Episode 35 : Les Olmeques s'envolent vers les cité d'or


Scène 1

Les enfants sont près du condor.
Esteban : Alors, et maintenant ? Qu'est-ce qu'on fait, à ton avis, Tao ?
Tao : Oh, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? Si on était grand et fort, on pourrait se battre avec des épées. Je ne sais pas, moi. On pourrait essayer de se défendre.
Esteban : Ca fait pas mal de temps qu'on est là, à attendre. Tu crois que Viracocha a vaincu les soldats Olmeques ?
Tao : Ah, espérons-le, sinon c'est une vraie catastrophe.
Esteban : Oh ! Oh, comme je voudrais pouvoir aider les incas (sic), combattre à leurs côtés. Avoir l'impression de servir à quelque chose.
Tao : Oh ce n'est pas la peine de se sentir coupable. On a fait ce qu'on pouvait. Il ne reste plus qu'à attendre.
Esteban : Ho non, Tao ! On ne peut pas rester planté là ! Il faut trouver une idée.
Tao : Oh j'en aurais bien une, seulement ...
Esteban : Quoi ?
Tao : Oh, tu te rappelles, mon vase ? Celui que j'ai été obligé de laisser au village avec Pichu ?
Esteban : Ouais, bien sûr.
Tao : Eh ben la première fois que nous sommes arrivés au bouclier fumant, il s'est mis à briller comme s'il réagissait à la lumière de la tour de cristal. Je me demande bien pourquoi.
Esteban : Tu n'as pas compris, Tao, c'est pas du tout ce que je viens de te demander.
Tao : Attends ! En écoutant parler le père de Zia, j'ai repensé à mes ancêtres de l'empire de Mu. Après tout si les Olmeques recherchent le même but qu'eux, ils risquent de connaître le même sort. L'ambition du peuple de Mu était d'égaler la puissance du soleil. Ils y sont arrivé, mais leur nouvelle force les a détruit. Si maintenant les Olmeques y parvenaient ?
Une voix, au loin.
Gaspard : Tiens, tiens, tiens, voilà ces chers mignons ! Ah ah ah !
Esteban : Oh non, Gaspard et Gomez.
Tao : Oh, qu'ils sont collants !


Scène 2

Gaspard et Gomez sont auprès des enfants.
Gomez : Ecoute, Esteban, faisons la paix ! Les autres se battent, laissons-les faire ! Pendant ce temps là, nous pouvons aller jusqu'eux cités d'or.
Esteban : Et comment les trouverons-nous ?
Gaspard met la main sur son épée.
Gaspard : Oh ! Ne recommence pas à faire l'imbécile, s'il te plaît. Elles sont quelque part dans cette montagne, et tu sais où !
Tao : Hein ?
Esteban : Non, je ne sais pas.
Gomez sort son épée.
Gomez : Si les cités d'or ne sont pas dans les parages, pourquoi diable as-tu conduis Mendoza jusqu'ici ? Et pourquoi se bat-il ?


Scène 3

Quelque part sur le bouclier fumant.
Sancho : Eh Mendoza !
Mendoza se retourne.
Pedro : Tu sais, il faut pas nous confondre avec des chats. Eux, ils ont neuf vies, mais nous on en a qu'une, et moi je ne tiens pas à perdre la mienne.
Mendoza : Tu veux abandonner Esteban, Tao et Zia ?
Deux Olmeques, en ambuscade, sautent sur les trois espagnols. Mais ils sont morts avant d'atteindre le sol. Viracocha est auprès d'eux.
Viracocha : Bonne nouvelle mes amis. Nous avons réussi à vaincre le gros des troupes des Olmeques. Il n'y a plus qu'à capturer leur roi.
Maïna : C'est une grande victoire.
Mendoza : Vous n'avez pas vu Esteban et ses amis ?
Chihowtohung : Moi je les ai vus pendant les combats, tout à l'heure. Ils se sont introduits à l'intérieur de la base.
Mendoza : Ils devaient attendre auprès du grand condor.
Chihowtohung : Je vous assure que je les ai vus. Ils étaient avec des espagnols.
Mendoza : Oh ! Gaspard et Gomez !
Sancho : Quel serpent, celui-là ! On ne peut pas se permettre la plus petite minute d'inattention sans qu'il en profite.
Chihowtohung : Je ne suis pas intervenu, je croyais que ces hommes étaient vos amis.
Mendoza : Non, hélas, au contraire. Je dirai même que, dans une situation comme celle-ci, ils sont pires que les Olmeques. Allez, mes amis, venez avec moi !
Tout le monde part en courant.


Scène 4

Le petit groupe rentre dans la base des Olmeques et suivent un couloir, mais une porte se ferme devant eux. Mendoza tape sur la porte.
Mendoza : Esteban !
Mendoza se retourne vers les autres.
Mendoza : Est-ce qu'il n'y a pas un autre passage ?
Chihowtohung : Peut-être mais nous ne connaissons que celui-ci.
Mendoza : Bon. Nous allons faire un petit détour et tenter de repasser par la chute d'eau.


Scène 5

Gomez et Gaspard marchent dans les couloirs de la base Olmeques en compagnie des enfants.
Esteban : Mais enfin ! A quoi bon vous obstiner puisqu'on vous dit que les cités d'or ne se trouvent pas par ici ? Ecoutez-moi !
Gaspard : Mais ouais, c'est ça, c'est ça ! Tais-toi un peu et conduis-nous, tu veux ?
Ils arrivent à un embranchement.
Gomez : Regardez-moi ça ! C'est tout simplement incroyable !
Gaspard : Par la malepeste, si je m'attendais à trouver une ville à l'intérieur de cette montagne, c'est fabuleux, seigneur !
Gomez : Hum, capitaine Gaspard, j'ai comme l'impression que les cités d'or ne sont plus très loin. Nous touchons au but.


Scène 6

Le petit groupe poursuit son chemin. Soudain, un rire. C'est celui de Menator.
Les enfants : Oh !
Gaspard : Hein ?
L'image de Menator apparaît devant eux.
Menator : Sois le bienvenu, Esteban !
Gomez : C'est homme est-il le chef des Olmeques ?
Esteban : C'est lui.
Gaspard : Attendez commandant ! Je vais lui mettre la main dessus et l'interroger.
Gaspard saute sur l'image de Menator, mais elle disparaît pour réapparaître à côté. Gaspard n'a pas pu éviter le mur.
Menator : Ah ah ah ! Gros maladroit, je suis là, voyons.
Les enfants : Oh !
Gomez : Oh !
Gaspard : He, maudit sois-tu ! Attends que je t'attrape !
Gaspard saute une fois de plus sur l'image et atterit une fois de plus dans le mur. Menator apparaît cette fois un peu plus loin dans le couloir.
Menator : Coucou, je suis là.
Esteban : Faites attention ! Ne le suivez pas ! Il cherche à vous attirer dans un piège.
Gomez : Hum, nous n'allons tout de même pas refuser son invitation.
Gomez pousse les enfants.
Gomez : Allez, avancez, vous autres !
Gaspard cherche toujours à saisir Menator, mais en vain.
Menator : Venez par ici, suivez-moi. Ah ah ah !
Gaspard : Co... comment fait-il pour disparaître ?
Gomez : Allons, Gaspard, cessez donc de gaspiller vos forces.
L'image de Menator suit un couloir.
Menator : Venez ! Suivez-moi ! Suivez-moi tous !
Gomez : Laissons-nous guider par ce personnage ! Je suis suûr qu'il nous ammène dans un endroit intéressant.


Scène 7

Le petit groupe suit l'image de Menator.
Gaspard : Seigneur Gomez, croyez-vous que cet homme soit un sorcier ?
Gomez : Je n'en sais rien, Gaspard. Mais sorcier ou pas, nous le capturerons à la première occasion et lui ferons révéler où sont les cités d'or.
Esteban : Mais combien de fois faut-il vous répéter qu'il s'agit d'un piège ?
Tao : C'est vous qui allez vous faire capturer.
Gomez : Personne n'est infaillible. Il nous suffit d'une occasion propice et nous le tiendrons.


Scène 8

Au bout du couloir, le petit groupe arrive sur un gigantesque escalier en colimaçon qui descend tout au fond de la montagne. Ils s'arrêtent pour regarder.
Gaspard : On dirait que cet escalier descend jusqu'en enfer. Est-ce qu'on continue, seigneur Gomez ?
Gomez : vous avez peur ?
Gaspard : Hein, euh, oh ... bah voyez-vous, à vrai dire ... oui.
Gomez : Le meilleur moyen d'oublier la peur, c'est de se convaincre que l'or que nous cherchons nous attend là-bas au pied de cet escalier.
Gaspard : Ah, bien sûr quand on le prend comme ça.
Gomez : Allons ! Que la descente aux enfers commence !
Le petit groupe se met à descendre les escaliers, les enfants devant.


Scène 9

Dans une sale de la base, Menator et Calmeque suivent l'avancement du petit groupe dans les escaliers sur un moniteur vidéo.
Menator : Hum, le retour d'Esteban m'étonne. Je ne m'attendais vraiment pas à le revoir de sitôt dans cette base. Nous disposerons bientôt de cellules régénératrices.
Calmeque : Nous avons perdu beaucoup de soldats au cours de la bataille.
Menator : Leur sacrifice n'aura pas été inutile, Calmeque. Ils seront le symbole de la renaissance du peuple Olmeque. Notre civilisation va s'imposer au monde. Que nous importe au fond que la plupart de nos soldats aient été massacrés, puisque les élus, eux, pourront bientôt jouir de la vie éternelle ? Ne l'oublie pas !
Calmeque : Mais ?
Menator : Voyons, Calmeque, ne fais pas cette tête là, tu fais parti des élus, toi aussi tu vivras !
Calmeque : Ah je vais vivre pour l'éternité ! L'ennui ...
Menator : Que veux-tu dire ? De quoi parles-tu ?
Calmeque : L'ennui c'est que même si nous arrivons à utiliser les jeunes cellules d'Esteban et de ses amis, il nous reste à découvrir le grand héritage qui sommeille au coeur des cités d'or.
Menator : Mais justement ! Pourquoi t'imagines-tu que tous ces espagnols, le docteur, Marinche, Mendoza et les autres sont venus jusqu'ici ? Ces gens là sont des rapaces. Seul l'or a pu les attirer. Notre principal soucis a été de trouver des cellules régénératrices, mais eux, ils n'ont pensé qu'à l'or. C'est pourquoi je pense que ce que nous cherchons se trouve tout près de nous.
Calmeque : Mais comment savoir ?
Menator regarde l'écran de contrôle.
Menator : Nous allons leur tirer les vers du nez.


Scène 10

Dans les escaliers, Esteban et Tao échangent un regard complice. Au niveau d'un palier, Tao fait semblant de tomber. Les deux autres enfants vont se porte à son secours.
Tao : Oh !
Zia : Oh ! Tao ! Tao !
Esteban : Tao !
Tao : Ca va ...
Tao se relève mais se frotte la cheville. Gaspard vient le voir.
Gaspard : Ah bah, espèce d'animal, t'es pas blessé ?
Tao : Oh, si j'ai l'impression de m'être fait une entorse, j'ai mal au genou. Ohh !
Gaspard : Assez de gérémiades ! Debout, relève-toi et viens avec nous !
Tao donne un coup de tête dans le menton de Gaspard et Esteban le pousse en dehors des escaliers.
Tao : Hop !
Gaspard manque de faire une chute vertigineuse, il se rattrape à Gomez.
Gaspard : Ouah ! Au secours ! A moi !
Les trois enfants prennent la fuite ; ils descendent les escaliers à toute allure.
Esteban : Zia !
Tao : Oh, il a le menton drôlement dur !
Les espagnols sont vite de nouveau en sécurité sur les marches.
Gomez : Misérable imbécile !
Gaspard : Excusez-moi ...
Gomez : Attendez !
Gaspard et Gomez se lancent à leur poursuite.


Scène 11

En bas des escaliers, les enfants arrivent dans un couloir.
Gomez : Attendez ! Sans nous vous ne vous en sortirez pas vivants !
Les enfants arrivent au bout du couloir. Il est bouché. Derrière, les pas des deux espagnols se rapprochent.
Tao : Cette porte là, vite ! Allez-y !
Les enfants rentrent dans la pièce et referment la porte aussitôt.


Scène 12

Trop tard, les espagnols arrivent à rentrer.
Esteban : Ah !
Tao : Oh !
Gomez : Cette fois-ci, finie la comédie ! Nous n'avons plus envie de jouer à vous courir après.
Gaspard : (tremblant) Seigneur Gomez !
Gomez : Quoi donc ?
Gaspard : Il f-f-fait froid ici et cet endroit est b-b-bizarre.
Gaspard montre du doigt le mur.
Gomez : Hein ?
Dans le mur, des dizaines de cellules contiennent des Olmeques allongé. Gaspard va voir ça de plus près.
Gaspard : (effrayé) Ah !
Gomez : Qu'est-ce qu'il y a ?
Gaspard : Regardez seigneur Gomez, des cadavres partout ! Ah !
Gomez s'approche des cellules.
Gomez : Oh !
Gaspard : Nous sommes tombés sur un cimetière souterrain.
Les trois enfants rigolent.
Gaspard : Ca vous amuse ? Ca vous fait rire ?
Tao : C'est pas cimetière.
Esteban : Bien sûr que c'est pas un cimetière. Nous, on est déjà venu ici.
Gaspard : Que voulez-vous dire ?
Zia : Ah ah ! Ces corps ne sont pas des cadavres. Ils sont tout simplement endormis.
Gomez : Endormis ? Pourquoi dorment-ils dans ce froid ?
Menator : Pour survivre !
L'image de Menator apparaît juste devant un mur.
Gaspard : Ah te revoilà, toi, tu vas voir !
Gaspard se précipite vers l'image.
Gomez : Capitaine Gaspard !
Blam dans le mur.
Gaspard : Ouah ah !
Gomez : A quoi bon se jeter sur lui ? Il n'est pas vraiment dans la pièce, ce n'est qu'une illusion.
L'image de Menator apparaît juste à côté de Gomez.
Menator : Cette illusion s'appelle Menator.
Gomez : Dis-moi, Menator, es-tu bien le chef de cette tribu ? Es-tu le chef des Olmeques ?
Menator : Pas exactement.
Menator disparaît.
Gomez : Ah ?
Menator réapparaît devant le mur de cellules.
Menator : Je suis plus que leur chef, je suis leur roi. Et ceux qui dorment ici, ce sont les nobles de mon peuple, les élus. Seuls les élus auront droit à la vie éternelle. Ils reposent ici calmement en attendant le grand moment.
Gomez : Tu as bien dit la vie éternelle ?
Gaspard se relève en se frottant la tête. Menator va apparaître juste derrière Gaspard.
Menator : Il y a bien longtemps, déjà, une terrible guerre planétaire éclata. La plupart de l'humanité périt au cours des combats. Mon peuple fut décimé comme les autres, mais les survivants parvinrent à se réfugier dans les montagnes.
Tao : C'est la même légende que celle de mes anncêtres de Mu.
Menator : La terre entière était contaminée par les éclairs et les poussières venues du ciel. Nos ancêtres se cachèrent donc dans les profondeurs de la terre en attendant que le monde se purifie. Mais hélas, au cours de ces longues années d'attente, leur corps se mit peu à peu à subir une étrange mutation.
L'image de Menator disparait. Au fond de la pièce, des lumières s'allument laissant apparaître le vrai Menator, assis sur un trône.
Menator : Ils devinrent incapables d'assurer leur descendance. Stériles ! Mais nous ne voulons pas disparaître de la surface du globe. Et la seule façon d'y parvenir est de trouver le moyen d'accéder à la vie éternelle.
Esteban : C'est pour ça que vous avez besoin de nos cellules pour régénérer les votres !
Menator : Tu as parfaitement compris. Mais nous avons besoin d'autre chose.
Menator se lève.
Menator : Il nous faut aussi les cités d'or !
Gaspard : Vous avez dit les cités d'or ?
Gomez : Tu connais donc ces cités ?
Menator : Je les connais.
Menator regarde les enfants qui se lancent des regards inquiets.
Menator : Mais celui qui n'en possède pas la clé n'y peut pénétrer.
Gaspard : Oh bah qu'à cela ne tienne, on vous aidera à démolir les portes.
Gomez : Nous t'aiderons, Menator, tu n'as qu'à nous conduire jusqu'à l'entrée des cités d'or.
Esteban : Non, il ne faut pas ! Il ne faut pas ! Si le grand héritage devait par malheur tomber aux mains des Olmeques, ce serait la fin du monde.
Gaspard : Oh !
Esteban met la main devant la bouche.
Gaspard : Qu'est ce que tu nous racontes encore, toi ? On ne te parle pas d'héritage, qu'est-ce que c'est que ça ? On parle des cités d'or, à point c'est tout !
Menator : (dans sa tête) Ces enfants connaissent l'existence du grand héritage, ils savent donc où sont les cités d'or.
Gaspard : Nous t'aiderons, grand roi.
Menator : Eh bien soit. Suivez-moi ! Et emmenez ces enfants !
Esteban : Non ! Pas question de bouger d'ici !
Gaspard se saisit de Zia.
Gaspard : Hein !
Zia : Aïe !
Esteban et Tao ont un mouvement de réaction pour libérer Zia, mais Gomez porte la main à son épée.
Gomez : Ne nous oblige pas à utiliser la manière forte !
Tao : Ah vous n'êtes que des lâches ! Allez au diable !
Gomez : Avec plaisir ! D'ailleurs c'est au coeur de l'enfer qu'on trouvera l'or.
Gaspard : En enfer !
Gomez : Allez en avant ! Vers les cités d'or !


Scène 13

Sur la montagne du bouclier fumant, les trois espagnols et un groupe de mayas sont devant la grotte où les héros sont entrés pour la première fois.
Mendoza : C'est ici ! On peut entrer dans la base par cette ouverture.
Viracocha : Bien ! Allons-y !
Mendoza barre le passage à Viracocha.
Mendoza : Non Viracocha, il vaut mieux que vous nous attendiez ici. Je vais y aller avec Sancho et Pedro, nous attirerons moins l'attention.
Pedro : Que... que... Me-Mendoza !
Sancho : Les O-o-olmeques sont n-nombreux, ils vont n-nous tuer c'est sûr.
Pedro : Pourquoi ne pas y aller tous ensemble ? Euh, si on y va ensemble, on n'a rien à craindre !
Mendoza : Oui, mais je viens de vous dire qu'il ne faut pas éveiller les soupcons. De plus nos amis incas (sic) risqueraient de se perdre alors que nous, nous connaissons le chemin. N'est-ce pas mes amis ?
Sancho et Pedro font un léger signe affirmatif de la tête avant de se reprendre.
Sancho et Pedro : Non, non, non !
Mendoza se met en route.
Mendoza : Allez, allons-y !
Viracocha : Mendoza !
Mendoza : Hein ?
Viracocha : Soyez prudents et bonne chance !
Mendoza : Merci Viracocha.
Les trois espagnols s'enfoncent dans la base.


Scène 14

Mendoza, Sancho et Pedro arrivent au niveau de l'escalier que Tao avait trouvé.
Pedro : Mendoza !
Mendoza : Hum ?
Pedro : Pourquoi est-ce que tu te fais tellement de soucis au sujet d'Esteban ?
Sancho : Bah ouais, c-c-comme on sait où sont les c-c-cités d'or, on n'a plus b-b-besoin de lui.
Pedro : Je sais bien, au fond, c'est vrai, c'est mal de... de les abandonner, mais on a déjà pas mal risqué à cause de ces satanés gamins.
Sancho : Oui, ç-ç-ça suffit maintenant !
Pedro : On a qu'à partir.
Sancho et Pedro commencent à repartir en arrière.
Mendoza : Attendez !
Mendoza a sorti son épée.
Sancho : Oh !
Pedro : Mendoza !
Mendoza : Si je vous ai bien compris, vous voulez partir ? Très bien, vous partirez, mais je vous préviens, ce sera les pieds devant.
Pedro : Mais pourquoi tu te faches, Mendoza ? C'était une blague, une plaisanterie.
Sancho : Oui, il f-f-faut pas nous prendre au sérieux, tu sais ... on est ...
Pedro : Oh bah on va avec toi, bah on va le chercher.
Sancho : Es-s-steban ! Es-s-steban !


Scène 15

Les trois espagnols s'engagent dans les escaliers. Mendoza explique. "He he ! Remarquez, je comprends que mon attitude vous étonne. Quand j'ai rencontré Esteban, au début, à Barcelone, et qu'il a accepté de me suivre dans cette aventure, je ne pensais qu'à l'or. Je vous disais qu'une fois que j'aurais découvert les cités d'or, je n'aurais plus aucun besoin de ces enfants. Mais, au cours de ce long voyage, je me suis mis à les aimer. J'ai appris à les aider. J'ai pris l'habitude d'être là à leurs côtés, l'habitude de les avoir avec moi. J'ai fini par m'habituer à eux."


Scène 16

Menator, Gaspard, Gomez et les trois enfants arrivent dans la salle au visage sculté.
Menator : Allons, suivez-moi !
Le mur s'ouvre en deux, en plein milieu du visage.
Menator : N'ayez crainte ! Il n'y a aucun danger si vous restez avec moi.
Gomez : Cette porte, est-ce que c'est ça l'entrée des cités d'or ?
Menator : Au delà de cette porte, oui, c'est là que se trouvent les cités d'or.
Esteban : Ah tu mens ! C'est un piège ! Les cités d'or ne sont pas dans cette direction là.
Menator : Hum ? Ha oui ? Alors dis-nous où elles se trouvent puisque tu es si bien renseigné.
Esteban : Ben euh ...
Gaspard : Ne l'écoutez pas, celui-là ! Il fait toujours l'intéressant, même quand il ne sait rien.
Gomez : J'aimerais te poser une question, Menator.
Menator : Je t'en prie.
Gomez : Si nous venions avec toi et que nous découvrions les cités d'or, j'aimerais savoir ce que tu comptes faire exactement ensuite ?
Menator : Que veux-tu dire étranger ?
Gomez : Je veux parler de l'or. Que comptes-tu faire de tout cet or, grand roi ?
Menator se met à rire.
Gomez : Explique-moi ce qui t'amuses tant !
Menator : Ta question m'amuse. He he ! Tu sembles persuadé que cet or m'intéresse et que c'est lui le but de mes recherches. Crois-moi, c'est avec joie que je vous abandonne tout l'or que vous voulez. Ah ah ah !
Gaspard : Ah, c'est ce que j'appelle une négociation finement menée.


Scène 17

Zia arrive à se libérer des mains de Gaspard et les deux garçons repoussent violemment Gomez de la tête.
Menator : Vous êtes stupides ! Ne les laissez pas s'échapper !
Les enfants passent la porte de la pièce mais s'arrêtent. Devant eux, Calmeque et une dizaine d'Olmeques. Derrière, les deux espagnols.
Gaspard : Allez-vous cesser de nous faire tourner en bourrique ?
Menator : C'est bien ce que je pensais, Calmeque, ces enfants connaissent l'emplacement des cités d'or. Et tu arrives au bon moment.
Calmeque : Pas question qu'ils nous échappent.
Calmeque se saisit de Zia, alors que deux Olmeque retiennent les deux garçons.
Esteban : Qu'allez-vous faire ? Mais lâchez-la ! Lâchez-la ! Quoi !
Gaspard : Bah et ben allons-y, nous aussi !
Gomez : Oui.
Menator : Il n'est pas utile que les espagnols nous accompagnent.
Gomez : Quoi ? Tu ne peux pas !
Gaspard : Vous n'allez pas nous faire ça !
Des Olmeques se rapprochent des deux espagnols.
Menator : Vous n'êtes vraiment pas très malins. Dites vous que moi non plus je ne connaissais pas le secret de ces mystérieuses cités d'or. Tuez-les !
Menator franchit la porte de pierre. Calmeque entraîne Zia avec lui.
Zia : Oh non ! Ah laissez-moi ! Ah !
Gaspard : Ah ! Attendez ! Il y a surement un moyen de s'entendre.
Calmeque est au niveau de la porte.
Zia : Ah !
Menator : Tuez-les !
Un Olmeque brandit une épée et se rapproche des espagnols.
Gaspard : Seigneur Gomez !
L'Olmeque reçoit un coup d'épée dans le dos et meurt.
Gaspard : Oh !
Mendoza est arrivé.
Tao : Ah !
Esteban : Oh !
Gomez : Par exemple, Mendoza !
Mendoza : Surtout ne vos faites pas d'illusions, je ne vous aiderai pas, Gomez.
Pedro : Il y a trop longtemps qu'on attend de voir ça.
Calmeque est presque de l'autre côté de la porte.
Zia : Oh ! Esteban ! Oh !
Esteban : Oh !
Des Olmeques essaient d'attaquer les nouveaux arrivants, mais ils échouent. Les deux autres qui tenaient les garçons lâchent prise sortent leurs épées. Les garçons se précipitent vers Zia.
Esteban : Zia !
Zia : Oh ! Sauve-moi Esteban ! Je t'en prie ! Ah ! Ah !
Esteban : Zia !
Zia franchit le pas de la porte. Aussitôt une intense lumière sortant de derrière la porte aveugle et immobilise les deux garçons. La porte se referme.
Tao : Ah !


Scène 18

La porte est fermée, les Olmeques sont morts.
Esteban : Oh !
Mendoza : Hein ?
Menator : Ah ah ah !
Menator apparaît dans l'oeil du visage.
Menator : Maintenant, Esteban tu vas me dire immédiatement où se trouve l'entrée des cités d'or. Tu as prouvé que tu le savais.
Esteban : Jamais je ne te le dirai ! Jamais !
Menator : Oh, si tu ne veux pas me répondre, je peux toujours le demander à ta jeune amie. N'oublie pas que nous avons un besoin urgent de cellules jeunes.
Esteban : Oh !
Menator : Laisseras-tu ton amie se sacrifrier à ta place, Esteban ?
Esteban : Oh...
Menator : Comme tu voudras. Tant pis pour la petite.
Menator s'en va.
Zia : Esteban !
Esteban : Oh non ! Attends, Menator !
Menator revient.
Menator : Tu m'appelles, Esteban ?
Esteban : Si je t'indique l'entrée des cités, tu me rendras Zia ?
Menator : Ta proposition mérite réflexion.
Esteban : C'est à l'intersection des lignes joignant les trois ruines et la montagne du bouclier fumant.
Menator : A l'intersection de ces lignes ? Tiens, tiens, la légende disait donc vrai.
Menator s'en va. Esteban se précipite contre la porte et tape dessus avec le poing.
Esteban : Oh ! Menator ! Maintenant que je t'ai tout dit, à toi de tenir ta parole. Relâche Zia !
Un grondement sourd. Deux faisceaux lumineux sortent des yeux du visage sculté.
Mendoza : Esteban ! Attention ! Reculez-vous !
Mendoza se précipite vers les jeunes garçons.
Esteban : Zia ! Zia ! Zia ! Zia ! Zia !
Mendoza : Dépêche-toi, Tao ! Sauve-toi !
Tao : Oh oui !
Mendoza saisit Esteban par les épaules.
Esteban : Zia !
Mendoza : Esteban, sois raisonnable !


Scène 19

Une énorme machine commence à creuser un trou dans la montagne. La base commence à s'effondrer.
Mendoza : Oh !
Esteban : Oh !
Tout le mone fuit.


Scène 20

Dans la base, une porte tombe. Le docteur, Marinche et Teteola sortent.
Le docteur : Ouf ! Nous sommes sauvés.
Marinche : Oh ! Maintenant nous devons retrouver ce Menator. Il va me le payer cher de nous avoir enfermés dans un endroit pareil, ce traître.
Les trois personnages s'avancent mais voient devant eux l'énorme machine qui continue de creuser dans la montagne.
Marinche : Oh ! Quel est ce monstre ?
Une fois passée, tout s'écroule derrière la machine. Les trois personnages sont précipités au fond.


Scène 21

Dehors, tout le monde regarde la montagne qui fait un grand bruit et d'où sort de la fumée. Les deux enfants et les cinq espagnols sont dehors. Ils peuvent voir la machine Olmeque voler.
Esteban : Oh !

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Créée le 29 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.