Je vous propose donc :

Épisode 1 : Départ vers le nouveau monde

Esteban vient donc de partir à la recherche des mystérieuses cités d'or. Ces villes existent-elles réellement ? Depuis de nombreuses années déjà, des expéditions espagnoles ou autres étaient parties à leur découverte. Leurs recherches étaient basées sur une légende ou sur une simple pépite d'or trouvée par hasard. Récemment, on a retrouvé les ruines d'une grande citée construite dans la montagne. Les espagnols de jadis entendaient les indigènes raconter une bien intéressante histoire, celle d'une cérémonie au cours de laquelle le chef d'une tribu montagnarde de Colombie, enduit de poussière d'or, entrait dans un lac. La poussière d'or se répandait à la surface de l'eau et ceux de la tribu jetaient en offrande de l'or, de l'argent et des émeraudes. Ce sont ces légendes qui poussèrent les explorateurs à pénétrer au plus profond de la jungle. Les habitants du nouveau monde vénéraient le Soleil comme un dieu. Que le Soleil se lève aujourd'hui comme demain. Et c'est pourquoi certaines coutumes voulaient que l'on offre le coeur d'une jeune fille en sacrifice au dieu Soleil. Leur façon de penser était différente de la nôtre et c'est pourquoi les cités d'or peuvent être cachées dans les endroits les plus inattendus. Esteban parviendra-t-il à les retrouver ? Suivons-le dans sa recherche. Au revoir et à bientôt.
Le script, les erreurs.

Épisode 2 : Une longue traversée

Nos héros ont traversé l'océan Atlantique à bord de l'Esperanza. Jadis les épices comme le poivre, par exemple, étaient indispensables dans la vie quotidienne des européens qui devaient aller jusqu'en Asie pour les chercher. Mais la route habituelle par voie terrestre était bien trop longue et très dangereuse à cause des brigands. Pour cette raison, le prix des épices était très élevé. L'idée d'aller chercher ces précieuses marchandises par la voie maritime s'imposa donc. Les portugais découvrirent la route qui longe la côte africaine vers le sud pour remonter ensuite vers l'Inde. Rivale du Portugal, l'Espagne se devait de découvrir un autre chemin pour ne pas être perdante dans cette bataille commerciale. Alors vint Christophe Colomb. Persuadé que la Terre était ronde, il décida de naviguer vers l'ouest pour atteindre les Indes. Son bateau s'appelait la Santa Maria. On peut toujours l'admirer dans le port de Barcelone, en Espagne. Sa longueur est seulement de 29 mètres. Mais, à la différence des modèles de l'époque possédant une voile unique, la Santa Maria était équipée d'une petite voile supplémentaire, ce qui lui permettait d'augmenter considérablement sa vitesse. La rivalité entre le Portugal et l'Espagne permit donc de développer de nouvelles techniques de navigation. Deux mois et demi après le départ de Colomb pour les Indes, il arriva enfin en vue des îles de Bahamas, au large de l'Amérique. Mais Colomb, durant toute sa vie, persista à dire que ce rivage était celui de l'Inde. S'il avait affirmé le contraire, il aurait été accusé de ne pas avoir tenu la promesse qu'il avait faite au roi d'Espagne. C'est depuis Christophe Colomb que nous appelons "indiens" des hommes qui ne sont pourtant pas originaires de l'Inde. La découverte de l'Amérique ne fut donc que le résultat de la rivalité commerciale entre l'Espagne et le Portugal. Au revoir, à bientôt.
Le script, les erreurs.

Épisode 3 : Le détroit de Magellan

Le détroit de Magellan est situé au sud du continent américain entre la Patagonie et la terre de Feu. On pourrait penser qu'il s'agit d'un endroit où le climat est chaud. Bien au contraire. S'il se trouvait dans l'hémisphère nord, il serait à la hauteur des côtes du Labrador au Canada. Le détroit de Magellan n'est pas seulement un endroit très froid, mais il est soumis aux conditions météorologiques les plus défavorables de la Terre. Les baleines, qui sont pourtant des animaux puissant, y sont rejetées sur la côte où elles meurent en grand nombre. Se perdent-elles ou viennent-elles y mourir volontairement ? En tous cas, c'est un endroit lugubre. Il y souffle un vent du nord très violent contre lequel se heurte le courant marin du sud, ce qui produit des vagues triangulaires qui peuvent facilement faire chavirer un navire qui viendrait s'y heurter. C'est donc Magellan qui le premier franchit ce détroit. Son bateau, la Victoria, était long de 23 mètres seulement. Au départ l'escadre était composé de 5 navires. Mais à la fin du voyage après une série de désertions et de mutineries, il n'en restait plus que 2. L'équipage avait fini par désespérer, sauf Magellan, convaincu qu'il trouverait un passage d'est en ouest, vers les Indes. Ce détroit dangereux restera l'unique voie maritime utilisable à travers le continent sud américain jusqu'à l'ouverture du canal de Panama. Après la découverte de Magellan, de nombreux navires sombrèrent dans ce détroit, si bien que les marins le surnommèrent le "cimetière des bateaux". Aujourd'hui encore, certaines parties du détroit portent les noms sinistres de "cap du dernier espoir" ou "île du désespoir". Au revoir, à bientôt.
Le script, les erreurs.

Épisode 4 : Naufragés

Si vous dériviez sur un océan comme Esteban et ses amis, vous y rencontreriez des phénomènes étranges. Nous allons demander aujourd'hui à un navigateur japonais, monsieur Imada, de nous donner ses impressions.
- Monsieur Imada, avez-vous déjà vu un feu de St-Elme ?
- Non, mais j'aimerais bien en voir un une fois dans ma vie. Mais il parait que c'est assez risqué car on dit que les feux de St-Elme font perdre leur route aux navigateurs.
- Que craignez vous le plus en mer ?
- Oh, c'est sans doute le calme plat, l'absence totale de vent. Vous savez, le bateau avance grâce à la force du vent. Si le vent cesse de souffler, le navigateur ne peut plus maintenir son cap. Il ne peut plus naviguer, il dérive. Un courant peut faire dériver un bateau à la vitesse d'un enfant qui court. On voit une île au loin et l'instant d'après ... on ne la voit plus.
- Le calme doit être désespérant, mais pour vous, marin, ne reste-t-il plus rien à faire ?
- Ah, on jette un noyau de prune séché dans la mer en faisant un voeu pour que le vent se lève. C'est curieux, je sais, mais nos voeux se réalisent très souvent.
- Pour nous, qui ne sommes pas marins, les tempêtes ou les ouragans sont des phénomènes terrifiants.
- En effet, la tempête est effrayante. Il m'est arrivé de rencontrer des vagues aussi hautes qu'une maisons de deux étages. Je les entendais frapper la coque. Je sentais le bateau plonger dans les vagues. Tout ça crée un état psychique extraordinaire. Je connaissais bien ma position, mais j'avais peur de toucher un haut fond ou de m'écraser sur un écueil. Je sentais l'angoisse qui montait, qui montait ...
- Donc la tâche la plus difficile n'est pas de vaincre la tempête, mais de garder son sang-froid et de contrôler son angoisse.
- Absolument. L'essentiel quand on est en mer est de savoir se maîtriser.
- Merci monsieur Imada.
Au revoir, à bientôt.
Le script, les erreurs.

Épisode 5 : Une île mystérieuse

Esteban et ses amis viennent de débarquer sur une île vraiment étrange. Ils sont dans l'archipel des Galapagos, l'unique endroit au monde où l'on peut voir des iguanes, sorte de dinosaures miniatures. Ces îles sont situées dans le Pacifique, à mille kilomètres de l'Amérique du Sud. Dans ces îles équatoriales habitent des pingouins, des phoques et des otaries, qui sont des animaux plutôt antarctiques. Le nom de Galapagos vient de la tortue géante qui est la maîtresse de ces îles et que l'on ne trouve nulle part ailleurs. Pourquoi des animaux aussi différents cohabitent-ils ? A cause du courant froid venant de l'antarctique et du courant chaud venant du Mexique qui se rencontrent près des côtes. Et cela crée un climat étrange ni froid ni chaud. Mais d'où ces animaux et ces plantes proviennent-ils ? Il y a deux hypothèses. Selon la première ils seraient venus petit à petit de l'extérieur. Les animaux auraient été porté par les courants marins tandis que les oiseaux auraient apporté les graines et les plantes. Cependant, certains doutent que les tortues aient pu y arriver à la nage, ce qui conduit à une autre hypothèse selon laquelle les Galapagos auraient été autrefois reliées au continent américain. Après la séparation, des animaux et des végétaux y auraient survécu. Il y a 150 ans un anglais, Charles Darwin, débarquait sur ces îles, à bord du Beagle. Le paysage singulier le surprit et à son retour en Angleterre, il battit sa théorie attribuant à l'homme et au singe une origine commune mais une évolution différente. Les îles Galapagos sont volcaniques et n'ont pas d'eau douce. Elles ne sont pas habitables par l'homme et c'est pourquoi elles constituent un véritable paradis pour les animaux. Elles sont un laboratoire naturel qui nous permet d'étudier l'évolution de la faune et de la flore. Au revoir, à bientôt.
Le script, les erreurs.

Épisode 6 : Le message secret

Tao est devenu l'ami d'Esteban et de Zia. Les ancêtres de Tao seraient venus d'un lointain pays se nommant l'empire de Mû. Lorsque tous les continents du monde étaient liés les uns aux autres, cet empire était immense et prospère. Voici la légende de l'empire de Mû. Au temps jadis, il existait au milieu de l'océan pacifique un continent aussi grand que le nouveau monde. La terre de Mû comprenait sept grandes villes. Dans chaque ville étaient bâtis des immeubles de pierre, les habitants y menaient une vie prospère, le système d'écriture était bien développé, il permit de répandre la civilisation de Mû dans le monde entier. Mais le roi de cet empire en avait prédit l'effondrement. "Peuple de Mû, s'écria-t-il, vous ne cherchez que votre bonheur. N'entendez-vous pas la colère de Dieu ?" Alors la terre se mit à gronder d'une façon effroyable, elle se fendit, et de la lave brûlante en sortit. Enfin un raz de marée gigantesque engloutit la totalité de l'empire. On trouve encore aujourd'hui, dans différentes îles du Pacifique, des vestiges du temps passé qui évoquent, de façon troublante, de mystérieuses légendes. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 7 : En route vers le nouveau monde

Le bateau d'Esteban a du affronter la tempête et traverser le détroit de Magellan pour parvenir à la côte pacifique du nouveau continent. Mais les espagnols empruntaient une autre route pour atteindre le pays des Incas. Après avoir traversé l'Atlantique et la mer des Caraïbes, ils étaient arrivés à l'emplacement de l'actuel canal de Panama. "Panama" est un mot indigène qui signifie "endroit riche en poisson". Orbeiro, sur la mer des Caraïbes, n'était qu'un paisible village de pêcheurs jusqu'à ce que les espagnols en fassent une forteresse d'où ils embarquaient, à destination de l'Espagne, les richesses volées aux incas. Le chargement des navires attirait, immanquablement les pirates anglais et français. Il y reste encore les vestiges des magasins où étaient entassés l'or, l'argent et les pierres précieuses, ainsi que les ruines du camp des esclaves noirs. A quelques distances du centre ville subsistent des vestiges de l'ancienne ville de Panama. Lieu de transit de toutes les riches denrées que l'on acheminait à dos d'homme, ou à cheval, de l'océan Pacifique vers la côte Caraïbe, elle fut régulièrement occupée, et même brûlée, par les pirates. Aujourd'hui, les navires du monde entier emprunte le canal de Panama qui relie les deux océans et qui est devenu un élément essentiel du commerce mondial. Tout autour de Panama, on dénombre environ 160 petites îles. La plupart d'entre elles constituaient d'excellentes cachettes pour les pirates qui guettaient le passage des convois espagnols chargés d'or. Combien de galions espagnols dorment sur les grands fonds de la mer des Caraïbes, laissant s'échapper de leur flanc éventré l'or des Incas ? Au revoir, à bientôt.
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Épisode 8 : Le fort de Thumbès

Éblouie par toutes les richesses du nouveau continent, une foule d'aventuriers venait chercher fortune et gloire. Le plus célèbre d'entre eux se nommait Francisco Pizarro. Pizarro naquit dans un village du sud de l'Espagne. Il avait entendu les légendes qui parlait d'une fabuleuse ville d'or, il attendait impatiemment une occasion de partir pour le nouveau monde. Il s'embarque avec une équipe composée d'hommes sans scrupule parmi lesquels le capitaine Balboa, explorateur du Pacifique. Il arrive sur le nouveau continent, réputé pour être une grande puissance à cette époque. Il débarque avec 180 soldats, des chevaux et des armes à feu alors que son adversaire possède plusieurs dizaines de milliers de soldats robustes. Pas question de les attaquer de front. Il choisit donc de tenter de prendre l'empereur Atawalpa en otage, pensant que les incas, privés de leur chef, seraient démoralisés et donc faciles à battre. Mais le nombre des incas effraie les espagnols. Seul Pizarro garde son sang-froid. Il encourage ses soldats pris de panique et met en fuite l'armée impériale elle même terrorisée par les armes à feu et par les chevaux. Il capture l'empereur Atawalpa. L'empereur, prisonnier de Pizarro, lui montre le mur de la salle où il est séquestré et lui promet de remplir cette salle d'or jusqu'à la hauteur de sa main levée, à condition que Pizarro l'épargne. Sept mois plus tard, la salle est remplie de l'or collecté dans toutes les Andes, mais Pizarro fait pourtant exécuter l'empereur Atawalpa. La valeur de l'or, ainsi offert en rançon, correspondrait à 675 millions de francs français. Vous avez pu, à travers cet épisode, imaginer qui était Pizarro, conquérant cruel et impitoyable. Mais c'était aussi un grand stratège qui savait tenir compte des points faibles de ses adversaires. Il se retrouve au sommet de la gloire après avoir trahit beaucoup de ses compagnons. Il sera lui-même trahit et assassiné par l'un de ses lieutenants. Après Pizarro, le nouveau continent verra arriver de nombreux aventuriers, tous à la poursuite de leur chimère. Au revoir, à bientôt.
Le script, les erreurs.

Épisode 9 : La fin de Solaris

La cordillère des Andes est une immense chaîne montagneuse de plus de 6000 mètres de haut d'où sont originaires les ancêtres des andins. Au nord du Pacifique, le détroit de Bering sépare l'Asie de l'Amérique du nord. IL y a des dizaines de milliers d'années, les deux continents étaient sans doute reliés. Et les asiatiques seraient venus chercher du gibier sur le continent américain. En effet les indiens des Andes ressemblent aux asiatiques. Et d'ailleurs les bébés des Andes ont sur la fesse la même petite tâche bleue dite Mongolie que portent les bébés japonais ou chinois. Les asiatiques qui seraient ainsi arrivés sur le continent américain y ont construit de grandes villes. L'empire des Incas s'est rapidement développé et est devenu en cent ans seulement le pays le plus important et le plus puissant d'Amérique du sud. Mais comment l'empereur inca pouvait-il administrer une étendue aussi immense ? Hé bien les incas avaient des techniques spéciales, comme les kipus qui servaient à enregistrer des chiffres à l'aide de ficelles nouées. Grâce aux kipu, ils effectuaient des recensement démographique et ils établissaient, pour toutes les régions de l'empire, des statistiques sur la production agricole. Cela rappelle un peu le principe d'une mémoire d'ordinateur. Par ailleurs, les incas construisaient de grandes routes larges de 6 mètres traversant des champs et des montagnes sur 5600 kilomètres, elles couvraient toute l'étendue du pays. A partir des deux voies principales, du nord au sud, l'une côté mer, l'autre côté montagne, tout un réseau routier traversait le pays. Les incas suspendaient des ponts de 60 mètres de long au-dessus de profondes vallées. Les communications étaient assurées par les coursiers officiels appelé "chaski". Ceux-ci couraient à 10 kilomètres à l'heure de moyenne, montant et descendant des pentes souvent raides et reliaient Lima à Cousquo en trois jours seulement. Ainsi l'empereur des incas aurait-il pu manger du poisson frais tout en vivant dans les montagnes. Malgré les distances à parcourir et les nombreux relais nécessités, les ordres étaient fidèlement transmis. Tel est le merveilleux de communication, inventé par les incas il y a plus de 800 ans, et dont les ponts et les routes sont toujours en service de nos jours. AU revoir, à bientôt.
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Épisode 10 : En route vers le sud

Les incas possédaient de nombreuses techniques que la science actuelle ne parvient pas à expliquer. Ainsi cette forteresse de pierres construite en pleine montagne à 3600 mètres d'altitude. Comment, par exemple, les incas ont-ils pu transporter toutes ces pierres dont les plus petites pèsent 100 tonnes. Et comment ont-ils pu assembler de façon aussi précises des blocs dont certains ont jusqu'à 10 ou 12 faces ? Toute une vallée escarpée a été remblayée pour construire ce fort. Comment des pierres aussi énormes ont-elles pu être transportées au sommet du fort ? Le sommet du fort est un assemblage de six grandes pierres. Ces pierres, on le sait, ne se trouvaient pas sur la colline, au départ. Elles viennent de l'autre côté de la vallée d'où elles ont été extraites et transportées. Et pour transporter les pierres, les incas n'utilisaient pas d'animaux. Ils les faisaient rouler sur des troncs d'arbre. Alors que les bâtiments modernes sont détruits par les tremblements de terre, les maçonneries des incas résistent toujours et servent de fondation aux immeubles d'aujourd'hui. Certains pensent que pour obtenir un assemblage d'une telle perfection, les incas étaient capables de fondre la pierre. D'autres vont même jusqu'à prétendre que seuls des extra-terrestres, venus de lointaines étoiles, ont pu assembler de tels monuments. Au revoir, à bientôt.
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Créée le 31 juillet 2000.
Dernière modification le 18 août 2010.