque : Jettez-les moi en prison immédiatement !
Le docteur : Mais que ... en prison ? Mais voyons ?
Marinche : Vous ne pouvez pas vous priver des conseils que nous avons à vous donner.
Calmeque : Mais pour qui se prend-elle cette aventurière de pacotille ? Menator n'a besoin des conseils de personne.
Le docteur : Oh, je vous en supplie, pardonnez-nous !
Marinche : Ecoutez-moi, maître Menator, dans votre intérêt ...
Calmeque : Assez discuté. Pour qui vous prenez-vous ? Emmenez-les !
Les trois personnages sont sortis de force de la pièce.
Menator : Apparemment Esteban et ses amis n'ont pas encore décidé de se montrer.
Calmeque : Non.
Menator : Donnez tous les ordres nécessaires pour que cette révolte soit écrasée sans pitié.


Scène 7

Sur le flanc de la montagne, les Olmeques reprennent l'avantage.
Viracocha : Tenez bon, mes amis, tenez bon ! En avant ! En avant Mayas !
Maya : A l'attaque !
Juste au dessus des échelles d'assaut, de petites ouvertures déversent soudain des torrents de boue sur les Mayas. L'assaut est repoussé. Viracocha grimpe à une échelle.
Viracocha : A l'assaut ! Suivez-moi !
Viracocha connaît le même sort que les autres et retombe à terre. Les Olmeques se remettent à lancer des javelots. Chihowtohung vient protéger Viracocha avec un bouclier.
Chihowtohung : Nous ne pourrons pas continuer comme ça, Viracocha, nos pertes sont déjà très importantes.
Viracocha : Il faut continuer d'attaquer sans répit !
Chihowtohung : Non ! Nos hommes sont fatigués. Il faut les laisser se reposer sinon nous allons tous les perdre.
Ce ne sont plus des lances que les Olmeques envoient, mais de grosses pierres maintenant.
Chihowtohung : Ah !
Les deux chefs mayas se replient avec leur troupe.


Scène 8

Tous les mayas sont hors de la zone de combat.
Maïna : Viracocha ! Tu n'es pas blessé ?
Viracocha : Non, Maïna. Comment vont les autres ? Que pouvons-nous faire ?
Maya : Je ne sais pas, cette muraille est inattaquable.
Maya : Oh, nous avons déjà eu trop de victimes, le moral des troupes est sérieusement en baisse.
Maïna : Pourquoi ne pas attendre l'arrivée de Mendoza et des deux autres ? Ils ont promis qu'ils nous aideraient, non ?
Viracocha : Tu sais, Mendoza a beau être intelligent ...
Maya : Oh !
Viracocha : Mais ... Que se passe-t-il ?
Tout le monde se retourne. Deux grandes tours d'assaut arrivent. Mendoza est au sommet de l'une d'entre elle.
Mendoza : Ah ah ah ! He bien, que dites-vous de mes tours d'assaut ?
Viracocha : C'est une idée fantastique ! C'est toi qui les a inventées, Mendoza ?
Mendoza : Non. Ce genre de machine de guerre existe depuis très longtemps en Europe.
Maya : Ils ont de bonnes idées en Europe.
Maya : Pour ce qui est de faire la guerre, ils sont très forts, ça on le savait.
Mendoza : Ha ha ha ha ha ha ha ! Allez mes amis, montez !
Les Mayas se précipitent vers les tours.
Mendoza : En avant ! Sus aux Olmeques !
La foule : Hourra !


Scène 9

Gaspard et Gomez arrivent en vue du village maya.
Gaspard : Regardez là-bas, commandant ! Le grand condor !
Gomez : Ma parole, c'est donc ici que se cachent Esteban, Zia et Tao.
Gaspard : Quels ingrats tout de même. Quand je pense que nous leur avons si souvent sauvé la vie. C'est là toute leur reconnaissance à ces sales gosses ?
Gomez : Le village a l'air étrangement calme.
Gaspard : Boh, ce ne sont pas les habitants qui nous intéressent.
Gaspard et Gomez se remettent en route.


Scène 10

Sous les ailes et sous le ventre du condor, Tao a installé tout un tas de paniers.
Tao : Allez mes amis, encore quelques efforts.
Esteban : Il a complètement changé d'aspect, dis donc. Mais tu crois qu'il pourra décoller ?
Tao : He he he ! Ah ça nous verrons tout à l'heure.
Esteban : Il manque plus qu'un panier. T'es prête, Zia ?
Esteban se retourne et voit Zia dans une maison, avec toutes les autres femmes du village, et visiblement, il se passe quelque chose d'anormal.
Esteban : Zia !
Esteban se précipite.


Scène 11

Dans la cabane, c'est la panique. Gomez et Gaspard sont là et menacent les femmes avec leur épée.
Gaspard : Allez-vous vous taire ? Nous voulons juste nous emparer de la petite Zia, nous vous ferons pas de mal.
Les femmes ne se laissent pas faire : elles jettent de la vaisselle à la tête des deux agresseurs.
Femme : Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?
Femme : Que le diable t'emporte !
Esteban entre en courant, mais Gomez le tient aussitôt sous la menace de son épée.
Esteban : Oh ! Gomez !
Gomez : Tiens, tiens, comme on se retrouve !
Gaspard : Mais c'est Esteban ! Comment ça va ? Décidemment nous ne nous quittons plus depuis quelques temps. Des gens qui ne connaîtraient pas notre histoire pourraient croire qu'on s'entend bien.
Esteban : Avec de l'imagination.
Gaspard : Arrête donc de plaisanter, tu t'es déjà assez moqué de nous.
Esteban : Mais je n'avais pas le choix, Gaspard. Je ne pouvais pas vous faire rentrer à l'intérieur du condor.
Gaspard : Mais oui, mais oui. En tous cas, cette fois-ci, rien ne t'empêche de nous emmener avec toi aujourd'hui, n'est-ce pas, commandant ?
Esteban : Qu'est-ce que vous avez l'intention de faire à bord du condor ?
Gaspard : On veut repérer la position des cités d'or. Et tu vas nous emmener là-haut.
Esteban : D'accord.
Zia : Esteban !
Esteban commence a sortir, sous la menace de l'épée de Gomez. Au moment où le militaire passe un peu la porte, Tao se jette sur sa main et le mord si fort qu'il en lâche l'épée.
Gomez : Aïe !
L'enfant la ramasse et menace l'agresseur.
Esteban : Oh !
Tao : N'oubliez jamais de compter tous vos adversaires, commandant Gomez !
Zia : Esteban !
Gaspard tient Zia en otage.
Gaspard : He he he !
Esteban : Zia !
Gaspard : Ha ha ha ha ha ! A quoi bon essayer de résister ? Nous sommes les plus forts, compris ?
Gomez : Je te félicite mon cher Gaspard. Allons, maintenant, rend-moi mon épée gamin ! Dépêche-toi !
Gaspard : Tu entends ce que dis le commandant, Tao ? Rends-lui l'épée immédiatement !
Au moment où Tao va rendre l'épée, Gaspard reçoit un violent coup de bâton sur la tête, par derrière, à travers la fenêtre devant laquelle il se tenait.
Femme : Grande brute, tu l'as pas volé.
Zia et Esteban se jettent dans les bras l'un se l'autre.
Tao : Ah la situation est renversée, hein, Gomez ?
Gomez : Arrête, tu me fais peur !
Toutes les femmes, armées de bâtons, sautent sur les deux agresseurs pour les neutraliser.
Gaspard : Commandant Gomez !
Zia : Bien joué, Tao, tu nous as sauvés.
Esteban : Bravo, Tao.
Tao : Ah, vous savez, au fond, ce n'était qu'un jeu d'enfant.


Scène 12

Tao plante l'épée de Gomez entre les deux espagnols, attachés et adossés à un mur.
Gomez : Vas-tu arrêter de jouer avec cette épée, à la fin ?
Gaspard : Ne soyez pas si inhumains avec nous, desserrez les cordes !
Femme : Desserrer la corde ? A ça, pas question !
Femme : Quand on voit Mendoza, on a du mal à s'imaginer qu'il est espagnol comme eux.
Gaspard : Qu'est-ce que vous dites ? Vous connaissez Mendoza ? Mais voyons, Esteban, quand nous t'avons rencontré dans la montagne, tu prétendais qu'il était mort.
Esteban : Eh bien Mendoza est en parfaite santée.
Tao : Oui, et nous on est en retard. Les autres nous attendent, sûrement.
Zia : On peut partir tout de suite, non ?
Femme : Venez accompagnez les enfants ! Allez venez ! Venez !
Femme : Oh oui, allons-y ! Partons tout de suite ! Allons !
Tout le monde part, laissant Gaspard et Gomez tous seuls.
Gaspard : Ne nous laisse pas comme ça, Esteban ! Sois gentil !
Gomez : Hum ... he he he !
Gomez a un petit poignard dans la main et est en train de couper ses liens.


Scène 13

Esteban finit de remplir de cailloux un panier et monte s'installer aux commandes du condor.
Zia : Merci ! Merci à toutes de nous avoir aidé.
Femme : Au revoir et bonne chance !
Femme : Allez mettre les Olmeques en déroute !
Foule : Au revoir !
Esteban place l'emblème du soleil. Après une légère hésitation, le condor finit par s'envoller.
Esteban : J'ai peur que nous soyons trop chargés.
Zia : Au revoir mes amies ! Merci !
Femme : Oh les espagnols se sont échappés.
Gaspard et Gomez courent après le condor et arrivent à s'y accrocher de justesse.
Esteban : J'ai eu l'impression qu'on accrochait quelque chose.
Tao : Oh, ce n'est qu'une impression. Allez on est prêt à appuyer sur la gauche ?
Esteban : On y va !


Scène 14

Le condor vole maintenant au dessus de la forêt.
Tao : Destination le mont du bouclier fumant ! A nous les Olmeques.
Gaspard : Ah ah ah ! Vous êtes malin commandant !
Gomez : Tais-toi, imbécile ! Si jamais ils nous découvraient ?
Gaspard : Oh !


Scène 15

La bataille fait rage près du bouclier fumant.
Viracocha : Rapprochez la encore de la muraille !
Mendoza : Non ! Si nous approchons trop près, nous risquons de perdre la tour.
Une tour se rapproche néanmoins de la montagne.
Mendoza : Attention à vous ! Eloignez-vous !
De petites ouvertures crachent des flammes et mettent le feu à une des tours.
Viracocha : Oh !
Maya : Reculez la tour ! Reculez-la vite !
Viracocha : Ils ont mis le feu à la tour.
Mendoza : Décidemment cette montagne est pleine de pièges.
Pedro : Ah non d'une pipe ! Quand je pense à tout le mal qu'on s'est donné pour construire ces satanées tours.
Sancho : Et le grand c-c-condor, où il est ?
Pedro : Mais il n'arrive jamais quand il faudrait, celui-là.
Sancho tape Pedro du coude.
Sancho : Oh !
Pedro lève les yeux et voit l'oiseau se rapprocher.
Pedro : Hein ? He ben voilà qu'il arrive, le condor.
Mais c'est la déception.
Pedro : Ouais, misérable crétin, c'est un vrai condor.
Sancho : Et je je savais rien, moi.
La résistance des Olmeques se fait plus dure. Des flèches ne passent pas loin des deux compères.
Sancho : Fuy... fuy... fuyons !
Pedro : Mendoza, fuyons, on va se faire massacrer.
Sancho : Oui, f-f-fuyons !
Mendoza : Comment osez-vous encore me parler de vous, enfin ?
Olmeque : Quelle horeur, regardez là-haut !
Olmeque : Les dieux sont contre nous.
Olmeque : Mais quel est ce prodige ?


Scène 16

Le condor est là.
Mendoza : Tu tombe à pic, Esteban !
Le condor se rapproche des tours. Tout le monde peut maintenant voir les deux passagers clandestins.
Mendoza : Bon sang ! Gomez, c'est pas possible.
Pedro : Et Gaspard aussi, on dirait.
Sancho : Go... Go... Gomez et Gaspard !
Gaspard : Ah je viens de voir Mendoza !
Dans la cabine.
Esteban : Prêt Tao ? Maintenant tu peux y aller.
Tao : Bon, d'accord. On y va ! Hop !
Tao tire sur une corde. Les paniers installé sous le condor se renversent déversant les cailloux sur les Olmeques.
Gaspard : Oh qu'est-ce que c'est ? Mais qu'est-ce qu'ils font ?
Gomez : Changeons de côté !
Le bombardement de pierres fait des ravages dans les lignes Olmeques.
Esteban : Bien joué Tao ! T'as mis dans le mille !
Le condor fait un autre passage et déverse une fois de plus une pluie de pierres au-dessus du bouclier fumant.
Gaspard : Commandant Gomez, on va quand même restés suspendus comme ça ?
Gomez : Tu peux te préparer à te laisser tomber à terre.
Gaspard : Ah c'est ça ? Je me laisse tomber comme une pierre ?
Gaspard reçoit les cailloux que le condor lâche juste devant lui. Gaspard ne peut maintenir plus longtemps sa prise et accompagne les pierres dans leur chute. Un Olmeque amorti son arrivée au sol. Mais il est aussitôt entouré par d'autres.
Gaspard : Vous approchez pas de moi ! Oh ! Oh la la ! Ne me touchez pas ! Allez-vous en !


Scène 17

Sur la tour d'assaut.
Mendoza : Abaissez le pont levis ! A l'attaque !
Les mayas, grâce au pont levis, peuvent charger sur le bouclier fumant.
Mendoza : Ca y est ! Ca y est ! Les Olmeques prennent la fuite. Un quart d'heure de plus, et nous étions perdus.


Scène 18

Dans le condor.
Esteban : Oh, cette fois nous les avons fait fuir. Regarde-les, Tao ! Ils sont terrorisés.
Esteban fait atterir le condor sur la montagne. Gomez est obligé de lâcher prise.


Scène 19

Dans la salle du visage sculté, le général rend compte à Menator et Calmeque.
Général : Les ennemis ont réussi à pénétrer à l'intérieur de la base, Calmeque. Si nous ne les arrêtons pas, ils vont nous massacrer.
Calmeque : Misérable crétin que fais-tu là à me raconter de telles énormités au lieu de ... de retourner te battre jusqu'au bout ?
Général : Euh ... Euh ...
Le général s'en va.
Calmeque : Maître, vous avez entendu ?
Menator : Ne t'inquiète pas, Calmeque, le moment n'est pas pas encore venu. Nous ne sommes pas vaincus. J'attends d'abord ces enfants et leurs cellules qui sauveronts la race des Olmeques.
Calmeque : Mais les Mayas sont très nombreux et ils ont l'air déterminé.
Menator : Abruti !
Calmeque : Maître !
Menator : Est-ce que tu t'imagines que 20 ou 30 000 soldats mayas vont faire peur au grand Menator ? Pour qui me prends-tu ? J'ai un atout caché, moi ! Une puissance que tu ne soupçonnes pas ! Ha ha ha ha !


Scène 20

Près du condor.
Gomez : He bien ! J'ai vraiment cru que ma dernière heure était venu cette fois-ci.
Gaspard : Commandant ! Commandant !
Gomez : Gaspard ?
Gaspard : Ouah ah ah ! Vous êtes sain et sauf, commandant ?
Gomez : Je suis vraiment content de te revoir aussi, tu sais, Gaspard.
Gaspard : He ben moi aussi, commandant. Oh commandant, nous avons déjà failli mourir plusieurs fois, allons-nous en ! Oh, ces Olmeques sont répugnants avec leurs mains crochues et leurs horribles têtes.
Gomez : Pas question de partir. Cette montagne m'intrigue. Je veux absolument découvrir le secret qu'elle cache.
Gaspard : Quel secret ? Que voulez-vous dire, commandant ?
Gomez : Cette bataille entre Mayas et Olmeques ... même Mendoza et Esteban y participent. Les cités d'or pourraient se trouver tout près d'ici. Mendoza est un homme qui ne se bat jamais sans bonne raison.
Gaspard : Oh vous avez raison, il n'y a que les cités d'or qui permettent d'expliquer ça. Et c'est vrai que Mendoza n'a pas l'habitude de se battre pour rien. Les cités d'or sont près d'ici. Plus près encore qu'on le pense.
Gomez : La première chose, c'est de capturer Esteban. Ils sont forcément au courant de quelque chose. On leur tirera les vers du nez.
Gaspard : Hum.


Scène 21

A côté du condor.
Tao : Viracocha et certains soldats sont entrés chez l'ennemi. Ils ont disparu.
Esteban : Hum, hum.
Zia : Je me fais du soucis pour eux, Esteban.
Esteban : Mais de toutes façons, pour le moment, nous ne pouvons vraiment pas aller les aider. Ils sont entrés dans la base des Olmeques et tout ce que nous pouvons faire pour eux, maintenant, c'est prier.

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Créée le 28 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.