Épisode 10 : En route vers le sud


Scène 1

Tout le monde est sur la plage, regardant l'épave du Solaris.
Mendoza : Cette fois c'est fini, le navire du peuple de Mû a coulé.
Tao : Oh non ! Mon beau bateau ! Oooohhhh ...
Mendoza : Maintenant, Zia, il faut nous dire ce qu'il y avait sur le quipu que Pizarro a emporté.
Zia : Oh !
Mendoza : Tu ne peux rien faire seule. Cela n'a aucun sens de garder ce secret pour toi. Je ne comprends pas, on dirait que tu n'as pas confiance en moi.
Esteban : Je crois que Mendoza a raison, Zia. Il faut que tu lui dises tout ce que tu sais.
Zia : Non, je ne peux pas.
Sancho : Oh !
Pedro : Oh ! Quelle tête de mule.
Zia : Excuse-moi, Esteban ! Je dois maintenant retrouver le chemin de mon village.
Esteban : Oui, je ne t'en veux pas. Si tu ne veux pas parler, ne parle pas ! Mais laisse-moi venir avec toi ! Je veux t'accompagner jusqu'à ton village.
Tao : Moi aussi je viens avec vous dans ce cas là. Mais sais-tu au moins où il se trouve ton village ?
Zia : Quelque part, par là. Il est de l'autre côté des montagnes que nous apercevons là-bas.
Mendoza : Entendu, comme tu voudras, Zia, mais nous y allons tous ensemble.
Esteban : De ce côté, c'est le sud, c'est la direction où se trouve Pizarro.
Tao : Et là où est Pizarro, il y a son armée. Il peut pas s'en passer.
Esteban : Pourquoi on va pas demander conseil à Apo, le vieux sage inca ? Il aura peut-être une idée, lui.
Tao : Ouais !
Les enfants partent en courant vers le village. Les adultes restent sur la plage.
Pedro : Franchement, Mendoza, est-ce que nous avons vraiment besoin nous aussi d'aller au village de Zia ?
Mendoza : Zia a beau être une enfant, je suis certain que nous n'arriverons jamais à la faire parler de force. Je crois donc qu'il vaut mieux voyager avec elle et attendre l'occasion de l'écouter. Un jour elle parlera, si elle a assez confiance.


Scène 2

Au fort, Pizarro passe en revue Gomez, Gaspard et Alvarez.
Pizarro : Cela fait bien longtemps que je vous attends, Gomez. J'espère au moins que vous n'avez pas oublié pour quelle raison je vous avais demandé de retourner en Espagne.
Gomez : C'est que ...
Pizarro : Alors ? C'était bien pour me ramener de là-bas une jeune indienne qui soit capable de lire, de déchiffrer les quipus, n'est-ce pas ? Hé bien, où est donc la jeune Zia ?
Gomez : Hélas, excellence, je ne sais comment vous le dire.
Pizarro : Bougre d'imbécile ! Je suis entouré par une bande d'incapables et de lâches. Vous deviez pourtant me ramener cette petite fille à tout prix, Gomez.
Gomez : Gouverneur Pizarro, je suis au regret de vous informer que malheureusement la petite Zia est morte, elle a sauté avec son bateau.
Pizarro : Mais je le sais bien qu'il a coulé. La San-Miguel aussi. Mais il y avait aussi le jeune Esteban. Vous auriez tout de même pu essayer de le faire prisonnier. Partez tout de suite et ramenez-le moi !
Alvarez, Gaspard et Gomez : Excellence !


Scène 3

Tout le monde est groupé autour d'Apo.
Apo : Non, mes amis, vous pouvez pas aller là-bas, vers le sud. C'est tout à fait impossible.
Esteban : Pourquoi ?
Apo : Regarde ! A un endroit, le chemin qui mène au sud se rétrécit. D'un côté la mer, de l'autre la falaise à pic. C'est sur la crête, là, à Thumbès, que Pizarro a construit son fort.
Mendoza : Apo, nous devons absolument descendre vers le sud, nous n'avons pas le choix. N'existe-t-il pas un autre chemin ?
Apo : Moi, je n'en connaît aucun autre, mais Pacha, lui, peut-être, aurait su.
Mendoza : Pacha ? Qui est-ce ?
Apo : Oh c'est un homme qui détenait une très grande puissance. Mais Pizarro l'a fait prisonnier et depuis on ne sait plus rien de lui, on ignore même s'il est encore vivant.
Esteban : Tao, est-ce que tu te rappelles l'orifice par lequel s'écoulaient les eaux du fort de Thumbès ?
Tao : Oh oui, je m'en rappelle très bien, c'était comme un labyrinthe.
Esteban : Ça avait l'air d'aller dans toutes les directions à l'intérieur. En passant par là, on peut peut-être sortir de l'autre côté du fort.


Scène 4

Un groupe d'incas, des prisonniers, se trouvent devant l'entrée du fort. Ils portent des troncs et des grosses pierres.
Soldat : Allez-y ! Faites-les entrer !
Soldat : Au travail vous autres.
Soldat : Allez, un peu de nerf !
Soldat : Allez, allez, dépêchons-nous ! Tas de mauviettes !
Le groupe de Mendoza arrive doucement par derrière.
Mendoza : Ils doivent faire travailler les prisonniers à la reconstruction de la poudrillère que j'ai détruite. Profitons de l'occasion, dissimulons-nous parmi eux !


Scène 5

Tous les héros se mettent au milieu des prisonniers, échappant ainsi aux regards de Gaspard et Gomez. Le baluchon de Tao est sur le point de tomber.
Pichu : Attention !
Tao : Oh !
Le baluchon tombe et roule aux pieds de Gaspard qui le ramasse.
Gaspard : Tiens ? Qu'est-ce que c'est que ça ?
Pichu arrive et attrape le baluchon dans les mains de Gaspard qui le lâche sans faire de difficulté.
Pichu : Bonjour ! Excusez-moi ! Bonjour monsieur ! Bonjour ! Bonjour ! Bonjour ! Excusez-moi !
Pichu s'envole avec sa prise.
Gaspard : Oh oh oh, ça alors !
Pichu : Au revoir, au revoir monsieur !
Gaspard : Oh oh, en voilà un perroquet drôlement bien élevé.
Soudain, Gaspard se doute de quelque chose et regarde par terre voir s'il ne reconnaît pas des jambes. En se cognant la tête contre une pierre que transportait un prisonnier, Gaspard tombe et voit passer Zia. Il se relève et va rejoindre la petite fille.
Gaspard : Zia ! Que fais-tu là, toi ? On te croyait morte !
Mendoza se retourne pour voir la situation.
Mendoza : Nous sommes découverts. Vite, suivez-moi !
Gaspard : Arrêtez !
Les héros s'enfuient en courant, mais Gaspard n'arrive pas à se frayer un chemin.
Gaspard : Posez donc ces troncs d'arbres ! Laissez-moi passer ! Commandant Gomez !
Gomez : Qu'y a-t-il Gaspard ? Pourquoi ces hurlements ?
Gaspard : Zia est vivante. Elle est ici avec les autres.
Gomez : Vivante, la petite Zia ? Bon sang ! (Gomez se précipite à cheval à l'intérieur du fort) Ya !
Les héros se rapprochent de l'orifice.
Esteban : C'est là, vite !
Tous pénètrent dans le conduit.
Gomez : Gaspard !
Gaspard : Oui, commandant ?
Gomez : Va prévenir le gouverneur Pizarro de toute urgence ! Les autres, gardez la sortie !
Gaspard : J'y vais.


Scène 6

Gaspard a rejoint Pizarro.
Pizarro : Comment ? Tu dis que Zia est vivante et qu'elle est ici ?
Gaspard : Oui, et cette fois-ci nous les tenons, excellence, ils se sont cachés dans les conduits d'évacuation. Ils sont fait comme des rats, excellence. Ah ah ah ah ! (voyant la mine sérieuse de Pizarro) Pardon excellence. Mais ne vous inquiétez pas, je vais les attraper et vous les ramène tout de suite.
Pizarro : Attend un instant Gaspard !
Gaspard : Oui ?
Pizarro : Va d'abord me chercher Gomez !
Gaspard : Hé je ....
Pizarro : Va me chercher Gomez !
Gaspard : Oui, tout de suite excellence.


Scène 7

Dans les conduits.
Mendoza : C'est étrange, ça ne ressemble pas à un égout. Dans quelle direction, maintenant, Esteban ?
Esteban, mouille un doigt et le pointe en l'air.
Esteban : Hummm ... Par là ! C'est par là, je sens un courant d'air.
Pichu : Hé doucement !


Scène 8

Dans une grotte, en haut d'un grand escalier, Pizarro est accompagné de Gaspard, Gomez et de soldats.
Pizarro : Quand Gaspard m'a dit qu'ils s'enfuyaient par les égouts, ça m'a rappelé quelque chose. Sous le fort, il existe un ancien temple souterrain.
Gomez : Un temple inca ?
Pizarro : Oui. Et dans ce temple vit un prêtre centenaire. Dans sa jeunesse il serait allé dans les cités d'or.
Gomez : Il vit en liberté ?
Pizarro : Il a toujours refusé de me dire ce qu'il sait sur les cités d'or. Alors je l'ai enfermé au fond de son temple, comme un rat !
Gaspard : Quand tout cela s'est-il passé exactement, excellence ?
Pizarro : Oh, c'était il y a bien longtemps. J'avais complètement oublié ce vieux fou. (aux soldats) Eclairez-nous !
Soldat : A vos ordres !
Deux soldats passent devant et la troupe descend les escaliers.
Pizarro : Cet escalier rejoint les égouts. Les fuyards seront forcés d'aller vers le temple. Nous leur tendrons un piège.


Scène 9

Devant une grande porte en métal, un garde se lève à l'approche de Pizarro.
Pizarro : Alors, que devient ce cher Pacha ?
Le soldat ouvre une trappe en retire une assiette vide et la montre à Pizarro.
Soldat : Il est toujours en vie, excellence. Il continue de prendre tous ses repas.
Pizarro : Excellent ! Excellent ! Il est encore vivant. Ouvre-moi !
Soldat : Bien excellence.
Le garde ouvre la porte.
Pizarro : Merci mon ami. Tu peux remonter à la surface et tu peux laisser la porte ouverte.
Soldat : Oh !
Gomez : N'est-il pas dangereux de laisser la porte ouverte ?
Pizarro : Tu n'as donc pas compris mon plan, c'est pour les attirer, voyons !


Scène 10

En remontant à la surface, le garde passe devant un rocher qui obstrue l'embouchure du conduit derrière lequel se trouvent les héros. Esteban essaie de le pousser.
Esteban : On va pouvoir le pousser.
Mendoza : Attendez ! Laissez-moi essayer !
Mendoza pousse sans trop de difficulté le rocher, libérant un passage par lequel tous peuvent à présent passer.
Mendoza : Allons voir en bas !


Scène 11

La petit troupe franchit la porte en métal.
Pedro : Oh, je n'aime pas ça, Mendoza, alors là, je n'aime pas ça, allons-nous en ! Je me sens mal dans ce souterrain, moi. J'ai du mal à respirer, tu vois ça me prend ...
Sancho : Moi au-aussi ...
Mendoza : Encore un peu de courage. Les cités d'or sont peut-être là à portée de la main, et vous voulez faire demi tour ?
Sancho : Les c-c-cités d'or ? A-a-allons ..
Pedro : ... y !


Scène 12

Les héros se retrouvent devant un pont en pierre traversant un précipice et menant à un temple.
Esteban : Oh ! Un temple, ici, mais c'est incroyable !
Sancho : C'est ça tes c-c-cités d'or, Mendoza ? T'as dit q-q-qu'on les avait à p-p-p-p-portée de la main.
Mendoza : C'était une façon de parler, Sancho.
Sancho : Une f-f-façon de mentir, oui !
Pedro : Sancho, mon cher, si tu veux mon avis, j'ai l'impression qu'il nous a roulé à cause des gosses.
Sancho : C'est pas bien de sa part, ça.
Pedro : Bon beuh bah ... Qu'est-ce que tu me fais dire ?


Scène 13

Les héros pénètrent dans le temple et arrivent dans une pièce où se trouve un autel.
Esteban : Oh !
Un vieux se réveille de derrière l'autel, effrayant tout le monde.
Pacha : Ah ! J'ai bien dormi ! Ahh ! Tiens ! Tiens, tiens, des êtres humains, il y avait bien longtemps que je n'en avais pas vus.
Esteban est toujours effrayé.
Zia : Est-ce que c'est vous qui vous appelez Pacha ?
Pacha : Oui, c'est ainsi qu'on m'appelait. Et vous, qui êtes-vous ?
Zia pousse Esteban juste devant Pacha.
Zia : Lui, c'est Esteban.
Esteban : (doucement) Pousse pas ! (à Pacha) Nous avons traversé tous les océans pour venir jusqu'ici ... A cause de ce médaillon.
Esteban et Zia montrent leur médaillon à Pacha.
Pacha : Ma parole, mais c'est le sceau du soleil que portez !
Esteban : Nous devons aller vers le sud, aidez-nous s'il vous plaît !
Pacha : Ah, le sud ! Alors c'est donc bien vous que j'attendais. L'énigme des cités d'or sera bientôt résolue. Vous n'avez qu'à me suivre, je vais vous montrer.
Pacha essaie de se lever mais ne tient pas debout et tombe.
Pacha : Ah !
Esteban : Oh ! Vous vous êtes fait mal ?
Pacha : Oh, non, non, mes jambes sont un peu vieilles, c'est tout. Mais qui sont ces hommes qui sont avec vous ? Je n'aime pas les adultes. Eh vous là, voulez-vous vous occuper d'un vieillard ?
Pedro pousse Sancho du coude.
Pedro : Oui, euh, enfin pourquoi pas ?
Sancho : Moi ?
Sancho, à l'invitation de Pacha, se rapproche du prêtre.
Pacha : Eh bien, on dirait que vous n'avez jamais vu un centenaire. Je suis sûr que ça vous amuserait de savoir que j'ai été prêtre d'un temple des cités d'or.
Sancho : C-c-c'est vrai ?
Pacha : Bien sûr que c'est vrai. Tu voudrais les connaître ?
Sancho : Oh oui ! B-b-b-bien sûr !
Pacha grimpe sur le dos de Sancho.
Sancho : Pendant q-q-que je vous porte, vous allez pouvoir me r-r-raconter ça dans le t-t-tuyau de l'oreille.
Pacha tire une oreille de Sancho.
Pacha : En avant ! Par là !
Sancho : Oh !
Tout le monde se met en marche.


Scène 14

Au bout d'un couloir, ils se retrouvent devant une grande porte.
Pacha : Vous pouvez ouvrir cette porte, si vous continuez tout droit, vous allez vers le sud, à votre droite c'est le chemin du fort.
Mendoza : Par la droite, on arrive au fort, vous avez dit ?
Mendoza pousse ouvre la porte. Derrière la porte se trouve la troupe de Pizarro.
Mendoza : Oh !
Gaspard : Ah ah ah ! Mendoza, nous vous attendions. Cette fois ci, rien à faire, vous ne vous échapperez pas. Que Zia vienne ici seule, et gentiment !
Sancho : Hé vieillard on est bloqué, devant, où on va ?
Pacha tire sur une oreille de Sancho.
Pacha : Par ici. La petite troupe s'enfuit en courant.
Pizarro : Suivez-les ! Il faut me rattraper cette petite fille absolument.


Scène 15

La poursuite s'engage.
Sancho : Et maintenant, vieillard, de quel c-c-côté on va ?
Pacha : Par là !
Les héros descendent un escalier. Pacha se retourne vers Mendoza qui est en dernière position.
Pacha : Vite, tirez sur la corde, à droite !
Mendoza s'exécute et une grosse porte vient obturer le passage. Gaspard ne peut s'empêcher de se cogner dedans.
Gomez : Par tous les ancêtres !


Scène 16

Les héros arrivent maintenant dans une pièce où il y a un pilier de glace.
Tao : Ouah ! Incroyable, un énorme pilier de glace.
Pacha : C'est le dieu du temple, il s'appelle Kucharaka.
Esteban : Kucharaka ?
Pacha : C'est lui qui gardait le temple souterrain depuis si longtemps. Maintenant, le moment est venu de lui demander de nous aider de toute sa puissance.
Sancho : J'espère que ça va nous r-r-réchauffer, je m'enr-r-rhume, moi ici. Atcha !
Pacha : Allons les enfants, il va falloir tourner les cubes que vous voyez là-bas.
Esteban : Oh, regardez, en haut des marches!
En haut d'un petit escalier, se trouve une mosaïque faite de dessins symboliques. Les enfants montent près de la mosaïque.
Pacha : Vite mes enfants ! D'abord le soleil et le soleil.
Esteban : Le soleil ... et le soleil.
Esteban trouvant deux carrés symbolisant le soleil, les déplace pour les faire se toucher.
Pacha : Bien, maintenant l'étoile et l'étoile.
Tao : Oh ça doit être comme ça.
Tao s'exécute.
Pacha : La lune et la lune.
Zia : Voilà, je l'ai !
A Zia de déplacer des cubes.
Pacha : La nuit et le jour ...
Pedro et Sancho s'inquiètent.
Pedro : Hé vieil homme, qu'est-ce que vous faites au juste ?
Sancho : C'est pas le moment de faire d-d-d-des petits dessins.
Pacha : Tais-toi idiot ! Maintenant regarde ! Le temple va agir. Il va saisir le mouvement des astres universels.
Esteban : Voilà, ça y est !
Pacha : Bon, c'est le moment crucial. Placez les étoiles au-dessus de tout le reste !
Esteban : C'est pas facile, mais on va essayer. Ça y est, on a fini.


Scène 17

Tout le monde pousse des cris d'étonnement : une lumière vient d'apparaître.
Tao : Oh, ça alors c'est comme si le temple captait toute la lumière du soleil par une seule ouverture.
Pacha : Voilà, c'est parfait. Maintenant, il faut que vous partiez.
Pedro : Ah bon ? Hé bah alors on s'en va.
Les adultes montent rejoindre les enfants. Des rayons lumineux viennent frapper la colonne de glace.
Zia : Regardez !
Le pilier se met à fondre.
Mendoza : Les rayons du soleil font fondre le pilier de glace.
Tao : Ce n'est pas qu'une ouverture. C'est toute une machinerie qui concentre la lumière du soleil pour la rendre mille fois plus forte.
De la vapeur apparaît.
Pedro : Oh ça brûle ! C'est la vapeur de l'eau.
Sancho descend voir le vieillard.
Pedro : Hé Sancho ! Où tu vas toi ?


Scène 18


Sancho se trouve près du vieillard.
Sancho : Vieil homme, ne restez pas là, c'est trop d-d-dangereux ! V-v-venez avec moi !
Pacha : Je suis le prêtre de ce temple, il est normal que je meure avec lui puisqu'il va être détruit tout à l'heure.
Sancho : I-i-il est ... d-d-d-détruit ?
Pacha : Retourne rejoindre tes amis et partez d'ici au plus vite ! Koucharaka vous sauvera.
Sancho : Mais les cités d'or, vous m-m-m-aviez promis que v-v-vous m'ap-p-p-prendriez le s-s-secret des c-c-cités d'or.
Pacha : Des cités d'or ? Moi ? Tu es sûr que je t'ai bien dit cela ?
Sancho : Abs-s-solument sûr.
Le pilier commence à s'effondrer, Sancho retourne vite auprès des autres.
Pedro : Viens vite Sancho, allez viens !


Scène 19

Tout s'écroule maintenant, Pacha disparaît dans une coulée de boue. Le mur où il y avait les cubes s'ouvre. Un chemin apparaît derrière.
Esteban : C'est un passage secret.
Les trois enfants partent en courant.
Mendoza : Sancho, Pedro, venez avec moi !


Scène 20

Séparés en deux groupes, les enfants devant, les adultes derrières, tous courent vers la surface.
Mendoza : Pourvu que la montagne ne s'effondre pas tant que nous sommes sous terre. Esteban ! Zia !
Un effondrement sépare les deux groupes.


Scène 21

A la surface, tout le fort s'écroule, c'est la panique.


Scène 22

Tout est calme, maintenant, les espagnols regardent le résultat.
Gaspard : Ah ! C'est un miracle qu'on soit vivant.
Pizarro : Gomez, rassemblez tout de suite les soldats valides et rattrapez Zia !
Gomez : Comment ? Mais, votre excellence, Zia et les autres sont morts dans le souterrain.
Pizarro : Idiot ! Fais ce que je te dis ! Ils sont encore vivants. Vous n'avez donc pas compris que c'est Pacha qui a provoqué tout ça ? Il a détruit le temple pour sauver les enfants. Allez-y ! Et je vous conseille de ne pas revenir sans Zia.
Gaspard et Gomez : Bien !


Scène 23


Mendoza arrive sur la crête.
Mendoza : On aperçoit le fort, au loin, venez voir !
Sancho et Pedro s'écroulent de fatigue.
Sancho : Incroyable.
Pedro : Et maintenant, Mendoza, qu'est-ce qu'on va faire ?
Mendoza : Rien de changé, on va continuer à suivre les enfants vers le sud.


Scène 24

Lentement, une troupe de soldats espagnols menée par Gomez et Gaspard avance.
Gaspard : Le gouverneur avait l'air vraiment furieux, c'est grave à votre avis ?
Gomez : Plus grave que vous ne croyez, Gaspard. Si nous n'arrivons à lui ramener Zia cette fois-ci, je crois qu'il vaudra mieux ne jamais nous représenter devant lui.


Scène 25

Un coucher de soleil sur une plaine, les trois enfants se pressent de l'admirer.
Zia : Oh ! Quel beau coucher de soleil.
Esteban : Et Mendoza ? Et Pedro ? Et Sancho ? Tant pis pour eux ! En route pour ton village, Zia.
Zia : Oui !

Le prochain épisode ...

Esteban et ses amis ont fuit le village de Zia poursuivis par des hommes mystérieux habillés de peaux de panthères. Mais dans leur fuite, ils se retrouvent nez à nez avec Gomez et Gaspard. Quel est le secret que détient Zia qui lui permet de lire les quipu, l'écriture secrète des incas ? Qui sont ces mystérieux hommes panthères ? Ne manquez pas le prochain épisode des mystérieuses cités d'or.

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Créée le 18 août 1999.
Dernière modification le 24 août 2000.