Je vous propose donc :

Épisode 1 : Départ vers le nouveau monde

On peut tout d'abord remarquer qu'Esteban n'a aucun mal à monter tout en haut des tonneaux pour écouter les histoires de marins, alors qu'il est pris d'affreux vertiges aussitôt qu'il monte sur un muret. Et puis dès que le père Rodriguez meurt, où va-t-il pleurer sa peine ? En haut du clocher de la cathédrale ! Alors, d'accord, pour la cathédrale, il y a une rambarde et il doit se sentir rassuré. Mais dans la taverne, sur les tonneaux, il n'y en a pas. P'têt qu'il est tellement passionné par les récits de Sancho et Pedro qu'il en "oublie" d'avoir peur du vide ... Enfin tout ça montre déjà bien qu'au fond, Esteban, n'a pas vraiment le vertige.

Remarquons aussi Mendoza, et pour une raison qu'on a longtemps oubliée. Souvent on en parle comme d'une personne qui ne recherche que l'or PUIS qui s'attendrit peu à peu au contact des enfants. Or, que nous raconte le père Rodriguez ? Que Mendoza a plongé en pleine tempête pour aller sauver un homme qu'il ne connaît même pas. Que veut-il ? Que recherche-t-il alors ? De l'or ? Qui lui en donnerait pour ce geste de folie ? La gloire ? Il n'en a que faire, sinon il reprendrait plus souvent les actions d'Esteban à son propre compte. Non, ce premier geste, qu'on ne voit que deux fois dans les 39 épisodes est souvent oublié par tout le monde. Sauf Esteban. C'est à mon avis l'une des plus belles preuves de la profonde bonté de Mendoza. Et je pèse mes mots. Sa bonté est si profonde que l'appât du gain, de l'or, l'a fait oublier quelque temps. Ce n'est que grâce à la présence d'enfants qu'il retrouvera sa véritable grandeur d'âme. Enfin bref, Mendoza est, pour moi, quelqu'un de vraiment bien.

A propos d'Esteban, c'est compréhensible, mais ne s'étonne-t-il pas quand Mendoza lui récite les paroles du père Rodriguez ? Après tout, il n'était pas censé être là, et il n'a aucune raison d'être au courant.

Au fait, qu'est-ce qui pousse Mendoza à prendre Esteban avec lui ? Car, finalement, Mendoza a déjà une partie du médaillon du Soleil. Pense-t-il qu'Esteban peut vraiment commander au soleil comme il l'a prouvé en sa présence au moins deux fois ? Pense-t-il que la deuxième partie du médaillon peut lui être utile ? Ou tout simplement offre-t-il à cet enfant, pour qui il a déjà une affection inconsciente, un voyage comme lui-même aurait aimé le faire à son âge ? Sincèrement je ne sais pas. Je préférerais la 3, plus poétique, mais je penche plutôt pour la 1.

En parlant de Mendoza, j'ai remarqué très récemment, une drôle d'erreur le concernant. C'est une erreur tellement bête qu'on ne s'en aperçoit pas, même après 5 ou 6 visionnages. Moi, il m'a fallut attendre le 7e !!! Le truc, c'est que lorsqu'on voit Mendoza qui vient de sauver Esteban, dans la mer fortement agitée, enlever le soleil du médaillon du bébé, il utilise ses deux mains : une qui tient le Soleil, et l'autre la lune. Question : comment tient-il le fils du Soleil ? Mendoza est vraiment très fort ....
Le script, le documentaire

Épisode 2 : Une longue traversée

Pas grand chose à dire sur cet épisode assez plat. Notons quand même que c'est depuis cet épisode, et uniquement à cause de lui, que Gaspard aimerait bien faire la peau à Mendoza. Rappelez-vous quand le capitaine de la garde essaie de jeter les deux enfants, Esteban et Zia, par dessus bord. Rappelez-vous quand Mendoza, de l'arrière du bateau, vole au secours, à la manière de Tarzan, des "clandestins", projetant la tête du pauvre Gaspard dans un seau. Au fond, quand on y réfléchit bien, c'est la seule chose qui peut expliquer leur différend. C'est pourquoi il n'est pas si étonnant de voir, bien plus tard, Gaspard avouer qu'il appréciait Mendoza. D'ailleurs, si Gaspard n'était pas aussi susceptible, ils auraient pu se réconcilier. Et ce n'est pas Gomez qui les en aurait empêchés, lui qui est vraiment prêt à tout pour de l'or.

Tiens, tiens, tiens.... Voilà qu'Esteban fait encore de bien périlleux exercices pour quelqu'un qui souffre de vertige. Monter en haut du mât, marcher sur les mains sur une rambarde extérieure du bateau, avancer en équilibre sur la proue du navire... Et puis là, on ne peut pas dire qu'il est pris dans le feu de l'action comme avec le grand condor.
Le script, le documentaire

Épisode 3 : Le détroit de Magellan

Mendoza est censé être le navigateur de la flotte. Or que remarque-t-on ? Que, la plupart du temps, il ne fait que tenir la barre, et pas forcément tout seul. En plus, je me demande vraiment ce qu'est capable de voir un homme dont seule la tête dépasse du pont ...

Et voilà Sancho et Pedro ! Dire que dans cet épisode ils étaient courageux. Dire que dans cet épisode Mendoza avait à peine besoin de leur demander de monter en haut du mât, alors que bientôt il sera obligé de les menacer ou de les amadouer pour les faire obéir ... -soupir-

Ah oui, il y a trois répliques excellentes. Tout d'abord Zia qui en pleine tempête s'exclame "Si ça continue comme ça, je vais être couverte de bleus !". Effectivement, au plus fort de la tempête, ce à quoi l'on songe avant tout, c'est de garder un joli visage. Ensuite il y a le commandant Perez qui s'étonne de Mendoza : "C'est incroyable ! Ça fait quatre jours qu'il est debout et c'est la première fois que sa fatigue le trahit." Quand même au bout de quatre jours, ça peut se comprendre. Enfin Mendoza n'en loupe pas une quand il s'agit de pipoter après quatre jours d'efforts continus : "Nan, ce n'est rien, ce n'est rien. Quelques heures de sommeil et je me sentirai beaucoup mieux." Mouais, tous les jours j'y crois.

Je me demandais aussi : puisque l'Esperanza longe la côte de notre actuel Chili, pourquoi ne pas aborder pour faire le plein de nourriture ? Ça serait quand même plus sensé que de faire tout le trajet d'une seule traite. Après tout, les escales, c'est pas fait pour les chiens.

Juste pour le fun, c'est dans cet épisode qu'on voit la plus belle patte des japonais : les rochers qui se transforment en monstres dignes des plus beaux mangas. En ce qui concerne le caractère japonais du dessin animé, Glo m'a fait remarquer que, dans la très grande majorité des scènes, les personnages (ou le condor) sont tournés vers la gauche. Dans notre civilisation occidentale, on aurait eu plutôt tendance à les faire tourner vers la droite qui représente le futur puisque nous lisons de la gauche vers la droite. C'est encore ce genre de détail qui passe inaperçu, mais, dès qu'on l'a remarqué, on ne voit plus que lui. La prochaine fois que vous regarderez un épisode, pensez-y.
Le script, le documentaire

Épisode 4 : Naufragés

Enfin (!?) la première erreur physique : la chute libre. En effet lorsque le bateau est en chute libre aucun des personnages ne devrait être collé au plafond ! Ils devraient plutôt voler à travers le bateau. J'en veux pour preuve que si vous prenez les équations du mouvement - bla - bla - bla - et donc à la même vitesse. CQFD. Si vous ne me croyez toujours pas, pensez (ou apprenez) qu'on utilise actuellement des avions pour recréer l'état d'apesanteur (comme dans l'espace) mais pour seulement quelques dizaines de secondes. Il suffit de monter dans l'avion, de faire grimper l'avion très haut, très très haut, et de couper les réacteurs. De ce fait, il tombe (mais je vous rassure, la chute est surveillée) et à l'intérieur de l'avion, c'est comme si on était dans l'espace : tout flotte ! Mais, rassurez-vous, ce n'est pas la seule erreur de ce type, et c'est très loin d'être la plus grosse.

Il y a aussi une petite erreur comportementale : les requins n'attaquent pas en bande. Toutefois, on peut voir cette scène comme simplement pleins de requins solitaires attaquant le même radeau ...

Cet épisode est quand même assez fourni, et je ne sais pas par quoi commencer. Peut-être par les plus petits détails. Je trouve en effet qu'il reste beaucoup de vin sur le bateau (cf. lorsque les barriques éclatent dans la tempête), alors que leur cale est censée être vide. De même je me demande où nos joyeux compagnons ont trouvé leurs outils pour construire leur radeau une fois que la moitié du bateau eut sombré.

Il y a ensuite une ou deux exagérations type dessin animé assez grosses. Comme par exemple lors de l'attaque des requins, ils perdent la barrique d'anchois, mais pas le coffret. De même il est impossible de se diriger vers l'île salutaire avec 5 rameurs, mais Mendoza peut, en nageant, tirer à lui seul le radeau pour y parvenir.

En ce qui concerne les petites erreurs de scénario, on peut en trouver 2 dans cet épisode. Tout d'abord Gaspard n'est pas sauvé de l'Esperanza : il reste coincé dans la cale. Alors je sais qu'on peut dire qu'éventuellement il aurait eu le temps de remonter à la surface de sortir de la cale et de se précipiter vers le canot de sauvetage, mais ... on ne le voit pas sur le canot. Et en plus il n'est pas dans l'esprit de Gaspard de ne pas remplir une mission qu'on lui a confiée (ici ramener la petite Zia). Non, pour moi, il est resté au fond de la cale et a sombré avec le bateau. Mais comme il le dira lui-même un peu plus tard : on ne l'achève pas comme ça. Mais ce n'est pas tout. Zia avoue à Esteban (qui n'en demandait pas tant) que son pays s'appelle Shimon. Ce n'est pas vraiment ce qu'elle dit plus tard.

J'aime bien aussi dans cet épisode la réflexion de Pedro à Mendoza qui lui demande d'arrêter de se plaindre : "Évidemment le fils du soleil, lui, c'est plus facile." J'vois pas trop ce que ça change : quand on ne mange pas, on a faim, que l'on soit le fils du soleil ou pas !

Enfin j'aimerais terminer par ce que j'appelle "la bêtise des héros". Tout d'abord on se demande tous pourquoi Esteban, Zia et Mendoza nagent sous l'eau pour sortir de la cale. En effet quand Esteban reprend son souffle on constate bien qu'il y a largement la place de nager en surface. Peut-être s'entrainent-ils pour un futur épisode ? De même nos compagnons n'ont pas construit très tôt leur radeau de sauvetage. Et puis enfin, si Mendoza s'était battu avec son épée contre le requin, il aurait eu un peu plus de chance. Vous ne croyez pas ?
Le script, le documentaire

Épisode 5 : Une île mystérieuse

Il n'y a pas beaucoup de choses à dire sur cet épisode, mais ça vaut le coup. Mais commençons par les incohérences. Tout d'abord Zia donne une leçon de repérage à Mendoza. C'est elle qui explique qu'étant donné la position du soleil dans le ciel, ils sont en réalité bien plus au nord que prévu. Pour un marin hors-pair ça doit calmer que de se faire moucher par une gamine de 12 ans. Ensuite on voit dans cet épisode que Zia connaît parfaitement Viracocha, le serpent à plumes. Ce n'est autre qu'une des plus anciennes divinités de son peuple, et c'est même le créateur du ciel et de la terre. Comment, et pourquoi, oubliera-t-elle tout ça quelques épisodes plus loin ?

Et puis aussi je me demande bien comment Pedro et Sancho voyant des morceaux de viande qui ressemblent à du poulet peuvent un instant croire que c'est de la tortue. Mais bon, ils ne sont pas doués, et ça on le savait. Mais il y a aussi Tao. Il est intelligent, il le prouvera à maintes reprises plus tard, mais pas instant il ne se doute qu'Esteban est le voyageur qu'il attend. Il savait que Zia devait arriver un jour précis et qu'un homme traverserait la mer séparant les deux îles à la nage. Pourquoi donc en voyant Esteban doute-t-il de lui ?

Vous voyez, il n'y a pas grand chose à dire.
Le script, le documentaire

Épisode 6 : Le message secret

C'est bizarre, mais sur une des toutes premières scènes de cet épisode on voit les adultes débarquer avec, en arrière-plan, l'île d'où ils viennent. Et elle paraît être assez proche.

Mais, je viens de relire mes notes, et il y en a à raconter sur cet épisode, ouh la la ! Comme il n'y a pas d'erreur physique, je voudrais signaler des petits détails. Tout d'abord on peut constater qu'il y a une horloge dans le grenier de Tao. Si, si. C'est marrant, non ? Mais le plus drôle c'est qu'il montre à Esteban et Zia une chaise roulante faite à partir d'un plan de bicyclette. Pour le peuple de Mu qui est censé être très performant, je trouve cela plutôt ... étonnant.

Posons maintenant le décor pour une future contradiction. Tao explique à Esteban et Zia que c'est son grand-père qui a commencé à construire des maisons dans les arbres, et que c'est son père qui a achevé la construction. Quant aux contradictions, il y en a déjà. Hormis le fait qu'Esteban ne souffre pas de vertige quand il s'agit de monter dans la cabane du haut ... Mais ça on l'a déjà dit. Et puis comme chacun sait, au fond, Esteban n'a pas le vertige. Non, ce qui commence à surprendre, c'est qu'en entrant dans le temple souterrain de Tao, Zia voit une grande image d'un dieu qui ressemble à tout sauf à un serpent ailé, et elle l'appelle Viracocha. Là je ne comprends pas du tout et je ne vois aucune explication sauf, bien évidemment, l'inculture des scénaristes ... ou la mienne.

En revanche on peut déjà constater que Tao sait beaucoup de choses sur les cités d'or. Il sait que la plus proche se trouve au milieu du continent de l'est, c'est-à-dire près de notre Mexique. Et il a raison. Il sait aussi qu'un grave danger la menace (les Olmèques) et qu'elle sera détruite par des hommes à la peau blanche ... C'est en rien contradictoire, c'est juste amusant.

Point de vue bêtise des personnages, pas grand chose à dire, sinon qu'il aurait été logique de se précipiter sur les marches du temple lorsque Tao appelle le monstre pour effrayer Esteban et les trois adultes.

Maintenant il y a dans cet épisode tout un tas de petits détails que je ne m'explique pas. Tout d'abord pourquoi Esteban est si sûr de lui quand il s'agit de savoir où sont partis Tao et Zia ? Pourquoi vers cette colline qui, à part sa forme, n'a a priori rien d'extraordinaire ? De même, une fois en vue de la colline, que signifie cette étrange parole de Pedro : "Hé, mais c'est là que je les ai trouvés !" ? Et puis pourquoi Mendoza dit-il : "Tout est tellement différent ici." ? Qu'a-t-il vu de si différent, à part la nature, ce qui ne doit pas l'étonner beaucoup puisque c'est un voyageur ? Solaris ? Mais il vient à peine d'apparaître, comment peut-il savoir que ce bateau est si extraordinaire ? Et puis enfin Sancho et Pedro ont vraiment un comportement étrange. Tout d'abord ils ont peur de monter sur Solaris et, dès que Tao accepte de leur montrer "le trésor de ses ancêtres", ils sautent de joie.
Le script, le documentaire

Épisode 7 : En route vers le nouveau monde

Aaaah, encore un épisode où il y a beaucoup à dire. Vous verrez, bientôt ce ne sera plus le cas.

Voyons ces fameuses erreurs de scénario. Et pour changer commençons par la plus grosse. Zia avoue que son père est le grand prêtre des cités d'or. Ce qui est faux et archi faux. Il est seulement prêtre. Et puis comment aurait-elle pu savoir que son père était parti à la recherche des cités d'or ? Et comment sait-elle que son médaillon a un rapport avec les cités d'or ? Peut-être qu'après tout c'est Esteban qui lui a cafté pendant la longue traversée. Ensuite je trouve assez bizarre que Tao brûle son arbre. En effet c'est l'un des premiers à vouloir sauvegarder à tout prix la mémoire de ses ancêtres, et il brûlerait tout ? La seule explication, c'est qu'il a mis tous ses souvenirs bien au frais quelque part, et compte revenir bientôt, malgré ce qu'il dit. De même on sait que Tao est "plus intelligent que la moyenne", et pourtant devant le grand cube d'or il ne voit dans l'ornement en forme de manette qu'un motif de décoration sans importance. On l'aurait cru un peu plus clairvoyant quand même. Enfin la dernière "grosse" erreur est dans ce que dit Gaspard à Gomez "Après tout, nous sommes les seuls survivants." en référence au naufrage de l'Esperanza. Ce qui est bien évidemment inexact. Non seulement il y avait beaucoup de monde dans le canot de sauvetage, mais en plus Gaspard n'y était pas. Enfin bref, un drôle d'imbroglio.

Pour les autres erreurs de scénario, mais moins graves, on peut tout d'abord constater que le luxe de Solaris est dans un très grand style Louis XIV, alors que, ne l'oublions pas, Solaris a plus de 20000 ans. Et puis on peut aussi constater que la San Miguel est à tribord arrière du Solaris, qui est à tribord avant de la San Miguel. Bref il doit y en avoir un qui ne sait pas où est tribord, et lorsqu'on regarde bien la scène, il est fort probable que cela soit un de nos deux marins préférés : Sancho ou Pedro. Enfin, lorsqu'à la fin de l'épisode ils arrivent tous en vue du nouveau continent, personne ne dirige le bateau. Y avait-il déjà un pilote automatique ?

Pour une fois que Tao fait partie de la séquence bêtise, on va pas s'en priver. Situons l'action. La San Miguel arrive avec un air menaçant, et il faut absolument trouver des armes dans le grand cube d'or. Qu'à cela ne tienne, on envoie Sancho avec une hache pour le briser. Mais bon, ça ne marche pas. Même pas une égratignure. Alors Esteban arrive et, comme n'importe qui aurait fait depuis le début, tire la manette. O miracle, ça marche. Le mur qu'ils avaient essayé de fracturer à grands coups de hache s'ouvre enfin. Mais Tao s'exclame : "Ah il ne fallait pas, le mur est peut-être abîmé à jamais."

Et maintenant quelques détails d'une plus ou moins grande importance. Constatons que Mendoza est susceptible. Il prend très mal que Sancho et Pedro se moquent de lui quand il demande à Tao s'il est capable de lire. Et il y aura une autre preuve de sa susceptibilité un peu plus tard. On voit aussi que Zia est réfléchie et qu'elle voit très bien dans le jeu de Mendoza. Pour elle il n'y a que l'or qui intéresse Mendoza et, dès qu'il pourra, il les trahira. Ce n'est pas entièrement faux en ce qui concerne l'or, mais en ce qui concerne la trahison je reste beaucoup plus sceptique. Dernier tout petit détail : lorsque le mécanisme de Solaris se met en route on peut voir dans un plan en contre-plongée le nombre de ponts du solaris. Et il est impressionnant. Autant, sinon plus que sur le Titanic. Tiens, l'un comme l'autre n'ont pas fait long feu. Coïncidence ?
Le script, le documentaire

Épisode 8 : Le fort de Thumbès

Tiens ça commence. Un épisode où j'ai pas grand chose à dire. Tant pis je parlerai d'autre chose. Je n'ai en effet recensé que deux détails gênants. Pourquoi tout d'abord le commandant du fort veut-il s'emparer des enfants. Et les adultes ? Un peu plus tard, dans les égouts, Tao demande à Esteban si c'est grâce à ce dernier qu'ils ont réussi à faire fonctionner le bateau magique. Ben, au risque de vexer Tao, la réponse est oui. Et c'est même grâce à la méthode "Esteban" (assez proche de la méthode B de Mendoza, voir plus loin) : je fonce tête baissée et je réfléchis après.

Voilà déjà fini. Alors je vais parler de la "trahison" de Mendoza. Du moins c'est ce que croit Zia. Je ne pense pas que ce soit une vraie trahison. En effet Mendoza est lui aussi intelligent et il sait en voyant le nombre de soldats qu'il serait inutile d'essayer de fuir. Autant se rendre alors et essayer de fuir par la suite. Et s'il se présente comme connu de Pizarro c'est simplement pour que lui-même ne soit pas emprisonné afin d'avoir les mains libres pour monter un plan d'évasion. Je suis d'accord qu'à ce moment de l'histoire le but n'est pas de sauver les enfants parce qu'il les aime bien. Cependant il n'est pas près de les laisser tomber non plus car il sait tout ce qu'ils représentent. C'est simplement une tactique que perçoit très mal Zia. Et on la comprend. D'ailleurs se rendre pour mieux s'évader ils le referont. Et encore avec Pizarro. Comme quoi c'est une bonne tactique.
Le script, le documentaire

Épisode 9 : La fin de Solaris

Pour une fois, je vais prendre les remarques dans l'ordre chronologique de mes notes. Comme elles sont chacune dans une rubrique différente, ça ne sert à rien d'essayer de les classer.

Alors comme ça, lorsqu'ils arrivent au village de l'inca (au fait, si j'essaie de ne pas donner de nom, c'est pour ne pas donner d'indices pour le quiz en préparation) personne ne reste dans Solaris pour le surveiller. Bizarre. Ce qui est bizarre aussi avec Solaris c'est qu'il est capable de faire marche arrière. Encore virer sur place je peux comprendre, c'est de l'exagération. Mais accepter que Solaris fasse marche arrière ça serait accepter qu'il ait un moteur (boaff) ou qu'il bouge exactement grâce à la même force que le grand Condor (Ha ? oui, oui), mais si c'était vrai, pourquoi alors prévoir des rames qui sont bien moins performantes ?

Notons aussi le contre-effet capitaine Flam. Vous ne connaissez pas l'effet capitaine Flam ? C'est le fait de se trouver entouré de plusieurs dizaines d'ennemis bien armés et dès que le capitaine Flam arrive, seul, il lui suffit de clamer bien fort "C'est le capitaine Flam" et tous les ennemis s'enfuient. Bah là c'est à peu près pareil : tous les incas se battent et dès que le chef est blessé, il faut fuir. Étrange.

Au fait : vous voyez tout ce que Tao est capable de faire pour sauvegarder le bateau de ses ancêtres ? Tous les risques qu'il est capable de prendre ? Et avec ça vous pensez toujours qu'il aurait pu, sans remords, brûler tout ce qui appartenait au peuple de Mu ?

Je finirai par deux petits détails qui m'intriguent. Pourquoi Mendoza pense-t-il que la cabine de pilotage de Solaris est un endroit sûr où Zia ferait bien d'aller se réfugier avec Tao ? Je me demande aussi pourquoi Gomez ne tient pas sa promesse de ne pas attaquer le village inca. C'est une des rares marques de méchanceté gratuite.
Le script, le documentaire

Épisode 10 : En route vers le sud
Voilà à partir de maintenant il n'y a vraiment plus grand-chose à raconter dans chaque épisode. Je vois deux manières de l'expliquer. Tout d'abord il est possible que les épisodes devenant moins denses (le décor est planté et le dénouement est loin) il y a davantage de longueur, et donc moins de possibilité de contradiction. Ou alors c'est simplement parce qu'il commençait à devenir difficile pour moi de recenser à la fois les erreurs et le nombre de fois que le nom d'Esteban a été prononcé. Hé oui, je me suis vraiment cassé la tête à compter combien de fois on a pu entendre Esteban ... Et comme forcément il faut être attentif à toutes les paroles, on peut difficilement prendre des notes en même temps.

Mais bon, pour cet épisode, je me demande avant tout pourquoi Pizarro tient tant que ça à récupérer Esteban. Pour lui, Zia et Tao sont morts, et seule Zia pouvait lire le kipu. Pourquoi donc en vouloir à Esteban ? Je ne sais pas, mais à sa place, j'aurais davantage cherché à rattraper Mendoza qui a mis le feu à la poudrière.

On voit aussi une dernière marque de courage, et de bonté, de la part de Sancho. Spontanément, lorsque le pilier de glace fond, il repart chercher le vieillard pour le sauver. Et je pense que s'il reparle des cités d'or c'est uniquement pour lui donner une raison de le suivre.
Le script, le documentaire

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Créée le 27 août 1998.
Dernière modification le 18 août 2010.