Épisode 11 : Zia retourne chez elle


Scène 1

Les trois enfants marchent dans la montagne. Tao est visiblement fatigué.
Tao : Ah on devrait s'arrêter un petit moment pour se reposer, non ?
Esteban : S'arrêter ? Encore ? Mais on s'est reposé il y a à peine une heure et il est déjà fatigué !
Tao : Hé oui, je suis mort de fatigue.
Tao trébuche sur une pierre et s'écroule à terre. Pichu se pose sur lui.
Tao : (à Pichu) Eh toi, va t'en de là !
Pichu : Hé quoi ? Quoi ?
Pichu observe au loin deux indigènes qui arrivent vers eux en courant.
Pichu : Sauve qui peut ! Alerte ! Alerte !
Esteban : Qu'est-ce qu'il y a Pichu ?
Esteban regarde au loin et voit les hommes accourir.
Esteban : Hein ? Oh ! Deux hommes, ils nous ont vus et ils viennent par ici !
Zia : C'est étrange, leurs costumes sont différents de tous les costumes incas que je connaisse.
Tao : Oh, ce ne sont pas des coupeurs de tête, au moins ?
Homme : Hé ! Hé ! Attendez-nous !
Tao : Ah pas question ! Moi je me sauve ! Venez !


Scène 2

Les enfants partent en courant. Esteban s'arrête près d'un tronc d'arbre mort.
Esteban : AH non, attends, Tao ! Arrête-toi un instant, reviens !
Tao : Mais qu'est-ce que tu fiches, dépêchons-nous de nous sauver, enfin !
Esteban : Avec ce tronc d'arbre, on ira plus vite.
Tao : Comment ça ?
Esteban s'assied à califourchon sur le tronc.
Esteban : Zia, monte derrière moi et cramponne-toi bien !
Zia : Je ne comprends pas.
Esteban : Ça va ? Tu me tiens bien ? T'es bien accrochée ? Allez vas-y, Tao, pousse-nous !
Tao : Comment ?
Esteban : Dépêche-toi !
Tao : Et pourquoi ça serait à moi de pousser ?
Zia : Allez, Tao !
Tao pousse le tronc.
Esteban : Allez, Tao, vite grimpe !
Tao : Hein ?
Le tronc bascule sur la colline : les enfants s'en servent comme d'une luge.
Esteban : Ah c'est parfait, ça glisse tout seul. Ils ne pourront pas nous rattraper.
Pichu : Attention Tao cramponne-toi !
Zia : Esteban, freine ! On va trop vite, c'est dangereux, fais quelque chose !
Esteban : Tu n'as confiance en moi ? Attention, on est presque en bas.
Tao : Et comment on va s'arrêter ?
Esteban : C'est le problème, j'ai pas vraiment pris le temps d'y penser.
Zia : Quoi ?
Esteban : Je ne sais pas !
Tao : Idiot, tu vas nous tuer !
Esteban : Oh, t'es marrant, j'ai pas eu le temps. Oh, c'est malin. Des cactus, des cactus droit devant !
Zia : Esteban !
Esteban : Freinons tous ensemble !
Zia et Tao : Esteban !
Les enfants font un vol plané et atterrissent dans le champ de cactus.


Scène 3

Pichu vient aux nouvelles.
Pichu : Esteban, Esteban, tu t'es fait mal ?
Esteban regarde autour de lui et voit Zia allongée pas très loin, il se précipite vers elle.
Esteban : Oh, Zia ! Oh ! Mon Dieu, elle a perdu connaissance.
Zia ouvre les yeux.
Zia : Oh, Esteban, tu n'es pas blessé ?
Esteban : Tu m'as fait peur, t'es sûre que tu n'as rien de cassé ?
Tao sort à quatre patte du champ de cactus en bougonnant.
Tao : Oh la la la la ! J'en ai marre, mais qu'est-ce que j'en ai marre. Oh la la ! C'est de ta faute, comme d'habitude, toi et tes inventions idiotes, ça marche jamais.
Esteban et Zia se mettent à rire en voyant Tao avec un bout de cactus sur la tête.
Tao : Toi, tu ferais mieux de regarder la tête que t'as au lieu de te moquer de moi.
Esteban : Oh ?
Zia continue de rire.
Esteban : (à Zia) Mais toi aussi, Zia !
Zia : Oh ...
Rire général. Esteban aperçoit les deux hommes au sommet de la colline.
Esteban : Oh !
Tao : Oh, non ! Encore ceux là, qu'est-ce qu'ils veulent ?
Esteban : Quelle direction faut-il prendre pour aller chez toi, Zia ?
Zia : Il suffit de suivre notre ombre.
Esteban : Alors allons-y !
Pichu : Tao, ton baluchon, n'oublie pas ton baluchon !
Tao : Ouais, je sais ...
Les enfants partent en courant alors que les deux homme descendent la colline.
Pichu : Vite, vite, vite ! Ils se rapprochent.


Scène 4

La troupe de soldats conduite par Gomez et Gaspard avance lentement. Un cavalier arrive au galop, face à eux.
Cavalier : Commandant Gomez ! Un message urgent, seigneur Gomez.
Gomez : Qu'y a-t-il ?
Cavalier : Le gouverneur Pizarro est certain que la petite Zia va chercher à rejoindre son village. Voici la carte.
Gomez : En effet, c'est tout à fait possible, ce n'est pas très loin d'ici. J'espère que cette fois ci, elle ne réussira pas à m'échapper.


Scène 5

Les enfants s'arrêtent de courir près d'une rivière à l'eau marron. Ils sont crevés.
Esteban : Oh je suis épuisé ... Oh je ne comprends pas, je n'ai jamais été aussi essoufflé de ma vie.
Zia : Oh, c'est normal, Esteban, nous sommes en altitude, l'air est plus rare.
Pichu : Ils ont disparus ! Ils ont disparus !
Tao : Oh, merci Pichu, on va pouvoir se détendre la tête et les jambes.
Esteban : T'es sûr qu'ils ne sont plus à notre poursuite, Pichu ?
Pichu : Vous pouvez vous reposer ! Vous pouvez vous reposez !
Esteban : Oh, ils étaient quand même drôlement obstinés. On l'a échappé belle. Je me demande ce qu'ils ...
Un "plouc" dans l'eau interrompt Esteban.
Esteban : Hein ? Oh, c'est un poisson qui a sauté
Tao : N'importe quoi. Un poisson dans une eau aussi sale, alors ça, ça m'étonnerait.
Esteban : Mais je t'assure, j'ai bien vu un poisson sauter.
Tao : Jamais de la vie.
Esteban : Je te dis que si !
Tao : Je te dis que non !
Esteban : Puisque je te dis que je l'ai vu !
Tao : Alors t'as des visions !
Un gros "plouc" cette fois. Zia lève la tête ...
Zia : Oh ! Regardez ! Ils nous ont rejoint.
Les deux hommes se trouvent au dessus des enfants. Les pierres qu'ils font malencontreusement tomber arrivent dans l'eau en faisant un gros "plouc".
Pichu : Aaaah!
Tao : Oh, sauvons-nous !
Esteban : Pousse-toi, voyons ! Pousse-toi !
Tao : T'as qu'à me laisser passer.
Zia : Par ici, par ici !
Les enfants partent en courant, guidés par Zia.


Scène 6

Les enfants s'arrêtent.
Tao : Tu crois vraiment qu'on peut traverser ici, Zia ?
Zia : Là, les petites vagues qu'on aperçoit sur la rivière, il y a des pierres, juste en-dessous. On peut traverser à cet endroit là. Venez !
Esteban : Bon, puisque tu le dis.
Ils traversent ... Et les deux hommes se remettent à leur poursuite.


Scène 7

Sur une plaine, en plein brouillard, les enfants marchent toujours.
Zia : C'est bizarre ...
Esteban : Qu'est-ce qui est bizarre ?
Zia : Tout ce brouillard, je ne sais pas, il y a quelque chose de drôle.
Esteban : C'est la première fois que tu en vois par ici, Zia ?
Zia soupire.
Tao : Tu t'es peut-être trompée de chemin, tout simplement, avec tous ces détours.
Zia : Je vous assure, j'y comprends plus rien.
Tao : Ah ça alors, vraiment, c'est le bouquet. Si maintenant tu ne sais plus où se trouve ton propre village.
Esteban : Oh je t'en prie, fais moi plaisir Tao : arrête de rouspéter. On est plus dans ton île déserte, ici c'est différent.
Tao : Ouais, peut-être, mais n'empêche ...
Zia : Il a raison, je crois qu'on a du se tromper de chemin, c'est ma faute, excusez-moi !
Tao : On a marché pour rien.
Esteban : Oh, c'est pas grave, t'en fais pas, Zia. On va d'abord se reposer un peu.
Esteban et Tao s'assoient. Zia reste debout à regarder au loin puis s'agenouille, triste et déçue. Esteban accourt la réconforter.
Esteban : Hein ? Zia !
Zia : Je croyais ... Je croyais qu'enfin j'allais retrouver mon village et les miens.
Esteban : Oh, te décourage pas, Zia. Bientôt tu retrouveras ton père et ce sera pour toujours, j'en suis certain.
Tao : J'te trouve bien optimiste, Esteban. J'aimerais te croire.
Esteban : Il faut avoir confiance, voyons.
Esteban regarde alors le ciel en souriant.
Esteban : Oh ça alors !
Zia : Qu'est-ce qu'il y a ?
Esteban : Mais regarde !
Le soleil pointe ...
Zia : Oh, le brouillard se lève !
Tao : Le brouillard se lève ?
Tao se rapproche d'Esteban.
Tao : Tu souris et le soleil paraît, t'es pas normal toi !
Esteban : Tu ne vas quand même pas être aussi stupide que les autres ?
Esteban aperçoit quelque chose.
Esteban : Hein ? Regardez là-bas ! On dirait qu'il y a quelque chose sur la montagne. En face.
Cri d'exclamation général.
Zia : Oh cette fois ça est, je suis sûre que c'est mon village. Nous sommes arrivés ! Regardez c'est là !
Esteban : C'est ça ton village ?
Zia : C'est lui. Mon long voyage est enfin terminé. Je suis de retour dans mon pays.
Esteban : Eh bien dépêchons-nous !
Tao : Hé, mais attendez-moi !
Ils partent en courant.


Scène 8

Ils arrivent dans le village, désert.
Zia : Oh, on ne s'est pas trompé. Soyez les bienvenus chez moi !
Esteban : Comme c'est étrange, quel calme !
Tao : Oh oui, ça, y'a pas foule.
Zia : Oh ! Mais où sont-ils tous ? Ils devraient tous être là pour m'accueillir et y'a personne. Il a du se passer quelque chose de grave.
Un condor survole le village. Pichu se réfugie dans le poncho de Tao.
Pichu : Oh au secours ! Au secours !
Tao : Oh, mais vas-tu sortir de là ? Mais qu'est-ce qui te prends ? Tu es fou ou quoi ? Sors de ma tunique, espèce de crétin à plumes !
Esteban ramasse le bâton de Tao et le brandit comme une arme.
Zia : Esteban, non ! C'est Patou, mon condor.
Esteban : Ton condor ?
Patou se pose sur une branche.
Zia : Patou ! Toi, au moins, tu m'as attendue, Patou.
Pichu continue de s'agiter dans la tunique de Tao.
Tao : Oh, oooh !
Zia : Patou, Pichu est l'ami de Tao et le mien.
Patou voit quelque chose et s'envole.
Zia : Non, ne pars pas ! Il a du sentir quelque chose, ça n'est pas normal.


Scène 9

Des soldats se postent devant les enfants.
Zia : Oh !
Tao : Oh la la ! Les soldats de Gomez.
Gaspard : Les enfants, c'est pas gentil de nous avoir fait attendre.
Les enfant prennent leurs jambes à leur cou.
Zia : Sauve qui peut ! Par ici !
Gaspard : Eh oh ! Ola ! Satanés gamins ! Rattrapez-les, vite !
Zia : Vite, là-haut !
Les enfants montent en haut d'un temple.
Gaspard : Nous les tenons. Allez-y !
Patou fait tomber les soldats qui essayaient de grimper.


Scène 10

Dans le temple, les enfants ferment la porte.
Zia : Vite ! Fermez la porte !
Esteban : Tao, aide-moi !
Tao : Voilà !
Esteban : On est en sécurité ...
Des soldats se tiennent dans l'ombre.
Gomez : Pas tout à fait, il me semble.
Esteban : Oh, nous sommes perdus, le commandant Gomez !
Gomez : Ah ah ah ! Vous n'avez vraiment pas choisi le bon endroit pour vous cacher. Attrapez-les, vous autres !
Des soldats s'emparent facilement des enfants.
Esteban : Ah ! Sauve-toi, Zia ! Sauve-toi !
Zia : N'approchez pas !
Tao : Vas-tu me lâcher ? Je t'interdis de me toucher !
Zia : Lâchez-moi !


Scène 11

Du haut du temple, Gomez et les enfants surplombent le village.
Gomez : Regardez bien !
Gaspard : Allez-y !
Des soldats mettent le feu au village.
Zia : Oh !
Gomez : Si tu ne traduis pas immédiatement le quipu, Gaspard et ses hommes mettront le feu à tout le village.
Zia : Misérables !
Gomez : Alors, tu te décides ? Tant pis, tu l'auras voulu. Est-ce que tous vos hommes sont prêts, Gaspard ?
Gaspard : Ils sont prêts. Quand vous voudrez, seigneur Gomez.
Gomez : Conduisez les enfants à la sortie du village !
Pichu regarde les enfants partir.
Pichu : Tao, t'en vas pas, me laisse pas !
Patou tourne en rond au dessus du village.


Scène 12

Les enfants sont conduit devant un énorme trou dans lequel il y a un grand monticule de terre.
Esteban : Mais qu'est-ce que c'est ?
Zia : Une fourmilière !
Gomez : Elle a raison, c'est une fourmilière. Tout est prêt ?
Soldat : Oui, c'est prêt.
Un Soldat jette une branche d'arbre près de la fourmilière. Les fourmis se jettent dessus et la déchiquettent rapidement. Les enfants sont effrayés.
Gomez : Quelques minutes suffisent à ces charmantes bestioles pour dévorer un boeuf en ne laissant que la carcasse. Tu vois que tu ferais bien mieux de me parler du quipu. Tu as le choix. Ou tu parles, ou tes deux amis seront jetés aux fourmis.
Zia : Oh !
Tao : Quoi, il va nous jeter là dedans ?
Gomez : Conduisez-les en bas !
Des soldats mènent Tao et Esteban en bas.
Esteban : Non, non, non !
Tao : Pas moi !
Esteban : Assassins !
Tao : Vous êtes des monstres !
Zia : Arrêtez ! Je vais parler ! Ça suffit ! Je vous dirai tout ce que vous voulez savoir.
Esteban : Il ne faut pas Zia !
Gomez : Hé hé hé hé hé ! Enfin raisonnable. Alors petite Zia, quel est donc le message caché dans le quipu d'or ?
Zia : Allez sur le vieux pic, au nord du village de Puma !
Gomez : Au nord de ce village ? Mais c'est une région hantée où même les bêtes sauvages ne s'aventurent pas. C'est donc là que se trouverait cette fameuse cité d'or ... Gaspard !
Gaspard : Excellence.
Gomez : Qu'on envoie un messager porter la nouvelle au gouverneur Pizarro. Dites-lui que nous avons retrouvé la petite, qu'elle a parlé. Le secret du quipu est : "Allez sur le vieux pic, au nord de Puma"
Gaspard : Compris !
Gomez : Attendez, c'n'est pas tout ! Dites à son excellence que, pour vérifier ce que dit le quipu, nous faisons route vers le vieux pic avec les enfants dès maintenant !
Gaspard : Soldats ! En avant !


Scène 13

Le soir tombe. Les enfants sont enfermés dans une maison.
Tao : Ah !
Esteban : Hé, doucement !
Zia : Ah !
Soldat : Maintenant, tâchez de vous tenir tranquilles jusqu'à demain matin !
Zia : Attendez ! Où sont les villageois ?
Soldat : Je n'en sais rien. On a vu personne. On est arrivé trop tard et ils avaient déjà du prendre la fuite.
Le soldat claque la porte. Les enfants restent enfermés.
Zia : Oh, je suis soulagée.
Esteban : Oh, c'est triste pour toi, Zia. Tu as réussi à revenir ici et tu ne peux même pas voir ton père.
Zia : Oui, mais si les villageois sont allés se cacher dans la montagne, en voyant arriver les soldats, mon père est sûrement avec eux.
Esteban : T'inquiète pas, Zia ! Je suis certain que tu vas tous les revoir très bientôt. Et puis nous sommes avec toi, Tao et moi. N'est-ce pas, Tao ?
Tao : Hein ? Euh ... bien sûr qu'on est avec toi ... oui.
Zia : C'est gentil de me consoler, Esteban. Et toi aussi, Tao.
Tao : Comment faire pour s'évader de cette cage ?
Zia : Oh, mais j'y pense, si on arrivait à pénétrer dans le temple, il y a un passage secret.
Esteban : Oh, c'est vrai ?
Zia : Les anciens de mon peuple avaient construit le passage pour s'enfuir si jamais ils étaient attaqués. Seulement le problème, c'est que ce passage secret est défendu par un Dieu.
Tao : Comment il est ton dieu ? Il est méchant ou il est gentil ?
Zia : Je ne le sais pas. C'est bien l'ennui. Peut-être que si c'est un dieu hostile, ça risque d'être trop dangereux.
Tao : Ouais, bah en tous cas, moi, je préfère affronter un dieu plutôt que de rester ici.


Scène 14

Dehors un des deux gardes surveillant les enfants reçoit une pierre et tombe à terre inconscient. L'autre va le voir.
Soldat : Eh ben mon vieux, dis donc, c'est pas le moment de dormir, hein !
Il reçoit lui aussi une pierre ...
Soldat : A moi ! A moi !
... et s'écroule.


Scène 15

Le bruit réveille les trois enfants qui dormaient.
Esteban : Vous avez entendu ? Qu'est-ce que c'est ?
Tao : On aurait dit quelque chose qui tombait dehors.
Zia : Oui, moi aussi, j'ai entendu.
La porte s'ouvre. Deux hommes rentrent.
Esteban : Oh ! Ce sont les hommes qui nous poursuivent.
Zia : Oh !
Weïna : Chut ! N'ayez pas peur de nous, nous ne sommes pas des ennemis. Mon nom est Weïna, et lui, c'est Ketcha. Nous venons pour vous sauver. Nous sommes envoyés par Kraka, le chef du vieux pic.
Esteban : Hein ? Mais comment savez-vous qui nous sommes ?
Ketcha : Vous devez nous suivre, maintenant.


Scène 16

Les enfants accompagnés de leurs nouveaux gardes du corps s'enfuient en courant vers le temple. Des soldats les aperçoivent.
Soldat : Oh, alerte ! Alerte !
Weïna : Courez vite !
Weïna et Ketcha stoppent les deux soldats grâce à leurs lances.
Soldat : Mais relève toi bon sang ! Vite ! Vite, les enfants se sauvent.


Scène 17

Dans le temple, Zia salue la statue du dieu et tire sur un anneau. Un dalle sur le sol s'ouvre, libérant ainsi un passage.
Esteban : Hé ben ça alors !
Zia : Il faut faire vite, venez !


Scène 18

Des soldats arrivent dans le temple juste au moment où la dalle se referme derrière les héros.
Soldat : Par ici !
Soldat : O ben ça alors, ils ont disparus !
Gaspard : Alors où ils sont ?
Soldat : Ils ont disparus, capitaine.
Gaspard : C'est impossible. Mais restez pas plantés là, ils sont quelque part, cherchez-les !
En fouillant, un soldat fait tomber un petit bloc de pierres et, par effet boule de neige, tout le temple commence à s'effondrer.
Gaspard : Mais qu'est-ce qui se passe. Sortons de là tout de suite !
C'est la panique.
Gaspard : Sauvons-nous vite ! Tout va s'écrouler !
Les soldats sortent en courant.


Scène 19

Gaspard rejoint Gomez dehors.
Gaspard : Commandant Gomez !
Gomez : Et les enfants ?
Gaspard : Ils ont réussi ! Ils ont réussi à s'enfuir en détruisant le temple en même temps.
Gomez : Mais voyons, ce n'est pas possible.
Des soldats sortent toujours du temple.
Gomez : Éloignez vous du temple, mettez-vous à l'abri !
Le temple se transforme en un tas de ruines.
Gomez : Je les retrouverai. Quoiqu'il m'en coûte.


Scène 20

Les enfants, Weïna et Ketcha sortent d'un puits, non loin du village.
Esteban : Regardez ! Le temple a complètement disparu.
Tao : Ah voilà, c'était donc ça la colère de ton dieu : il a détruit le temple.
Pichu vole vers les enfants et se pose sur le bras de son maître.
Pichu : Tao, Tao ! Je suis revenu !
Tao : Ah, tiens ! Te revoilà ! Ah, tu nous as finalement retrouvé, toi !
Weïna se tourne vers un grande montagne, très loin.
Weïna : Il faut partir pour le vieux pic, Kraka notre chef nous attend.
Esteban : Est-ce que c'est loin ?
Ketcha : Le vieux pic se trouve derrière cette montagne.
Esteban : (dans sa tête) Je me demande ce qu'il va encore nous arriver.

Le prochain épisode

Gomez et l'armée espagnole partent à la poursuite de nos héros qui ont fuit le village inca et se réfugient au fort de l'aigle noir. Gomez décide d'attaquer le fort. Esteban et Zia sont sauvés de justesse grâce à la fusée éclairante que Tao vient d'inventer. Le petit groupe parvient à s'échapper et à rejoindre le vieux pic. Ne manquez pas le prochain épisode des mystérieuses cités d'or.

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Créée le 19 août 1999.
Dernière modification le 24 août 2000.