On continue, on continue ... Épisode 21 : Aux mains des amazones

Tiens, tiens, tiens ... Après l'érudition suspecte de Mendoza devant la plaine de Nazca (il explique que l'érosion et le vent peuvent faire des choses très bizarres), il fait preuve d'une méconnaissance (explicable au demeurant) flagrante des choses de la nature. En effet, alors qu'ils sont tous en plein ciel, au travers d'un énorme orage, Mendoza a peur de se faire foudroyer. Or, comme il est logique de penser que le condor est recouvert de métal, il constitue ce que les scientifiques appellent une cage de Faraday. Autrement dit, même si la foudre tombe sur le condor, ceux qui sont à l'intérieur n'ont même pas mal. Bon, d'accord le condor peut subir quelques avaries et en souffrir au point de s'écraser. Mais je tiens à rassurer tout le monde : si un jour vous vous trouvez en avion pris au coeur d'une tempête, restez calmes et sereins, vous ne pouvez pas mourir électrocutés. N'empêche que ça reste dangereux de traverser une tempête en avion.

Je ne sais pas ensuite s'il s'agit d'une véritable contradiction car cela concerne Pedro. Et Pedro est, comme chacun aura pu le remarquer, assez lunatique. N'empêche qu'il avoue, alors que nous retrouvons notre bande devant l'autel du dieu de la pluie où ils vont se faire sacrifier, qu'il n'a jamais cru au pouvoir d'Esteban, mais que là, oui il y croit. Je me permet d'émettre quelques doutes. Surtout pour la première partie de son aveu. Comme ça, il n'aurait jamais cru en Esteban ? Et alors, pourquoi aurait-il donc demandé à ce même Esteban de rappeler le soleil juste après le naufrage de l'Esperanza ? Hein ? Pourquoi ?

Épisode 22 : L'enfant du soleil contre le dieu de la pluie

Mouais, après relecture rapide des notes, il y a quand même deux ou trois points intéressants dans cet épisode. Mais tout d'abord j'aimerais commencer par Tao qui, même avec sa culture scientifique, paraît des fois bien peu rationnel. En effet, il ne nie pas l'existence du dieu soleil (il a déjà vu Esteban en action), mais rigole dès qu'on lui parle du dieu de la pluie. Il ira même plus loin en disant que même si le dieu de la pluie existait éventuellement, ce n'est en aucun cas lui qui contrôlerait la météo. Alors que pour notre dieu soleil, il n'y a pas de problème. Toujours en ce qui concerne le rapport de Tao avec la pluie, j'aime beaucoup son pipotage auprès de la reine : c'est la pression atmosphérique qui en est responsable. C'est quoi ça la pression atmosphérique ? Ben euh ... je sais pas, seuls les anciens pourraient l'expliquer. C'est digne d'un prof de fac d'ici comme pipotage. Mais ce n'est pas tout. Je trouve aussi que la confiance des enfants en leur stratagème est un peu exagéré. En effet ils font croire à la méchante prêtresse qu'il va y avoir un orage. Mais rien ne dit qu'en réalité il ne va pas y en avoir un vrai. Une autre façon de s'en convaincre est de se dire que s'ils n'avaient pas attachés le masque en haut, qui nous dit que ce masque ne serait pas monté de lui-même ?

Je trouve aussi que les amazones ont des moeurs de vie bien étranges. Je trouve même extrêmement surprenant que, pour un peuple guerrier, les prisonniers soient aussi mal gardés. C'est simple, à peine les amazones sont-elles sorties de la pièce que Mendoza et nos deux joyeux drilles ont déjà pris la poudre d'escampette. Quant à Esteban Tao et Zia, ils n'ont aucun mal, même s'ils ont l'aide de la suivante de la reine, à grimper tout en haut du temple sans se faire voir de personne. Mais le détail qui m'a profondément choqué est la manière dont parle la prêtresse à sa reine, à qui elle doit le respect. Quand son bras droit vient la chercher pour lui dire d'aller voir le masque du dieu de la pluie, la prêtresse, qui est auprès de la reine, ne s'excuse même pas et part en courant en demandant juste : "Attendez-moi, je reviens." Argh. Moi, à la place de la reine, j'aurais très mal pris un tel manque de respect.

Épisode 23 : Les ruines du masque de Jade

Grandissime épisode. Je n'ai relevé que deux erreurs. Le problème est que chacune de ces deux erreurs est la plus énorme dans sa catégorie. Alors, jetons-nous dans le bain.

Commençons par la plus grosse erreur physique. Celle que j'ai beaucoup de mal à pardonner aux scénaristes, car c'est une erreur bête et stupide qui n'apporte strictement rien au scénario. Encore, que le sous-marin qui ne pouvait pas avancer, avance, ça se comprend : il fallait bien se débarrasser de ces méchants géant qui attaquaient le village. Mais là ... là ... Ils (les scénaristes) n'ont aucune excuses. De quoi je veux parler ? Mais du condor qui traverse l'arc-en-ciel voyons ! On ne peut pas aller dans un arc-en-ciel. Pouvoir toucher un arc-en-ciel est aussi impossible que toucher l'horizon ! Je ferai peut-être un de ces quatre matins une rubrique où j'expliquerai clairement mais simplement le pourquoi du comment de l'arc-en-ciel, mais là, aujourd'hui, j'ai pas le courage. Pour les plus sceptiques, croyez moi sur parole on ne peut pas toucher un arc-en-ciel. En plus, et c'est là où j'ai honte de ne pas l'avoir vu avant, l'arc-en-ciel vu du condor doit apparaître en forme de cercle en dessous d'eux et pas seulement une petite arche de rien du tout devant eux ... Si, si, je vous le promet. Si vous me croyez pas et que vous connaissez quelqu'un qui pilote des avions, demandez-lui.

La deuxième grandissime erreur concerne le scénario. Comment se fait-il donc que Esteban, Tao, Zia, Mendoza, Sancho et Pedro ne reconnaissent pas le serpent ailé ? Tao lui-même se déguisait en ce dieu pour effrayer les adultes. Mais non, là, on peut voir un trou de mémoire général. Tao trouve que la statue est "étrange", qu'"apparemment" il s'agirait d'un dieu, mais c'est pas sûr ... Pourquoi donc les scénaristes n'ont pas fait reconnaître la statue par les enfants ? Qu'est-ce que cela peut-il bien apporter au scénario ? Non, là vraiment je ne vois pas. Personnellement, ce détail est un des rares qui m'a choqué lorsque, petit, je regardais les épisodes en "direct".

Épisode 24 : Marinché et le manuscrit

Voyons voir ce que j'ai dans mes notes ... 2 remarques sur les caractères des personnages ... Une petite bizarrerie avec Tao ... Une citation ... Et une bêtise .... Bon commençons par les caractères des personnages. Et plus particulièrement Mendoza. Qu'est-ce qu'il est susceptible ! Voyez comment il prend le mal lorsque Sancho raconte à son compère que ce n'était pas lui qui ronflait, mais notre navigateur. Et comme ce n'est pas du genre de Sancho de mentir, on peut largement supposer sans grand risque d'erreur que Mendoza ronfle effectivement assez fort. Mais si ce trait de caractère ne fait que le rendre plus humain, il n'en est pas de même avec Pedro qui se révèle être fort ingrat avec les enfants. Il les soupçonne ni plus ni moins de vouloir voler tout l'or de la cité pour le garder pour eux. Et après tout ce que Pedro pense avoir fait pour les enfant, il trouve cela particulièrement injuste. Pour ma part, je trouve plutôt inadmissible d'entendre de telles paroles alors que c'est à chaque fois Esteban, Tao ou Zia qui sauvent tout le monde des plus grands dangers.

Puisqu'on parle des enfants, occupons nous de Tao. Je trouve qu'il a une réaction plutôt étrange lorsqu'il découvre, avec Esteban, le manuscrit. Il s'émerveille ! Il trouve cela fantastique ! Pouvoir écrire sur du papier ! C'est quand même assez étonnant de la part de quelqu'un qui porte sur lui une encyclopédie de l'empire de Mu, encyclopédie qui date de plus de 20.000 ans ! Ce qui est même remarquable c'est que l'on parle des manuscrits dans l'encyclopédie. C'est en rien contradictoire, mais je trouve que ça peut faire un joli clin d'oeil.

Tiens ? Des nouveaux personnages ! Le docteur et Marinché. Et qui dit nouveaux personnages dit ... dit ? nouvelles bêtises ! Mais je préférerais commencer par une belle réplique du docteur. Alors que lui-même et sa compagne partent se reposer (d'ailleurs, au vu de la manière dont insiste le docteur pour que Marinché l'accompagne on peut se demander s'ils vont vraiment ne faire que se reposer, mais on entre dans un domaine privé qui ne nous regarde pas) Marinché se rend compte qu'elle a oublié le vase de Tao et part le rechercher. Et le docteur ne peut que constater "La cupidité de cette femme est vraiment sans limite". Bah oui. Et encore, il ne sait pas tout ... Ce nouveau personnage est vraiment sympa : dès sa première apparition, il nous fait rire. Ainsi quand il menace les enfant de son fouet en le faisant tournoyer au dessus de sa tête, et que Mendoza attrape au vol le-dit fouet, pourquoi donc le docteur ne lâche-t-il pas aussitôt son arme ? Une fois que Mendoza l'a "enroulé" c'est trop tard, mais dès que le fouet se bloque il eût fallu le lâcher, se retourner et combattre. Pas rester stupidement le bras en l'air !

Épisode 25 : Une cérémonie intéressante

Cet épisode, tout comme le suivant ne présente guère d'intérêt. Enfin, du point de vue contradiction. Car, je ne sais pas vous, mais je trouve cet épisode très différent de tous les autres. Peut-être parce que les enfants et les adultes sont séparés. Peut-être parce que cet épisode est une histoire à lui tout seul. Peut-être parce qu'hormis le fait que les enfants récupère tout le manuscrit, il n'apporte rien à l'intrigue générale. Peut-être aussi parce qu'on y voit enfin la cérémonie qui a été largement décrite dans les documentaires des épisodes précédents. Ou peut-être un peu de tout ça ... Quoiqu'après discussion avec Glo, il apparaît que cet épisode possède un détail tout à fait caractéristique. C'est la première (et la dernière) fois qu'Esteban ne sont pas accueillis par une tribu inca comme des messagers du dieu soleil. Ok, il y a les amazones, mais c'est pas pareil : c'est pas un peuple inca et il vit refermé sur lui même. En tout cas, il y a quand même deux petits détails qui m'ont frappé : une remarque de Tao et un comportement de Marinché.

Commençons par notre génie en herbe. Hé bien effectivement, il a un grand savoir. Je dirais même plus, il a un savoir encyclopédique. Et au sens littéral du terme. Il le prouve quand, arrivés près de la fontaine, Esteban lui demande ce que c'est. Et Tao de lui répondre "Oh, je ne sais pas, c'est pas dans mon encyclopédie". Alors là, oui, on ne peut plus rien dire. Si c'est pas dans son encyclopédie, c'est pas dans son encyclopédie.

Quant à Marinché, je la trouve un peu pressée de récupérer tous les bijoux au fond du lac. Elle a prouvé qu'elle connaissait les gens du village, c'est donc elle doit y passer au moins de temps à autre. Alors pourquoi cette fois-là il est absolument impératif de récupérer tous ces colliers et autres bijoux ? A-t-elle peur que Mendoza ne vienne lui damer le pion ? Je ne pense pas, puisqu'a priori Mendoza n'a aucune raison d'arriver jusqu'au village. A-t-elle peur qu'un habitant du village aussi soit attiré par ces richesses ? J'en doute encore plus, car aucun n'oserait profaner leur lieu sacré. En fait, je ne sais vraiment pas. Quoique ... "La cupidité de cette femme est vraiment sans limite."

Épisode 26 : Le long chemin vers la deuxième cité

Comme prévu, rien à dire. J'ai juste deux petites questions à ceux qui s'y connaissent en bestioles en tout genre. Les alligators, ils attaquent en bande ? Chais pas trop. Mais ça a peut-être la même technique d'attaque que les requins ... Et les aigles royaux, ils défendent aussi chèrement leur nid ? Faut croire que oui. Bon, ben ... voilà. Pas grand chose, hein ?

Juste un petit détail. Tout petit. Je trouve que Tao parle un peu trop et trop vite. Je l'aurais cru un peu plus méfiant vis-à-vis du docteur et de Marinché. D'ailleurs ça va leur coûter cher ce petit écart de langage.

Épisode 27 : La deuxième cité

Pas mal de bêtise de la part de tout le monde ici. Sauf de Sancho et Pedro, curieusement d'ailleurs. Commençons par Mendoza. Alors lui dans cet épisode, il fait fort. Il commence par un raisonnement pipo qui est, en substance : puisqu'il n'y avait pas d'or dans la première cité, il y en a forcément dans la deuxième. Et après vas-y que je me précipite le premier pour trouver l'or avant tout le monde, et même avant Sancho et Pedro que l'on sait cupides ... Et cette folle précipitation a failli lui coûter la vie. Il réfléchira plus la prochaine fois. Mais ce n'est pas tout. Au moment où le docteur lui demande de rendre le pistolet, notre marin fait le malin en disant que sans la poudre et les balles, cette arme ne lui servirait à rien. S'il s'était tu, peut-être, je dis bien peut-être, que le docteur aurait oublié de lui réclamer. La réflexion de Mendoza était si stupide que même Sancho s'en est rendu compte. C'est vous dire !

Mais le docteur non plus n'est pas très fute-fute comme dirait ma grand-mère. Lorsqu'il va chercher le manuscrit, dès que le sol commence à s'enfoncer il aurait du se précipiter de l'autre coté prendre le manuscrit et revenir aussi vite. Mais non, il va suffisamment lentement pour avoir juste le temps de prendre le précieux document. Je me demande bien comment il aurait fait pour revenir. D'un autre côté il est encore plus stupide car, si on regarde bien la salle, on s'aperçoit que le sol ne s'enfonce qu'au milieu de la pièce. Il est donc possible d'en faire le tour sans se faire piéger ! Si seulement il avait fait attention ... Comme dit Tao, c'est en réfléchissant d'abord qu'il réussit tout ce qu'il entreprend. Bon, il entreprend pas grand chose, c'est vrai ... Mais au moins il le réussit.

A ce propos je ne comprends pas ce qui a bien pu passer par la tête des enfants, et surtout d'Esteban, à vouloir aider le docteur et Marinché à ouvrir le passage secret. Après tout, même s'ils poursuivent le même but (trouver les cités d'or et donc obtenir le manuscrit), ils n'ont aucune raison de s'entraider. Les enfants en ont d'autant moins qu'ils sont, à ce moment là, prisonniers. Enfin bon c'est pas très grave. Tiens au fait, après Esteban et Mendoza, c'est Tao qui souffre du syndrome de l'épisode 15. Le fils du soleil se demande si, pour ouvrir le passage il ne suffirait pas d'éclairer la statue, et Tao s'exclame (paroles pas forcément exactes) "Mais oui ! C'est bien sûr ... ".

Enfin le plus beau dans cet épisode, c'est Pichu qui nous révèle une compétence cachée. Rappelons quand même que, jusqu'à présent, cet oiseau s'est montré capable de parler (avec un vocabulaire quelque fois châtié), de comprendre ce qu'on lui demandait, de participer à une conversation, de prévenir quand un danger arrivait (sauf si le danger est une tribu de géants), et de repérer une personne évanouie derrière un gros rocher. Et bien dans cet épisode, Pichu est ventriloque ! Il parle avec le manuscrit dans le bec. C'est même lui qui conseille aux enfants de partir vite ! Ah, sacré Pichu quand même.

Épisode 28 : Le secret des trois manuscrits

Aaaaah. Voilà un épisode fort intéressant. Il nous révèle quelques petits détails quant aux caractères de nos héros. En plus il recèle de belles répliques comme on aimerait en avoir plus souvent. Mais, avant tout, je voudrais poser une question. Pourquoi n'y a-t-il pas d'instruction dans la troisième cité qui permettent d'ouvrir la porte derrière laquelle se trouve le manuscrit. Nan parce que le raisonnement de Tao qui équivaut à "Si les systèmes d'ouverture étaient différents dans les deux premières cités, il est logique de penser que la troisième s'ouvre comme la deuxième" ne me convainc et ne me convient pas. Je cherche toujours une réponse mais j'en ai pas encore de vraiment satisfaisante.

Point de vue bêtise, cet épisode est pas mal fourni. Tout d'abord au moment où il construisent leur radeau, je ne vois pas pourquoi ils n'ont pas fait de vraies rames au lieu de leurs longues perches. Cela aurait pu être utile par la suite. Je ne sais pas moi, s'ils avaient du rejoindre la rive rapidement par exemple. En parlant de rejoindre cette rive, c'est quand même bizarre que dès le début, ils ne pensent pas à y aller à la nage. Parce que ça a l'air d'être drôlement plus efficace. Quant à Zia, qui sait pourtant que la cascade est proche, pourquoi tient-elle tant que ça à ne pas lâcher son tronc d'arbre ? Elle sait nager, elle n'a pas reçu de coup sur la tête ... On dirait qu'elle a été déconnectée temporairement. Bizarre.

En tout cas, on ne peut pas dire que Mendoza n'a pas de bonnes idées. Lorsqu'il s'agit de traverser un fleuve et que les enfants de voient pas comment, il explique "Il nous suffit de construire un radeau avec des arbres." Alors, c'est vrai, je n'ai jamais construit de radeau, et c'est peut-être très facile. En revanche j'ai déjà coupé du bois et je sais comme ça l'est beaucoup moins. Alors quand j'imagine qu'ils ont du abattre (puis tronçonner) un arbre avec seulement la dague d'Esteban et l'épée de Mendoza, je les plains. Quant à Pedro je le trouve un peu gonflé des fois. En plein rapides, il jette sa perche dans l'eau pour porter secours à Esteban et, peu après, s'énerve "Zut, cette saleté de courant a emporté ma perche". Pour un peu, on pourrait croire qu'il fait de l'humour. Ce n'est pas comme Mendoza qui, lui, a vraiment une réplique drôle. Quand Tao s'émerveille sur le fait que c'est la chute d'eau qui les a conduit jusqu'au point indiqué par le deuxième manuscrit, le marin constate "Un p'tit peu vite, peut-être, m'enfin ..." N'empêche que Mendoza est le seul, parmi tous nos héros, que l'on ne voit pas tomber à l'eau. Comme si cela n'était pas digne de lui. Marrant. Pas surprenant, mais marrant. Avec tout ça, il y a, en plus, un petit détail qui tient soit de la chance extrême, soit d'une exagération un peu trop exagérée. C'est quand Tao tombe lui aussi dans la cascade. Avant de tomber il tient son balluchon au dessus de sa tête, avec les deux mains, et en bas de la cascade, après au moins une bonne dizaine de mètres de chute, il remonte à la surface avec son balluchon sur l'épaule, en le tenant d'une main et avec son vase au bout ... Moi je dis, si ça c'est pas du professionnalisme de la part de Tao ...

Et je finirai par la première véritable marque d'amour d'Esteban envers Zia. Et si c'est pas une marque d'amour ça y ressemble beaucoup. Lorsque notre jeune fille est emportée par les eaux, Esteban est désespéré au point de crier "Ma Zia". C'est beau, non ? Et dire qu'elle ne l'entendra pas ...

Épisode 29 : Le bouclier fumant

Ce que je trouve marrant avec cet épisode c'est que nos héros cherchent une montagne qui s'appelle (et donc doit ressembler à ?) le bouclier fumant, et dès qu'ils sortent de la forêt ils sont véritablement nez à nez avec, justement, une montagne. Et Pedro en rajoutera même une couche pour ceux qui n'auraient pas encore compris "Oh, la drôle de montagne". Bon, c'est vrai, j'abuse un peu en ce moment, car nos héros arriveront à se rendre compte que cette montagne n'a rien d'un bouclier et elle ne fume pas un poil ... On aurait pu croire qu'ils étaient enfin devenus sensés, hé bien non ! Lorsqu'il s'agit de fuir, encore une fois ils sont pris par la maladie du temple : grimper, toujours grimper, le plus haut possible. Ça parait tellement évident qu'il n'y a pas de sortie en hauteur ... Alors retourner en arrière, vers la bas, n'était peut-être pas de tout repos, mais au moins là ils auraient eu une toute petite chance minuscule de s'en sortir, de cette base des Olmèques.

A ce propos, ne trouvez vous pas étonnant que cette base soit qualifiée de secrète par Calmèque ? Tous les villages incas de la région la connaissent. Ils sont même ennemis. Alors non, franchement, je trouve cette base aussi secrète que le passage de derrière la cascade qui mène au vieux pic.

Épisode 30 : Prisonniers

Épisode remarquable aussi. Pas grand chose à dire, mais c'est de la qualité. Et tout d'abord on voit, ou plutôt on entend quelque chose de (presque) unique dans tous les épisodes. Une voix-off. Elle présente le bouclier fumant. La dernière voix-off que l'on avait entendue, c'était pendant les 5 premières secondes du premier épisode "Quinze-cent-trente-deux, Barcelone sous la pluie." C'est tout. Depuis plus rien. En plus dans le premier épisode, c'était une voix de femme, et là, c'est une voix d'homme. C'est bizarre ...

Pour ce qui est des contradictions, elles vont arriver bientôt. Car les olmèques affirment dans cet épisode que si les cités d'or les intéressent, c'est parce que les expériences qu'ils mènent demandent beaucoup d'or. Et si ce n'était que ça ... Elles demandent aussi beaucoup d'énergie. Et pour avoir plus d'énergie, les Olmèques ne voient rien de plus simple que de ... déplacer l'axe de rotation de la terre. Vaste programme.

Je pardonnerais presque aux Olmèques ces erreurs parce que c'est l'un d'eux qui possèdent la plus belle réplique des cités d'or. Ainsi lorsque Mendoza les traite de brute, Calmèque menace : "Ne m'obligez pas à vous donner une raison de le répéter." Pour moi il n'y a rien à dire. Cette phrase est si bien construite, son sens si présent et si absent ... Je la considère presque comme un chef d'oeuvre. Vraiment !

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Créée le 27 août 1998.
Dernière modification le 8 août 2000.