Épisode 18 : Le grand condor


Scène 1

Tout le monde dort dans le temple. Sancho et Pedro parlent en rêvant.
Sancho : Tout cet or, il est à moi.
Pedro : Ah non, non, tais-toi, cet or est à moi, et personne n'a le droit de ...
Sancho : J'te dis que cet or est à m-m... Cet or est à m-m... Cet or m'appartient.


Scène 2

Le foudre tombe autour de la cité. Un tremblement de terre réveille tout le monde.
Esteban : Qu'est-ce qui se passe ?
Mendoza : Hein ?
Pedro : Oh, c'est terminé. Oh, j'ai eu drôlement peur.
Zia : Ce tremblement de terre, c'est le signe de la colère de Pachamama.
Esteban : Hein ?
Pedro : Oh, tu ne vas quand même pas nous demander de croire à ces sornettes ? C'est, c'est comme ces géants urubus, là, oh dis-donc.
Zia : Ah non ! Même si ces Urubus sont des sauvages, ils ont leur propre civilisation, leurs propres croyances. Ils ont des raisons pour faire leurs sacrifices.
Pedro : Bah ce sont leurs stupides légendes et leurs sorciers qui sont responsables de ces histoires là.
Sancho : Oh tu as bien r-r-raison.
Pedro : Oh bah de toutes façon on n'a pas à se mêler de ces histoires là. Tout ce qui nous intéresse, nous, c'est de rapporter tout cet or chez nous, en Espagne.
Sancho : Quand on a trouvé ce grand oi-oi-oiseau d'or, j'ai cru que nous étions en train de rêver ... de rêver, mais il était là ! Hein ! Oh mais il est én-én-én...
Pedro : Énorme !
Sancho : Mais comment on va faire pour l'em... pour l'em... pour l'emporter ?
Pedro : Oh bah on n'est pas pressé pour trouver la solution. Et en plus, ça nous fera passer le temps.
Sancho et Pedro : Hé hé hé hé !
Esteban : Mais ...
Pedro : Oh, non, je t'en prie, Esteban, toi, tais-toi. Parce que de toutes façons, à chaque fois que tu ouvres la bouche, c'est pour démolir nos plus beaux rêves.
Esteban : Je me demande pourquoi ce condor est apparu au milieu de cette lumière éclatante. Il se passe des choses très bizarres, ici.
Mendoza : En effet, cet endroit me semble bien mystérieux. Il y a peut-être un secret sous ce temple. Il faut absolument le découvrir.
Sancho : Absolum-m-m...
Mendoza : Pedro ! Sancho ! Venez avec moi.
Râle des deux compères.
Mendoza : Il doit y avoir un chemin pour accéder au sous-sol, nous allons le trouver.
Sancho : Mais absolu... absolu...
Pedro : (à Esteban) Je te l'avais dit. Ah, toi, à chaque fois que tu parles, y'a toujours un problème.
Sancho : C'est vraiment pas ge... c'est vraiment pas chouette.
Avant de sortir du temple, Mendoza se retourne.
Mendoza : Esteban, je te conseille de conserver soigneusement l'emblème du soleil que tu as décroché hier. Il pourrait bien nous être utile.
Pedro : (aux enfants) Attention, je vous interdit de vous enfuir en volant cet oiseau d'or. Il est à nous tous.
Tao : Ah, vraiment, qui pourrait voler un engin aussi énorme ?


Scène 3

Esteban regarde l'emblème du soleil qu'il avait mis dans sa poche.
Esteban : Je me demande ce que sont devenus les gens qui ont construit cet oiseau géant.
Tao : Ah, à mon avis, ce n'était pas des indiens.
Esteban : Hein ?
Zia : Oh.
Tao : N'oubliez pas qu'il a existé une civilisation très avancée il y a bien longtemps.
Esteban : Quelle civilisation, Tao ?
Tao : L'empire de Mû.
Esteban : Je ne comprends pas. Kraka nous a dit que les cités d'or ont été construites par les ancêtres des incas. Tu te rappelles ?
Tao : Ouais, bah peut-être que les ancêtres des incas venaient de l'empire de Mû.
Esteban : Vraiment ?
Zia : Oh !
Tao : Oh, c'est tout de même troublant ... Comme je suis moi-même un descendant de l'empire de Mû, il faut que ...
Pichu se met à crier. Il a trouvé un quipu accroché dans le bec du grand condor.
Zia : Oh un quipu !
Esteban : L'écriture des incas.
Tao : Oh Pichu, vite, descend-le nous.
Pichu n'a pas assez de force pour retirer le quipu coincé dans le bec du condor.
Tao : Oh il n'arrive pas à le décrocher du bec.
Esteban : J'y vais.
Zia : Fais attention, Esteban c'est dangereux.
Esteban : Oh t'inquiète pas.


Scène 4

Esteban commence à grimper sur le dos du condor.
Zia : Attention Esteban !
Esteban : Oh euh c'est pas difficile.
Tao : Oui, mais tu es très haut et tu pourrais glisser.
Esteban se fige instantanément de peur.
Tao : Tu vois, on t'a pourtant prévenu.
Zia : Esteban ! Allons, allons, courage !
Esteban arrive au somme de la tête de l'oiseau et glisse en avant.
Esteban : Aaaah !
Zia : Ah !
Tao : Esteban ! Esteban !
Tao arrive au niveau d'Esteban, dans une sorte de cabine avec des sièges et un tableau de bord.
Tao : Ça va, Esteban, tu t'es pas fait mal ?
Esteban : Oh, je crois que je suis encore vivant. Oh ...
Tao : Quelque chose qui ne va pas ?
Esteban : Tout ça, là, qu'est-ce que c'est ?
Tao : Ho, ça ressemble aux commandes de Solaris, tu sais, le bateau solaire.
Esteban : J'ai compris, c'était peut-être un chariot qui servait au moment des fêtes des incas. On le chargeait de friandises pour les enfants. Il était bourré de friandises !
Tao : Oh, tu dis des bêtises.
Esteban : Quoi, tu crois que c'était autre chose ?
Tao : Hé, je te rappelle qu'on est monté ici pour prendre le quipu, allez, hop !
Tao saute sur le devant de la tête de l'oiseau pour se rapprocher du bec.
Esteban : Tao ! Tao, où es-tu, réponds-moi ! Tao, dis-moi quelque chose.
Tao : Aaaaaah !
Zia : (effrayée) Tao !
Tao a glissé et est accroché au bout du bec du condor.
Tao : Esteban, vite aide-moi ! Ahh !
Esteban se rapproche de Tao pour lui porter secours.
Esteban : Ça va Tao ?
Tao : Non, ça va pas du tout !
Esteban : Tiens bon !
Tao : Rapproche-toi, tu es trop loin, rapproche-toi un peu.
Esteban : Je vais essayer.
Tao : Oui, là, oui. C'est ça.
Tao glisse, mais Esteban arrive à le rattraper d'une main.
Tao : Ah !
Esteban essaie de le remonter.
Esteban : Oh non, je n'y arriverai pas.
Tao : Mais si, mais si, tu vas voir.
Tao attrape le quipu avec les dents et essaie de l'arracher.
Esteban : Oh fais-vite, Tao !
Au moment où le quipu lâche, Tao est projeté en arrière et tombe.
Tao : Aaaaaaaaaaaaaaaah !


Scène 5

Tao atterrit dans les bras de Mendoza. Le quipu se pose sur l'enfant.
Mendoza : Hé bien, Tao, on dirait que je suis arrivé juste à temps.
Zia : Tao, tu ne t'es pas fait mal ?
Tao : Non, non, tu vois, rien de cassé. Ô je te dois une fière chandelle, Mendoza. Esteban, regarde, je l'ai.
Esteban, qui est sur le bec du condor, commence à descendre de l'oiseau. Tao tend le quipu à Zia.
Tao : Tiens, Zia.
Mendoza : Qu'est ce que vous avez trouvé ? Un quipu ?
Zia : Oui, dans le bec du grand condor, là-haut.
Mendoza : Que peut-il bien y avoir d'écrit dessus ?
Zia : Je vais vous lire ce qui est écrit sur le quipu. "Un grand danger approchait de la cité, tous les nôtres se sont enfuis vers le pays Maya."
Esteban arrive en courant.
Esteban : Un grand danger tu dis ?
Mendoza : Que peut bien signifier ce message ?
Zia : Ce n'est pas précisé. Et pourtant "au moment où ils sont en danger, le grand condor doit les aider."
Esteban : Il doit les aider ...
Mendoza : C'est de plus en plus étrange. Comment peut-il les aider puisqu'ils ne sont plus là ?
Sancho et Pedro arrivent en courant dans le temple.
Pedro : Mendoza !
Sancho : Mendo-do...
Mendoza : Ah ! Vous voilà, vous deux. Alors, vous avez découvert un passage ?
Pedro : Oh, il se passe des choses bizarres.
Sancho : On a en-n-n-tendu un bruit dans le cou-cou... dans le cou-cou... dans le couloir secret.
Mendoza : Vous avez trouvé un couloir secret ?


Scène 6

En dehors de la cité, des marches s'enfoncent dans le sol. Tout le monde suit le passage.
Pedro : Il fait de plus en plus chaud.
Tao : Oh c'est l'odeur de la vallée des morts.
Au bout des marches, on peut voir une étrange lueur rouge.
Pedro : Mais qu'est-ce que c'est que cette lumière ?
Zia : Le bruit devient de plus en plus fort à mesure qu'on se rapproche.
Mendoza : Taisez-vous, soyons prudent.


Scène 7

Au bout du chemin, la petite troupe arrive devant un lac de lave.
Mendoza : Ça par exemple !
Tout le monde pousse des cris d'étonnement. Le lac bouillonne.
Mendoza : C'est de la lave en fusion. Nous sommes dans le cratère d'un volcan. Il ne faut pas rester ici, l'éruption peut se déclencher à tout moment.
Pedro et Sancho semblent effrayés.
Tao : Alors c'était ça le danger qui menaçait la ville ? Oh, ce n'est sûrement pas la première fois que le volcan se réveille. C'est pour ça qu'ils sont .... Aaah !
La terre se met tout à coup à trembler et le sol à se fissurer : le volcan rentre en éruption.
Mendoza : Sauvez-vous ! Sauvez-vous vite !


Scène 8

Les héros remontent en courant les escaliers qui s'effondrent juste derrière eux.
Sancho : Oh la ! Oh la la !
Ils arrivent à la surface, Pedro sort.
Pedro : Oh sauvés !
Sancho, grâce à Mendoza, évite de justesse de rester coincé dans le trou qui est, à présent, bouché.
Sancho : C'était li... limite.
Tao : Bon, attention, c'est de plus en plus dangereux de s'attarder.
Esteban : Hein ?
Tao : Maintenant que le cratère est bouché, l'éruption va provoquer une explosion encore plus violente.
Esteban : Oh, c'est vrai ?
Pedro : Oh, c'est pas très gentil de nous faire peur, Tao.
Tao : Mais non, mais c'est vrai. Même le vieux livre du peuple Mû le disait. D'ailleurs l'empire Mû lui-même a fini de cette façon là, détruit par une explosion souterraine.


Scène 9

Alors qu'ils partent en courant, Pedro retourne dans le temple. Mais Mendoza l'interpelle.
Mendoza : Pedro, tu es fou ! Où vas-tu ? Reviens !
Pedro : Je vais essayer de prendre le grand condor.
Mendoza : Tu ne vas pas risquer ta vie pour cet oiseau en or, redescend et mets-toi à l'abri.
Pedro : Oh hé, tout compte fait t'as raison, je redescend.


Scène 10

Alors qu'ils passent les portes en pierre de la cité ...
Pichu : Alerte ! Alerte ! Les géants arrivent ! Alerte !
Tao : Oh, vous avez entendu ? Pichu dit que les géants vont arriver.
Esteban : Oh, Tao, là-bas, regarde !
Zia : Ce sont les Urubus.
Sancho : Je croyais qu'ils av-v-vaient p-p-peur de cette montagne.
Zia : En venant ici, nous avons profané leur lieu sacré. Ils viennent nous tuer.
Les Urubus arrivent, menaçants.
Mendoza : Nous n'avons pas le choix, il faut retourner dans la ville.
Pedro : Mais voyons, Mendoza, si nous retournons en arrière, ils vont tous nous massacrer, hein !
Mendoza monte sur le socle de la statue.
Mendoza : Vite, réfugiez-vous à l'intérieur des murs.
Personne ne bouge.
Mendoza enlève les médaillons de la poitrine de la déesse. Une lance urubue lui arrive droit dessus.
Esteban : Attention, Mendoza !
Mendoza s'écarte, évitant de justesse la lance. Au moment où il enlève le deuxième médaillon, les murs commencent à se refermer.
Pichu : Attention ! Attention ! Vite ! Vite ! Attention !
La petite troupe commence à se réfugier dans la cité.
Mendoza : Dépêchez-vous, voyons, elle se referme.
Une flèche urubue fait tomber Pedro, à la traîne. Mendoza ressort et le porte jusque dans la cité.
Mendoza : Debout ! Allez !
Ils arrivent à rentrer au dernier moment.
Mendoza : Ça va, Pedro ?
Pedro : Boh, oui, oui, ça va.


Scène 11

Les Urubus arrivent devant les murs qui sont à présent fermés. Ils commencent à l'escalader lorsqu'un bruit se fait entendre. C'est un nouveau tremblement de terre.
Urubu : Pachamama est en colère.
Urubu : La déesse va tous nous anéantir.
Urubu : Fuyons !
Les Urubus fuient, mais le sol se fissure devant eux. Ils sont pris au piège.


Scène 12

A l'intérieur de la cité, tout commence aussi à s'écrouler. Le sol s'ouvre juste devant les héros.
Sancho : Un peu plus, on tombait tous dans cette fi-fi... dans cette fi-fi... Ahh !
Sancho manque de tomber.
Mendoza : Suivez-moi, il faut tous nous réfugier dans le temple.
Sancho : ... dans cette fissure.


Scène 13

La petite troupe est arrivée dans le temple. Pedro s'agenouille.
Pedro : Oh, bah ce coup là, nous voilà enfin à l'abri.
Sancho : Ne sois pas trop opti... ne sois pas trop opti... optim-m-miste. Regarde !
Une partie du plafond s'écroule, permettant aux rayons du soleil de frapper l'endroit où Esteban avait arraché l'emblème du soleil.
Esteban : Oh, regardez, le blason !
La lumière est réfléchie et va éclairer un autre emblème au-dessus du condor, qui, à son tour, illumine toute la pièce et particulièrement l'oiseau. Tout le monde pousse des cris d'étonnement.
Pedro : Ça c'est incroyable !
Les yeux du condor brillent et la tête s'abaisse. Zia se colle à Esteban, Mendoza porte la main à son épée.
Mendoza : Il s'abaisse lentement.
Esteban : Ses yeux brillent comme le soleil.
Pedro : Ne dis pas de bêtise. Il ne s'abaisse pas, il tombe à cause du tremblement de terre.
Zia : C'est vrai, moi aussi, j'ai vu ses yeux briller.
Sancho : Vous êtes cer... Vous êtes cer... Vous êtes surs ?
Le plafond s'écroule un peu plus.
Tao : Oh ! On voit le soleil par l'ouverture.
Esteban : Exactement comme pour le bateau solaire. Tao, il faut agir, vite !
Tao : Tu as raison. Allez, viens Zia !
Zia : Oui, tu as raison, allons-y. Faisons confiance au peuple Mû.
Les trois enfants grimpent sur le bec du condor qui est au niveau du sol, maintenant.
Pichu : Vite ! Vite ! Vite ! Fais attention, Zia !
Sancho : Mendo-do ... ?
Mendoza : Nous n'avons plus guère le choix, je crois qu'il faudra que nous aussi nous lui fassions confiance.
Les murs commencent à s'écrouler.
Mendoza : Dépêchez-vous ! Venez !
Sancho : Oh oui !
Pedro monte le premier.
Mendoza : Dépêche-toi, voyons !
Pedro : Hé poussez un peu, quand même.
Esteban : Plus vite, tout va s'effondrer.
Esteban tire Pedro à l'intérieur de la cabine.
Esteban : Allez, vite, viens te mettre à l'abri.
Le condor s'enfonce dans le sol qui commence à se fissurer.
Pedro : Oh mon dieu, bénissez votre fils Pedro qui vous aime tant et qui a tellement besoin de vous.
Sancho : Et n'oubliez pas S-s-sancho.
Pichu : Tao ! Tao ! Tao !


Scène 14

Une gigantesque explosion projette le condor dans les airs. La lave qui s'écoule sur les flans de la montagne détruit tout sur son passage. C'est l'éruption.


Scène 15

Le condor sort du nuage noir de fumée qui s'échappe de la montagne. Il tombe.
Pedro : Fais quelque chose, Mendoza. Est-ce qu'il n'y a pas un moyen de le maintenir dans les airs ?
Mendoza : Tout est fixe, rien ne bouge, Pedro, je ne peux rien faire. (à Tao) Et toi ?
Tao : Oh moi je n'y comprends rien. Les commandes sont totalement différentes de celles du Solaris.
Sur le tableau de bord, Zia remarque quelque chose.
Zia : Oh, regarde Tao. L'emblème du soleil.
Mendoza : Peut-être que si on mettait l'autre emblème par-dessus, ça déclencherait le mécanisme, ça vaut la peine d'essayer, tu ne trouves pas, Esteban ?
Esteban : Hum hum ....
Esteban sort l'emblème de sa poche.
Esteban : Il a la même forme que celui du temple.
Pedro : Oh, je t'en prie, Esteban. Fais tout ce qui te passe par la tête pour nous sortir de là.
Sancho : Mais rapidem... mais rapidem... mais fais vite.


Scène 16

Esteban pose l'emblème. A ce moment là le tableau de bord s'allume. Une vitre ferme la cabine. Les ailes se déploient, les pattes rentrent dans le corps du condor, le bec se redresse. Le grand condor plane.


Scène 17

Tout le monde est stupéfait.
Pedro : Mais je rêve. Mendoza, c'est pas possible on vole !
Mendoza : Nan, Pedro, je t'assure que tu ne rêves pas.
Pedro : Oh hé ben hé hé, Sancho, hé, ça va pas, réveille-moi, hein !
Sancho : Griffe-moi pour m-m-me m-m-montrer que je d-d-dors pas.
Pedro : Heu d'accord.
Pedro s'exécute.
Sancho : Oh bah dis donc ! Oh maman !
Esteban : C'est magnifique. C'est splendide. Pas vrai, Zia ?
Zia : Ah oui ! Ah ah !
Tao : Ah ah ah ah ! C'est vraiment sublime ! Regarde ça, Pichu.
Pichu sort la tête de la tunique de Tao.
Pichu : J'ai peur ! J'ai peur ! On est trop haut ! On est trop haut !
Les enfants éclatent de rire.

Le prochain épisode

Le grand condor prend à son bord Esteban et ses amis et s'envole vers l'ouest en suivant le soleil. Au coucher du soleil, le condor descend vers la terre. Mais l'armée espagnole, conduite par Pizarro, surgit alors. Ne manquez pas le prochain épisode des mystérieuses cités d'or.

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Créée le 23 août 1999.
Dernière modification le 24 août 2000.