Episode 37 : Aux portes des cités d'or


Scène 1

Le soir se couche. Près du condor, Sancho et Pedro ont rejoint Mendoza.
Pedro : Tu es sûr, Mendoza ? Esteban et Tao ont sauté du condor pour ...
Sancho : Ont sauté sur la m-m-machine des Olm-m-meques !
Mendoza : Exactement ! Et j'ai eu toutes les peines du monde à atterrir tout seul.
Pedro : He oui ! C'est vrai, que manoeuvrer dans le ciel, c'est pas pareil que de gouverner un bateau. J'aurais pas voulu me trouver à ta place.
Mendoza : Remarquez que malgré tout ça, j'ai quand même eu le temps de bien observer ce que je voulais voir.
Pedro : Ce que tu voulais voir ? Explique-toi !
Sancho : Oui, Mendoza, expli-i-ique toi !
Mendoza : Vous n'êtes vraiment pas malins. Je veux dire que j'ai repéré où se trouvent les cités d'or.
Sancho et Pedro : Les cités d'or !
Sancho : Oh !
Mendoza : Juste avant sa mort, Papacamallo a parlé de l'intersection des lignes qui joignent les trois ruines et le bouclier fumant. Juste au-dessous de cette étoile, là-haut.
Pedro : Euh t-t-tu veux dire que ...
Mendoza : Il y a une île que j'ai survolée au beau milieu du lac. C'est là que sont les cités.


Scène 2

Viracocha et quelques mayas sortent de la forêt et se dirigent vers les espagnols.
Viracocha : Tous les soldats Olmeques qui étaient en embuscade dans les environs sont neutralisés. Nous contrôlons le terrain.
Mendoza : Excellent travail ! Mettons-nous à la recherche de la machine volante des Olmeques !
Viracocha : Que quelques-uns montent la garde auprès du condor ! Allons-y, Mendoza !
Pedro : Enfin nous allons voir à quoi ressemblent les cités d'or. Ah ah !


Scène 3

La machine Olmeque survole le lac. Menator, Calmeque et Tao sont dans la cabine de pilotage.
Menator : Fais-nous descendre un peu, Calmeque !
Calmeque : Excusez-moi, grand Menator, mais il va faire nuit. Ca risque d'être dangereux.
Tao : C'est de votre faute, tout ça, vous l'avez cherché. Je vous préviens que si on ne retrouve pas Esteban et Zia en vie, je ne vous le pardonnerai jamais !
Calmeque : Vas-tu te taire, sale gosse ?
Menator : Il a raison, nous sommes impardonnables. Calmeque, vérifie sur la carte la position de cette île !
Calmeque : Mais je ne comprends pas, pourquoi ?
Menator : Esteban a dit que l'entrée des cités d'or se trouverait à l'intersection de deux diagonales partant de notre base et des trois ruines, tu l'as entendu comme moi. Cette île est le seul lieu possible.
Calmeque : Mais ?
Menator : Le plus amusant, c'est qu'ils nous auront conduit au but sans se douter un instant de ce qu'ils faisaient. He he he !


Scène 4

Esteban et Zia sont allongés sur la plage. Des hommes se rapprochent.


Scène 5

Esteban est dans un lit. Il se réveille.
Esteban : Zia, où es-tu ? Zia ! Zi ...
Esteban voit Zia dans le lit d'à côté.
Esteban : Ah ! Oh !
Un homme est sur le pas de la porte, il porte un masque.
Esteban : Qui es-tu ?
Grand prêtre : N'aie pas peur, mon enfant !
Esteban : Ho, si tu veux me rassurer, réponds à ma question ! Je m'appelle Esteban. Et toi ?
Grand prêtre : Mon nom ne te dirait rien. Je suis celui qui garde l'entrée des cités d'or.
Esteban : Hein ? L'entrée des cités d'or ?
L'homme s'asseoit devant l'enfant.
Grand prêtre : Oui, Esteban, vous êtes maintenant arrivés aux portes des cités d'or.
Esteban : C'est impossible.
Grand prêtre : C'est le destin de notre famille, de générations en générations de protéger la porte des cités d'or contre toute attaque. Je suis l'actuel gardien.
Esteban : Depuis combien de temps ?
Grand prêtre : Oh, depuis bien longtemps. Mais maintenant que vous êtes là, ma mission touche à sa fin.
Esteban : Ah bon ?
Zia se réveille.
Zia : Esteban !
Esteban : Zia !
Zia : Cet homme, c'est celui qui nous a sauvé la vie, Esteban.
Esteban : Je ne dis pas le contraire, mais ...
Grand prêtre : J'ai tout de suite remarqué que vous portiez chacun un médaillon du soleil et j'ai compris. De longue date il était prévu que vous viendriez un jour jusqu'ici. Voici maintenant quelques années, un homme est venu nous annoncer que les enfants du soleil allaient venir et qu'alors la porte des cités d'or s'ouvrirait enfin.


Scène 6

Gaspard et Gomez arrivent au niveau du lac.
Gaspard : La machine, commandant, regardez ! La voilà ! Nous l'avons retrouvée.
La machine des Olmeques vole devant eux au-dessus de l'île.
Gaspard : Mais qu'est-ce qu'elle fait ? Pourquoi tourne-t-elle autour de cette île ?
Gomez : Il ne peut y avoir qu'une explication. Les cités d'or se trouvent sur cette île.
Gaspard : Vous croyez ? Sur une île aussi petite ?
Gomez : Viens, allons voir !
Gaspard et Gomez se jettent à l'eau et nagent vers l'île.


Scène 7

Sur la rive, Mendoza et tous les autres regardent aussi la machine Olmeque.
Pedro : Ils tournent et retournent. Mais à quoi est-ce qu'ils jouent, hein ?
Mendoza : Je pense qu'ils doivent chercher à repérer l'entrée.
Sancho : L'entrée ? Mais quelle entrée ?


Scène 8

Dans la machine des Olmeques.
Olmeque : On y voit rien. Il fait trop sombre, on y arrivera jamais.
Calmeque : Maître Menator ?
Menator : Continuez les recherches ! Nous ne pouvons pas attendre le lever du jour. L'oeuvre dont le peuple Olmeque attend la réalisation depuis si longtemps est enfin à portée de la main.
Calmeque : A vos ordres !


Scène 9

Sur la rive.
Mendoza : Viracocha, je vais gagner l'île à la nage avec Sancho et Pedro. Pendant ce temps, tu vas retourner au village. Tu nous rejoindras avec des renforts. Sancho, Pedro, on y va !
Les trois espagnols se jettent à l'eau.


Scène 10

Esteban, Zia et le grand prêtre suivent un couloir. Ils arrivent dans une grande bibliothèque au fond de laquelle il y a une grand porte.
Esteban et Zia : Oh !
Esteban : Oh ! Je n'ai jamais vu autant de livres !
Grand prêtre : Nous possédons ici au moins un exemplaire de chaque document écrit par les hommes depuis l'invention de l'écriture.
Zia : C'est magnifique.
Esteban : Oui, mais ça sent le vieux papier. Et ça pique le nez, on a envie d'éternuer.
Grand prêtre : Ha ha ha ! Venez par ici !
Le grand prêtre monte quelques marches.
Grand prêtre : Voici la porte qui donne accès aux cités d'or.
Zia : Oh ! Les cités d'or !
Les enfants sont devant la porte.
Esteban : (dans sa tête) Ainsi les fabuleuses cités d'or se trouvent là ! Devant nous !
Grand prêtre : Regardez les deux trous qui sont creusés à droite et à gauche.
Esteban et Zia : Oh !
Grand prêtre : Mettez vos pendentifs dans ces deux trous !
Les deux enfants enlèvent leur pendentif de leur cou.
Esteban : Zia. Tu te rends compte qu'après toutes ces aventures, nous y sommes enfin arrivés ?
Zia : Je suis si émue.
Les enfants se dirigent vers les orifices. Ils s'apprêtent à détacher la partie représentant le soleil.
Gardien : Alerte ! Alerte !
Les enfants arrêtent leur mouvement.
Grand prêtre : Qu'est-ce qu'il y a ?
Gardien : Les Olmeques s'approchent de l'entrée extérieure avec une machine volante.
Esteban et Zia : Oh !


Scène 11

Dans la machine Olmeque.
Calmeque : Maître Menator, nous avons trouvé l'entrée.
Menator : Enfin ! Nous avons trouvé ! Après toutes ces années de recherche. Hein ?
La porte s'ouvre sur les deux enfants, le grand prêtre et quelques gardiens.
Menator : Ma parole, mais Esteban et Zia sont déjà arrivés !
Calmeque : Ca on peut dire qu'ils tombent à pic ces deux là.
Menator : Emmenez Tao et exécutez le plan que nous avons préparé !
Tao est ligoté sur une petite corniche sur la machine des Olmeques.
Zia : Tao !
Esteban : Tao !
Tao : Sauvez-vous ! Ne vous occupez pas de moi !
Esteban : Tao !
Zia : Tao !
Deux Olmeques s'approchent de Tao.
Tao : Ah mais où voulez-vous en venir à la fin ?
Olmeque : Tu vas pas tarder à l'apprendre.
Les deux Olmeques jettent Tao par dessus bord. Une grande corde le retient suspendu au dessus du vide. Le grand prêtre s'avance et la machine Olmeque se rapproche de la montagne. Tao est projeté contre les parois.
Grand prêtre : Je veux parler à Menator, le chef des Olmeques. Montre-toi à nous, Menator !
Menator s'approche.
Menator : Me voici. Qui es-tu ? Et que me veux-tu ?
Grand prêtre : Je suis le gardien des cités d'or. Je t'en prie, arrête Menator. Il en est encore temps.
Tao : Ne perdez pas de temps à discuter avec eux, ce sont des sauvages !
Menator : Il n'est pas question d'arrêter. Je déteste ces procédés, mais le sort de mon peuple est en jeu et je ne reculerai devant rien.
Grand prêtre : Le sort de ton peuple ? Que veux-tu dire ?
Menator : Je ne vais pas perdre un temps précieux à te l'expliquer. Ouvre nous les cités d'or et tu comprendras !
Tao : Oh jamais ! Ne l'écoutez pas ! Il ment ! Il cherche à nous détruire tous ! Il ne faut pas lui ouvrir la porte !
Esteban : Tao !
Zia : Tao !
Tao : Oh Esteban ! Zia !
Esteban : Nous te sauverons, Tao, fais-nous confiance ! (au grand prêtre) Oh fais ce qu'il demande, je t'en prie ! Le plus important, c'est de sauver Tao.
Grand prêtre : Je ne peux pas, si le grand héritage tombait entre leurs mains ...
Menator : He bien ? Que se passe-t-il ? Vous hésitez ? Libre à vous, mais c'est le petit qui va payer.
La machine Olmeque s'éloigne en emportant Tao.
Esteban et Zia : Tao !
Les Olmeques balance ensuite Tao contre les flancs de la montagne.
Zia : Non !
Tao : Non, ne faites pas ce qu'ils demandent !
Zia : Ah !
Esteban : Tao !
Zia se retourne vers le grand prêtre.
Zia : Vous êtes des êtres cruels. Comment pouvez-vous regarder mourir un enfant ? Qu'est-ce que vous voulez de nous ?
Grand prêtre : Esteban ! Zia ! Ce n'est plus à moi de décider s'il faut ou non laisser les Olmeques pénétrer dans les cités d'or. C'est à vous ! D'ailleurs n'êtes vous pas porteurs des médaillons qui ouvrent la porte ?
Zia : Oh !
Esteban : Oh !
Grand prêtre : Nulle autre que vous peut décider d'ouvrir les cités d'or. Les médaillons sont la seule clé.
La machine Olmeque revient près du grand prêtre et des autres.
Esteban : He vous !
Menator : Esteban ta réponse, vite !
Esteban : C'est entendu, j'accepte de vous ouvrir la porte, à condition que vous libériez immédiatement mon ami.
Menator : Tu prétends pouvoir l'ouvrir toi-même ?
Esteban : Tu m'as bien entendu. Je suis seul capable d'ouvrir la porte. Mais comme je n'ai aucune confiance, je ne l'ouvrirai pas si vous êtes tous là. Seuls quelques-uns de tes hommes peuvent descendre.
Menator : Petit effronté ! Pour qui te prends-tu ? Tu oses m'imposer des conditions.
Esteban retire son pendentif du cou.
Esteban : Ecoute, si tu n'acceptes pas mes conditions, je jetterai dans le lac le pendentif qui contrôle l'ouverture de la porte. Je te jure que je le ferai. J'attends ta réponse, Menator.
Menator : Ne lance pas le pendentif. Allez, vous autres, qu'on remonte Tao à bord !


Scène 12

A l'intérieur de la machine.
Menator : Calmeque, tu as entendu ?
Calmeque : Oui, maître Menator.
Menator : Va les rejoindre avec le gamin et n'emmène avec toi que quatre de nos hommes.


Scène 13

La machine Olmeque se pose devant l'entrée. Tao, Calmeque et quatre Olmeques descendent. Tao est toujours attaché et retenu prisonnier par Calmeque.
Tao : Oh !
Esteban : Tao !
Tao : Oh Esteban ! Zia !
Zia : Ils ne t'ont pas fait mal ?
Tao : Oh non, ça va, merci, je suis en pleine forme.
Calmeque : Comme je suis heureux, moi aussi, de vous retrouver sains et saufs mes chers enfants. Vous me manquiez.
Esteban : Assez bavardé. Libère Tao, maintenant !
Calmeque sort son épée.
Calmeque : Que je libère ton ami ? Pas avant que tu m'aies ouvert la porte. C'est un otage trop important pour que je le laisse filer. Allons, dépêche-toi de nous guider !
La machine Olmeque s'envole.


Scène 14

Mendoza, Sancho et Pedro sont arrivés sur l'île et commencent à grimper sur les montagnes pour parvenir à la porte.
Pedro : On dirait que les Olmeques s'éloignent, Mendoza.
Mendoza : Ils sont sûrement en train de préparer quelque chose. Allez, vite ! Suivez-moi, vous deux !
Sancho : Oh hisse, c'est dur, oh !


Scène 15

Gaspard et Gomez, eux aussi sont sur l'île.
Gaspard : Ha bah ça alors, j'aurais pas cru.
Gomez : Qu'est-ce qu'il y a encore ?
Sur la berge, au loin, il y a des bateaux.
Gaspard : Des bateaux, commandant, regardez là-bas ! Je ne comprends pas, ce ne sont ni des bateaux mayas, ni des bateaux incas.
Gomez : La légende prétend que les cités d'or sont gardées par des grand prêtres. Pourtant, apparamment, il est impossible de se cacher sur cette île. Les prêtres habitent peut-être ailleurs et ne viennent dans l'île que quand c'est nécessaire, pour des cérémonies ou je ne sais quoi. Finalement, ces bateaux peuvent très bien appartenir aux prêtres, gardiens des cités d'or. Ca veut dire qu'on touche au but.
Gaspard : Gneeee ! Cette fois, je crois que nous sommes à deux doigts de la réussite, commandant Gomez.


Scène 16

La porte extérieure se referme sur le grand prêtre et les enfants, accompagnés des Olmeques.
Calmeque : Restez sur vos gardes, vous autres ! Méfiez-vous de tout ! (au grand prêtre) Le mécanisme de cette porte est impressionnant. Vous êtes presque aussi forts que nous.
Grand prêtre : Rien ne saurait vous comparer à nous, Olmeque.
Calmeque : He ? Bon allez, avance, toi !


Scène 17

Devant la porte de la cité d'or, dans la bibliothèque.
Calmeque : Oh ! Quelle porte immense ! Les fameuses cités d'or se trouvent donc derrière ?
Grand prêtre : Oui. Cette porte a été fermée par le peuple de Mu il y a bien longtemps et personne, depuis, n'a tenté de s'en approcher et encore moins de l'ouvrir.
Calmeque : Esteban ! Vas-y ! Ouvre-là !
Tao : Non ! Ne leur ouvre pas ! Si jamais les Olmeques s'introduisent dans les cités d'or, le monde est perdu !
Calmeque : Tais-toi !
Grand prêtre : Esteban et toi, Zia, je n'ai ni le pouvoir ni le droit de vous guider dans votre choix. Que vous ouvriez cette porte ou non dépend uniquement de vous.
Esteban : Je ne comprends pas. Pourquoi veux-tu nous laisser décider seuls ?
Grand prêtre : Parce que telle est la volonté de l'empereur de Mu.
Esteban : Mais ... Je ne comprends pas ... Après tout, nous ne sommes que des enfants ! Pourquoi nous laisser prendre seuls une décision aussi grave ? Simplement à cause de ces pendentifs, mais ça n'a pas de sens.
Calmeque : Ah, ça suffit, tu nous casses les oreilles. Ouvre la porte et cesse de te plaindre et de grogner. Nous sommes pressés.
Grand prêtre : Patience Olmeques ! Ils ont le droit de savoir. Ecoutez, je vais vous raconter. Les livres qui sont autour de nous contiennent toutes les explications nécessaires.


Scène 18

"Il existait autrefois au coeur du grand océan appelé pacifique, un empire. L'empire de Mu. Grâce à l'énergie du soleil qu'ils avaient réussi à maîtriser complètement, les habitants de la terre de Mu menaient une vie tranquille et prospère. A la même époque, une autre civilisation, celle de l'Atlantide régnait au centre de l'autre océan, l'Atlantique. Les Atlantes, eux aussi, savaient contrôler la puissance du soleil et ils avaient construit un puissant empire. Mais, un jour, la guerre éclata entre la terre de Mu et l'Atlantide pour une raison si insignifiante que l'histoire elle-même l'a oubliée. La guerre dura longtemps, de nombreuses années, car les forces des deux puissances égales. Jusqu'au jour où les hommes firent usage de l'arme solaire. C'est ainsi que ces deux grandes civilisations disparurent, englouties au fond des deux océans. Mais le grand empereur de la terre de Mu avait prévu la destruction de son continent. Bien avant la fin tragique de son peuple, il avait fait construire sept cités d'or en différents endroits de la planète et en chacune il avait fait installer le grand héritage, une source d'énergie pareille au coeur de notre soleil. Les cités d'or furent alors dissimulées sous terre et protégées par des portes indestructibles que seuls deux pendentifs représentant le soleil permettaient d'ouvrir. Après la destruction de l'empire de Mu, plus personne n'entendit parler des deux pendentifs. Jusqu'au jour où bien des siècles et des siècles plus tard, alors que de nouvelles civilisations étaient nées, ici et là, et que tout le monde avait oublié jusqu'à l'existence des deux continents, les médaillons, comme par enchentement, reparurent à la surface de la terre. L'un des deux médaillons se transmettait de générations en générations ans la famille d'un prêtre inca. C'est celui que Zia porte encore aujourd'hui. Le second médaillon tomba un jour aux mains d'un homme, venu de la grande mer de l'ouest et arriva jusqu'à Esteban. Et les deux clés des cités d'or furent réunies, alors que cela semblait irréalisable. Mais c'était le contraire d'un hasard car il est écrit le destin des cités d'or est entre les mains de deux enfants."


Scène 19

Dans la bibliothèque.
Esteban : Mais, explique-moi ! Puisque le grand héritage est si dangereux, si monstrueux, qu'il est responsable de la mort de deux grands peuples, pourquoi ne l'a-t-on pas détruit ? Ca aurait mieux valu que de fabriquer les deux pendentifs que nous portons !
Grand prêtre : Ecoute, Esteban ! La force contenue dans le grand héritage avait été utilisée pour la paix et pour le bonheur de tous les hommes. C'est pourquoi, dans sa grande sagesse, l'empereur de Mu a voulu que le destin du monde, l'avenir de notre monde, soit confié à des mains pures, à des mains d'enfants !
Esteban : Oh !
Grand prêtre : Ouvrir cette porte derrière laquelle repose cette terrible force ou la laisser fermée, tout dépend de vous.
Calmeque : He he he ! Moi je me moque de toutes vos superstitions, je me moque éperdument des volontés de l'emereur de Mu. Les Olmeques ont besoin du grand héritage. Lui seul peut nous permettre de stoppe le vieillissement de notre race. Pour mon peuple, c'est une question de vie ou de mort. Alors ouvrez cette porte vous deux, sinon c'est lui qui va payer.
Esteban et Zia : Oh !
Tao : Non, ne leur ouvre pas, Esteban ! Ne vous occupez pas de moi ! Il ne faut jamais rouvrir cette porte à aucun prix.
Calmeque : Tu l'auras voulu !
Calmeque lève son épée.
Esteban : Ah non, Calmeque ! Attendez !
Calmeque arrête son geste.
Esteban : Non, ne faites pas de mal à Tao ! C'est pas la peine.
Tao : Oh, je t'en prie, Esteban !
Esteban : (au grand prêtre) En écoutant tes explications, je crois que j'ai compris l'importance de ces pendentifs. Je sais le danger qu'ils représentent. Mais tant pis si le grand héritage tombe aux mains des Olmeques ! Jamais je n'abandonnerai Tao ! C'est mon ami !
Esteban se dirige vers la porte.
Zia : Je viens avec toi, Esteban.
Zia le rejoint.


Scène 20

Les enfants retirent leurs pendentifs et les intallent dans les trous situés de chaque côtés de la porte. La porte s'ouvre. Les cités d'or sont devant eux.
Zia : Que c'est joli !
Esteban : Les cités d'or !

Episode précédent.
Episode suivant.

Retour à la liste des épisodes.
Retour à la page des MCO.
---------------------
Créée le 30 août 1999.
Dernière modification le 6 septembre 1999.