Épisode 7 : En route vers le nouveau monde


Scène 1

Tao et Esteban sont dans une cabane, dans l'arbre de Tao. Tao donne des vêtements à Esteban.
Tao : Tiens, mets ces vêtements, Esteban! Les tiens sont complètement déchirés.
Esteban : Merci Tao.
Esteban enlève sa chemise. Tao découvre le médaillon du soleil.
Tao : Oh ! Dis-moi Esteban, qu'est-ce que c'est que ce bijou là ?
Esteban : Je ne sais pas, je le portais déjà quand Mendoza m'a sauvé il y a 12 ans. (Zia rentre dans la cabane.) Regarde, Zia a le même. Seulement le mien est incomplet. Mendoza en a pris la moitié quand il m'a sauvé. Et depuis il questionne Zia pour essayer d'en connaître l'origine.
Tao : Oh tu dois garder le secret, il ne faut rien dire à Mendoza.
Zia : C'est mon père, le grand prêtre des cités d'or qui me l'a donné.
Tao : Voilà ce que Mendoza voudrait savoir.


Scène 2

Sancho est sur le pont du Solaris, Mendoza et Pedro, dans la cabine.
Sancho : Oh re-re-re-gardez la voile. C'est c-c-curieux, elle commence à bouger.
Sancho part en courant.
Mendoza : (tripotant les manettes) Bon, ben il ne nous reste plus qu'à en comprendre son fonctionnement. Voyons cette manette ...
Mendoza tire une manette, l'ancre remonte.
Pedro : Oh ça fait remonter l'ancre.
Mendoza repousse la manette et l'ancre replonge au fond de la mer.
Mendoza : Ces habitants du royaume de Mû étaient vraiment des génies.
Pedro : Dis-moi, Mendoza, où ils sont maintenant, les habitants du royaume de Mû ? Tu crois qu'ils se cachent ?
Mendoza : Ah ça je voudrais bien le savoir. Ce qui est certain c'est que Tao est bien un de leur descendant.
Pedro : Oh ! Alors tu sais où est caché l'or ?
Mendoza : Non, pas encore. Écoute ! Nous avons fait la connaissance d'enfants incroyables : Esteban qui commande au soleil, Zia qui connaît les chemins des cités d'or et maintenant Tao et son vaisseau extraordinaire.
Pedro : Oh je les vois déjà ! Des centaines des milliers des pièces d'or rien que pour moi.
Mendoza : Nous n'en sommes pas encore là, calme-toi !
Pedro : Oh la la la la la la la la ! Oh Je me sens léger comme un petit oiseau à l'idée de tous ça. Mais qu'est ce qu'on va découvrir d'abord en premier des (mot incompréhensible) ? des rubis ? des diamants ?
Pedro est appuyé contre la porte de la cabine. Sancho le renverse en ouvrant la porte.
Sancho : Oh Pe-pe ... Oh Pe-pe ... Excuse-moi Pe-pe ... Tu t'es fait m-m-m-mal ?
Pedro : Ah mais je euh ...
Sancho : J'ai commencé à visiter le ba-ba ... le ba-ba ... enfin si tu savais toutes les ca-ca ... les cabines qu'il contient, si tu voulais toutes les c-c-compter, il faudrait oh la la qu'il faudrait ...


Scène 3

L'arbre de Tao en feu, les trois enfants regardent le spectacle.
Esteban : Mais pourquoi tout brûler Tao, ça sert à rien, je comprends pas !
Tao : Je ne veux pas revenir. Je quitte cette île pour toujours.
Pichu : Je pars avec toi, Tao, je pars.
Tao : Viens, partons.
Les enfants s'éloignent. Les cabanes en feu commencent à s'écrouler.


Scène 4

Solaris s'éloigne de la plage, Esteban et Zia sont sur le pont et regardent le rivage d'où des animaux les observent.
Zia : (à une mouette) Adieu ! Adieu ! (aux iguanes) Adieu ! Non, au revoir, au revoir à tous !
Esteban : C'est drôle, j'ai eu l'impression que les animaux comprenaient.
Zia : Bien sûr !


Scène 5

Les trois adultes sont dans la cabine avec Tao. Sancho est auprès Pedro qui tient la barre. Mendoza est à côté de Tao qui lit son encyclopédie.
Pedro : C'est merveilleux cette mécanique. Regarde il suffit de faire tourner cette roue pour que je change de cap !
Sancho : Oh c'est pas com-com-compliqué. On pourrait le di-di-diriger.
Tao : Oh je crains que non. Les choses ne sont pas si simples, Sancho.
Mendoza se rapproche de Tao et s'abaisse vers lui.
Mendoza : Qu'est-ce que c'est que ça ? Mais, Tao, tu es donc capable de déchiffrer ce livre ? Tu arrives a lire ces inscriptions ?
Tao : Évidemment que j'en suis capable. Après tout, c'est la langue de mon pays.
Mendoza : Ah oui, bien sûr, j'avais oublié.
Sancho et Pedro se moquent de Mendoza en pouffant de rire, ce qui vexe ce dernier. Il toussote puis sort de la cabine.
Pedro : Ça y est, Tao, nous sommes sortis de la baie.
Tao : Bon alors maintenant il faut mettre le cap à l'est.
Pedro : A vos ordres, capitaine.


Scène 6

Mendoza inspecte le bateau. Il y a d'innombrables cabines. Dans une, une étrange lueur rouge sort des murs, dans une autre se trouve un salon luxueux. Au bout d'un escalier qui descend une grande pièce, un grand cube en or intrigue bien Mendoza.
Mendoza : Quelle étrange construction. Je ne vois d'entrée nulle part.
Mendoza colle son oreille contre le cube.


Scène 7

Esteban et Zia sont assis dans une grande salle très luxueuse dont les fenêtres ne sont autres que les yeux de la figure de proue.
Esteban : Tu es certaine de ce que tu avances sur Mendoza ?
Zia : Je le sens J'en suis sure. Il est notre allié pour l'instant, mais il nous abandonnera dès que nous aborderons le nouveau continent.
Esteban : Je ne peux pas imaginer que Mendoza soit l'homme dont tu me parles. Je n'arrive pas à croire que son intention soit de trahir.
Zia : La seule chose qui l'intéresse, à mon avis, c'est l'or. Il se moque bien de ce qui pourra nous arriver. Une fois qu'il aura atteint son but il nous trahira. Au fond, il est comme tous les espagnols.
Esteban : Ah là je trouve que tu vas un peu loin.
Zia : Quoi ? Oh oui, excuse-moi, j'avais oublié que tu es espagnol. Hi hi hi ! Alors tu es l'exception qui confirme la règle.
Esteban : Moi tout ce que je veux, c'est retrouver le pays de mon père. L'or ne m'intéresse pas, je n'en veux pas.
Zia : Oui, je le sais. Nous mettrons bientôt pieds sur le nouveau continent, moi aussi j'en rêve. Au fait, tu sais où est Tao ?
Esteban : Ça fait bientôt trois jours qu'il passe son temps à examiner le vaisseau sous toutes ses coutures. Depuis notre arrivée, il n'a pas pris de repos.


Scène 8

Tao est grimpé sur un amoncellement d'objets qui lui sert d'escabot et mesure quelque chose avec un long mètre.
Tao : Si mes calculs sont exacts. La longueur est ...
Esteban arrive tout doucement par derrière afin de faire peur à Tao.
Esteban : Ah !
Tao : Oh oh oh !
Tao chute lourdement de sa position peu stable.
Tao : Ah tu te crois malin peut-être, je me suis fait mal.
Esteban : Excuse-moi Tao. Tu ne penses pas que tu es en train de perdre ton temps ?
Tao : Je dois à tout prix savoir de quoi est fait et comment fonctionne ce bateau. C'est pour la mémoire de mes ancêtres.
Esteban : Tu sais, Mendoza prétend que le bateau est trop grand par rapport à la taille de sa voile et que si on nous attaquait on serait tout de suite rattrapé.
Tao : Ah ah ! T'inquiète pas ! Il y connaît rien. J'ai lu dans ce livre que le soleil nous aidera quand nous en aurons besoin. Seulement je ne comprends pas encore ce que cela veut dire. Il reste encore beaucoup de choses étranges, vraiment. J'ai tout étudié. Comment manipuler les voiles, le gouvernail, le plan de chaque pièce, mais il reste un endroit que je n'arrive pas à m'expliquer.
Esteban : Ah ?
Tao : C'est en bas au centre du navire mais il n'y a pas de porte pour y rentrer.
Esteban : Hein hein ...


Scène 9

Les deux enfants arrivent en courant dans la pièce au cube d'or et s'arrêtent juste devant l'étrange construction.
Esteban : C'est ça ?
Tao : Oui, j'en ai fait le tour, il n'y a ni porte ni fenêtre.
Esteban fait le tour de l'objet.
Esteban : Oh, c'est vrai. Il n'y a que des murs, pas d'ouverture !
Tao : Oh l'entrée se trouve peut-être dans une autre pièce.
Esteban montre un étrange truc au milieu d'un dessin représentant le soleil en haut du cube.
Esteban : Et cette chose là, qu'est ce que c'est ?
Tao : Je ne sais pas, peut-être un motif de décoration ...
Esteban : J'ai vu le même sur la proue et dans la cabine de pilotage.
Tao : De toutes façons, je suis sûr que quelque chose d'important est caché là-dedans. Même dans le livre je ne trouve aucune description de cet endroit.
La voix de Mendoza les surprend.
Mendoza : Alors les conspirateurs, je vous dérange ?
Mendoza, qui est sur le pas de la porte, rentre.
Mendoza : Moi aussi je me demande ce qu'il y a là. On entend un léger bruit qui vient de l'intérieur, comme un mécanisme. Qu'en pense le capitaine Tao ? Si le capitaine lui même l'ignore ce n'est pas nous, pauvres marins ignorants ...
Tao : Ne t'inquiète pas pour moi, je trouverai bien la solution !
Mendoza : Évidemment, avec un bon coup de hache. Nous le saurions ... Ne t'inquiète pas ce n'est qu'une plaisanterie. S'il y a un mécanisme à l'intérieur, nous ne pouvons pas prendre le risque de ...
Sancho arrive au loin en criant.
Sancho : Aha haha ha ...
Sancho rentre en trombe dans la pièce.
Sancho : Men-mendoza où étais-tu ? Je t'ai cherché dans tout le ba-ba ...
Mendoza : Mais que se passe-t-il ? Qu'y a-t-il de si urgent ?
Sancho : Dans tout le bateau ... Venez vite ! Il y a un bateau en vue par tribord arrière.
Mendoza : Un bateau ? Bon sang !
Tous remontent en courant.


Scène 10

Esteban, Tao, Mendoza et Sancho rejoignent Pedro et Zia sur le pont.
Mendoza : Aucun doute, c'est un vaisseau espagnol.
Pedro : Hein tu en es tout à fait sûr ?
Sancho : Q-q-quel malheur ! Nous sommes si près du nouveau c-c-continent.
Mendoza : Ben, c'est bien à cause de ça. Ils doivent transporter des armes et des munitions aux garnisons de Panama.
Tao : S'ils nous aperçoivent, qu'allons-nous faire ?


Scène 11

Sur le bateau espagnol, Gaspard et Gomez regardent au loin.
Gaspard : Ah seigneur Gomez, comment allons-nous expliquer notre naufrage au gouverneur Pizarro. Il sera furieux de la perte du bateau.
Gomez : Il sera surtout furieux que je ne lui ramène pas Zia. Il comptait sur elle pour lui indiquer la route des cités d'or. S'il apprend en plus que nous avons perdu dans le naufrage ce garçon, cet Esteban, qui commande au soleil ...
Gaspard : Nous pouvons toujours dire qu'ils ont essayé de s'évader ou qu'ils sont morts de maladie. Après tout, nous sommes les seuls survivants.
Gomez : Oui, bien sûr, personne ne pourra raconter le contraire. Seulement, en perdant Zia, nous lui faisons perdre une fortune fabuleuse et tu sais comme moi ce que représente l'or pour le gouverneur : il n'en a jamais assez.
Un cri, c'est la Vigie.
Vigie : Alerte ! Navire inconnu par tribord avant !
Capitaine : Ce n'est pas un vaisseau espagnol. Je n'ai jamais vu un bateau qui porte aussi peu de voile par rapport à son tonnage.
Gomez : Pourtant, il navigue aussi vers Thumbès.
Capitaine : C'est peut-être un de ces navires qui transportent en secret de l'or.
Gomez : Oui, pour Pizarro, sans doute. Je ne crois pas les incas capables de construire un vaisseau aussi grand. A combien sommes-nous encore de Thumbès ?
Capitaine : Oh ... Avec ce vent nous arriverons avant le coucher du soleil.
Gomez : Rattrapons ce vaisseau et nous saurons enfin à qui nous avons à faire.
Capitaine : Bien seigneur Gomez.


Scène 12

Dans la cabine de Solaris.
Esteban : Tao ! Les espagnols sont en train de nous rattraper.
Tao : Ah, c'est le moment ou jamais de comprendre le livre. Bon, le soleil doit nous aider disait le texte.
Esteban : Vite, Tao !


Scène 13

Le navire espagnol tire un boulet de canon qui tombe juste derrière Solaris. Pichu tombe de son perchoir, le baluchon de Tao dans lequel il y a le vase d'or.
Pichu : Ah !
Tao : Pichu ! Tu n'es pas blessé ?
Pichu : Ah ils pourraient prévenir tout de même ! Bande de flibustiers ! Pirates ! Pirates !
Mendoza : Ce n'est que le coup de semonce, la prochaine fois, ils ajusteront le tir.


Scène 14

Sur le bateau espagnol.
Capitaine : Ils n'ont pas réagit à notre avertissement.
Gomez : Je n'ai jamais vu un pareil vaisseau.
Capitaine : Est-ce qu'on leur envoie une bordée ?
Gomez : Non, attendez, il nous faut examiner ce navire. Maintenez le cap ! On va le rattraper et l'arraisonner.


Scène 15

Le vaisseau espagnol gagne du terrain et arrive aux cotés de Solaris. Sancho et Mendoza sont encore sur le pont.
Sancho : M-m-mendoza. Il serait peut-être mieux d-d-d-de leur obéir.
Gaspard : Rendez-vous ! Ou nous allons vous envoyer par le fond, c'est compris ?
Sancho montre Gaspard à Mendoza.
Sancho : Re-re-regardez q-q-q-qui est est-là !
Mendoza : Gaspard ! Mais comment ?
Gaspard : Je dois rêver ou alors j'ai à faire à des revenants.
Gaspard regarde dans la cabine de Solaris.
Gaspard : (en aparté) Oh ! Zia ! C'est elle, c'est Zia ! (tout fort) Seigneur Gomez ! C'est Zia ! Elle est là sur ce bateau, je l'ai reconnue.
Gomez : Zia ? Capitaine, il faut absolument les capturer vivants !


Scène 16

Le vaisseau espagnol se met en position de tir.
Mendoza : Mais ils vont nous couler ! Il faut absolument que Tao fasse quelque chose. Depuis le temps qu'il étudie ce livre ... Allez !
Mendoza part en courant dans la cabine, suivi par Sancho.


Scène 17

Mendoza arrive dans la cabine de pilotage.
Mendoza : Nous n'avons pas le choix : il faut fracturer le cube !
Tao : Hein ?
Mendoza : Il y a peut-être des armes fabuleuses cachées à l'intérieur.
Tao : Tu penses à l'or ?
Mendoza : Allons, Tao ! Je ne crois pas tes ancêtres assez stupides pour cacher de l'or dans un endroit pareil. Non, je pense plutôt à cette force mystérieuse dont parle ton livre.
Tao : Mais hé ...
Mendoza : Tu veux donc que les espagnols s'emparent de Zia pour arriver aux cités d'or ?
Tao : Oh euh ...
Esteban : Tao, essayons, je t'en prie !
Tao : D'accord.
Mendoza : Sancho, aide-les ! Tu trouveras une hache dans la cale, en bas. Vite, Tao, chaque minute compte.
Tao : Hum, hum.
Esteban, Tao et Sancho partent en courant.


Scène 18

Ils arrivent dans la pièce au cube d'or, Sancho ayant une hache.
Tao : Ce mur là Sancho, vas-y !
Sancho : Je m'en o-o-o-occupe.
Sancho frappe fort sur le cube, mais rien ne se passe.
Sancho : Incroyable ! Y'a même pas une égratignure.
Esteban arrête Sancho.
Esteban : Attends !
Sancho : Hein ?
Esteban : Et cette chose là haut. Plus ça va, plus je pense que ce n'est pas un simple ornement.
Esteban tire sur ce qui ressemble à une manette : une ouverture carrée apparaît juste en face d'eux, laissant apparaître une autre manette semblable à la première.
Tao : Ah il ne fallait pas, le mur est peut-être abîmé à jamais.
Sancho : Y-y-y'avait p-p-p-pas le p-p-p....
Esteban : La même manette que tout à l'heure.
Tao actionne la seconde manette et ... tout un mécanisme se met en marche.


Scène 19

Les ponts du Solaris s'ouvrent jusque dans la cabine de pilotage, permettant ainsi aux rayons du soleil d'éclairer le cube.
Mendoza : Oh !
Esteban et Tao sont effrayés.
Mendoza : Regardez la voile !
La voile se range toute seule dans le pont, et une autre, apparemment métallique se déplie. Des dizaines de rames sortent de chaque côté du bateau et se mettent à ramer.
Mendoza : Mais ... mais d'où peuvent bien sortir ces rameurs ?
Pedro est à genoux devant la barre, il n'ose plus regarder dehors tellement il a peur.
Pedro : Oh Mendoza, c'est un démon qui fait avancer le bateau, j'ai peur.
Zia : Non, c'est la puissance du soleil qui donne la force nécessaire.
Solaris se met d'un coup à aller beaucoup plus vite que le bateau espagnol.
Gaspard : Par la malepeste !
Marin : Vous avez vu ? Il y a au moins cent rameurs qui font avancer le navire !
Marin : J'en compte au moins 200.
Gomez : Tirez mais tirez donc, ils nous échappent !
Capitaine : Bien seigneur Gomez. Tous à vos pièces, feu à volonté !
Les espagnols tirent des coups de canon mais manquent Solaris. Esteban et Tao remontent sur le pont. Sur le navire espagnol, Gomez enrage.
Gomez : Feu ! Feu ! Mais tirez bon sang !
Solaris prend de l'avance.
Pedro : Hé hé hé ! Nous sommes hors de portée. Vous pouvez tirer tant que vous voudrez.


Scène 20

Sur le pont, Mendoza rejoint les deux enfants.
Mendoza : Esteban, ils ne peuvent plus nous atteindre, maintenant. Nous allons trop vite pour eux.
Tao : Grâce à la voile.
Mendoza : Dites-moi vous deux, qu'avez-vous donc trouvé à l'intérieur de ce cube ?
Esteban : Je ne sais pas. J'ai juste tiré sur un levier et tout s'est déclenché. C'est tout ce que je sais.
Mendoza : Incroyable !
Mendoza regarde la nouvelle voile. Celle-ci brille de milles feux.
Mendoza : Oh ...


Scène 21

Les espagnols sont dépités.
Gaspard : C'est le vaisseau du diable, je ne peux pas croire qu'il appartienne à notre monde.
Gomez : Zia est derrière tout ça, elle nous échappe encore. Mais une chose est sure : ils sont vivants. Nous les rattraperons à Thumbès et là leur vaisseau ne leur servira plus à rien.
Solaris s'éloigne toujours plus du bateau espagnol.


Scène 22

La nuit tombe, les rames se rangent, la voile métallique se replie et celle en tissu se réinstalle.
Esteban : Tout s'est arrêté, mais le soleil, alors ?
Tao : Oh ! C'est extraordinaire.
Esteban : Oh oui, ça tu peux le dire.
Esteban et Tao regardent le coucher de soleil.
Tao : C'est bien ce qui était annoncé dans le livre.
Mendoza les surplombe tous les deux.
Mendoza : Tao, je l'avoue : la science de tes ancêtres dépasse de cent coudées la mienne.
Tao fait un petit sourire de fierté.
Tao : Ah !


Scène 23

Plus tard, sur le pont. Zia regarde vers l'avant.
Zia : Je crois bien que ... Oui, la terre là-bas regardez !
Des montagnes apparaissent tout près du Solaris.
Esteban : Oh ! C'est le nouveau continent.
Zia : Cette fois je vais retrouver les miens.
Tao : Oh comme c'est grand !
Zia : Enfin ! C'est encore plus beau que dans mon souvenir.

Le prochain épisode ...

Après de nombreuses péripéties, nos héros mettent enfin pieds sur le nouveau continent. Mais ils arrivent sur le territoire de Pizarro qui a fait enlever Zia, sachant qu'elle connaît le chemin des cités d'or. Ne manquez pas le prochain épisode des mystérieuses cités d'or.

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Créée le 17 août 1999.
Dernière modification le 24 août 2000.