Épisode 20 : Retour au vieux pic


Scène 1

Le condor survole des plaines.
Zia : Le grand condor fait peur aux lamas.
Esteban : Des lamas ? Où ça ?
En se penchant sur le côté, Esteban tire le manche du condor qui fait une embardée. Tao redresse aussitôt le manche.
Tao : Hé attention, tu pourrais quand même regarder devant toi, là !
Pedro : Hé beh, qu'est-ce que tu fais ? N'oublie pas qu'on est quand même en plein ciel.
Esteban : Hum, hum. N'ayez pas peur.
Sancho : Ouais, mais comme t'es déjà s-s-sujet au vertige, il faut pas prendre de r-r-risque.
Pedro : Hé si tu te mets à avoir le vertige maintenant, c'est bien simple, on tombe.
Sancho : On t-t-tom...
Pedro : Au fait, est-ce qu'il est permis de te demander si t'as une idée sur notre destination ?
Mendoza : Le pays maya.
Sancho : Le ... M-m-aya ?
Mendoza : Le kipu que nous avons trouvé disait que ceux qui ont construit le grand condor ont du partir vers le pays maya. C'est là-bas, à mon avis, que se trouvent les autres cités d'or.
Pedro : Ah !
Sancho : Oh !
Pedro : Dis donc, cette fois-ci, tache de bien tenir le cap, Esteban.
Esteban : Ne vous excitez pas, nous n'allons pas là-bas tout de suite. On rentre au vieux pic.
Sancho : Quoi ?
Pedro : Hein ?
Esteban : Il faut voir Kraka, il faut lui parler de la déesse Pachamama.
Pedro : Oh la pas question ! Nous avons des choses bien plus importantes à faire que ça.
Sancho : Evidem-m-m-ment. Il faut aller au pays maya chercher les c-c-cités d'or.
Pendant qu'il parle, Sancho saisit Esteban par les épaule et le bouscule pour le forcer à obéir. Le condor fait alors des pirouettes et tout le monde est projeté en arrière.
Pedro : Aïe.
Esteban : Ne recommence jamais, Sancho. Le levier est sensible.
Pedro : Oh bah c'est pas uniquement la faute de Sancho. Allez emmène-nous au pays maya.
Sancho : Au pays ma-ma...
Mendoza : Bon, ça suffit vous deux. Nous allons d'abord retourner au vieux pic comme le souhaite Esteban. C'est bien clair ?
Pedro : Hein ?
Sancho : C'est c-c-clair.
Mendoza : Nous ne pouvons pas partir comme ça vers le pays maya dont nous ne savons rien, sans emporter au moins une carte.
Pedro : Oh bah oui, là au fond t'as raison.
Mendoza : Et Kraka, le chef du vieux pic, sera sans doute à même de nous fournir d'autres renseignements utiles.
Pedro : Oh, oui, oui, oui.
Sancho : Oui, ab-absol-l-ument.
Pedro : Bon alors c'est décidé, allez, allez, en route vers le vieux pic, Esteban !
Esteban : Et toi qui est si malin, tu peux me dire par où il faut aller ?
Pedro : Oh bah c'est ... euh ...
Mendoza regarde le soleil.
Mendoza : Appuie un peu plus sur la droite.
Esteban s'exécute.
Mendoza : Voilà. Maintenant tu peux continuer tout droit.


Scène 2

Le grand condor poursuit sa route dans les airs.
Tao : Oh qu'est ce que c'est chouette de pouvoir voler au-dessus de ces immenses montagnes. Oh le condor est encore mieux que Solaris.
Mendoza : Nous ne devrions pas tarder à apercevoir le vieux pic.
La ville du vieux pic apparaît au loin.
Esteban : Oh !
Pichu : Patou ! Patou ! Patou ! Patou !
Tao : Qu'est-ce que tu racontes, Pichu ? Hein ?
Sur le côté du condor, on peut voir arriver Patou.
Zia : Oh, il a raison ! Regardez !
Esteban : Est-ce que ce n'est pas ton condor, Zia ?
Zia : Oui, c'est lui, c'est mon Patou. Oh Patou ! Patou ! Regarde-moi, c'est moi, Zia !
Mais Patou s'éloigne.
Zia : Il est passé devant comme s'il voulait nous montrer quelque chose.
Esteban : Mais quoi ?
Zia : Je ne sais pas. J'espère que ce n'est pas grave.
Esteban : Suivons-le !
Les mouvements brusques qu'Esteban fait faire au condor pour suivre Patou bousculent Sancho et Pedro.
Sancho : Ne t'éner... Ne t'éner... Ne t'én... Reste calme.


Scène 3

Les soldats espagnols sont en train de reconstruire le pont suspendu qui mène au vieux pic. On peut entendre des "Ho hisse !"
Gaspard : Allons, plus vite ! Tas de fainéants !
Des incas arrivent et lancent des flèches. Les espagnols s'enfuient.
Gaspard : Ne reculez pas, imbéciles. Tirez leur dessus !
Les soldats s'exécutent.


Scène 4

Un messager arrive en courant dans le vieux pic. Il va directement chez Kraka et le trouve sur la terrasse.
Messager : Kraka !
Kraka : Qu'y a-t-il ?
Messager : Les soldats de Pizarro ont fini de reconstruire le pont. Ils vont nous attaquer.
Kraka : Dans ce cas, nous n'avons plus qu'une seule solution. Nous allons construire un mur à l'entrée de la cascade pour leur barrer le passage vers la cité.
Messager : Bien.
Le messager repart en courant transmettre les ordres. Kraka reste seul sur la terrasse. Il s'agenouille et parle au soleil.
Kraka : Étends ta protection sur notre cité ! Je t'en supplie, soleil, protège les femmes et les enfants du vieux pic contre la fureur des hommes blancs.


Scène 5

Comme sortant du soleil, le condor approche.
Esteban : Aha ! Vous avez vu ? Le pont a été reconstruit.
Zia : C'est peut-être ça que Patou voulait nous montrer, tout à l'heure.
Mendoza : Gomez n'a pas perdu de temps. Il a reconstruit ce pont plus vite que je ne pensais.
Tao : Oh, vous avez vu ? Les espagnols font traverser le canon !
Près du précipice.
Gomez : Et prenez-en bien soin. Vous savez que je tiens plus à ce canon qu'à vos misérables existences.
Le condor arrive en vue des soldats.
Soldat : Oh, qu'est-ce que c'est ?
Gomez : Dépêchez-vous de le faire passer de l'autre côté, vous m'entendez ?
Tao : Vas-y, Esteban ! Fais piquer le condor droit sur le pont.
Esteban : D'accord !
Le condor fonce maintenant sur sa cible.
Gomez : Hein ?
Gaspard : Vous avez vu, commandant ? C'est comme si le soleil éclatait.
Le condor passe juste au dessus du pont.
Gomez : Quel est ce monstre ?
Le vent provoqué par le passage du condor fait bouger le pont.
Gomez : Cramponnez-vous imbéciles ! Quoiqu'il arrive ne lâchez pas ce canon.
Esteban : Encore un petit passage.
Le condor, de côté, pique sur le pont. Ce passage coupe le pont. Les espagnols et le canon tombent au fond du précipice.
Gomez : Bon sang, mais ce n'est pas possible !
Gomez s'approche du gouffre, mais Gaspard le retient.
Gaspard : Attention, commandant.
Gomez : Le canon est perdu. Perdu, Gaspard ! Je n'en crois pas mes yeux. Je n'ai jamais vu un monstre pareil.


Scène 6

Dans le condor.
Tao : Ouaouh ! On les a eu ! Ah ah ah ah !
Zia : Hum ... Euh, Esteban, tu as remarqué que tu n'as pas eu du tout le vertige ?
Esteban : Hein ? Oh ! Mais c'est vrai ! Oh, c'est drôle, ça. D'habitude, pourtant j'ai toujours peur quand je suis en hauteur.
Mendoza : Ta peur des hauteurs remonte peut-être à ton enfance, à Barcelone, où les gens de la ville avaient l'habitude de te hisser au haut d'un mât pour appeler le soleil. Mais en fait tu es un garçon courageux. Finalement, tu n'as pas peur de grand chose.
Zia : Il a raison. Moi aussi j'ai toujours trouvé ça bizarre que tu sois tellement épouvanté par les hauteurs.
Tao : Oh, cette fois-ci, en tous cas, je crois que tu es bel et bien guéri.
Pichu : Tant mieux ! Tant mieux ! Tant mieux !
Esteban : Oh ! Merci les copains !
Et Esteban de faire faire une vrille au grand condor.


Scène 7

Les soldats marchent toujours en direction du vieux pic.
Tao : Eh, Esteban, Gomez, Gaspard et leur armée semblent se diriger vers la cascade.
Zia : Pourvu qu'ils ne découvrent pas l'entrée de la grotte secrète.
Esteban : Allons-y !


Scène 8

Les espagnols sont maintenant au niveau de la cascade.
Gomez : Hé bien, que se passe-t-il ?
Soldat : Derrière la cascade, nous avons découvert une grotte.
Gaspard : Oh !
Gomez : Une grotte derrière la cascade ?
Gaspard : Et si c'était un passage secret, celui par lequel ces garnements se sont échappés ?
Gomez : Soldats, en avant ! Il faut pénétrer dans cette grotte.
Soldat : Impossible mon commandant. L'entrée du passage a été murée.
Gaspard : Qui a bien pu faire ça ?


Scène 9

Gomez et Gaspard vont voir derrière la cascade ce dont il en retourne.
Gomez : Hum ... Si seulement nous avions encore le canon, un seul boulet aurait suffit !
Gaspard : Tout n'est pas perdu, commandant. Il nous reste des explosifs.
Gomez : Bien sûr ! Qu'on prépare une poudrillère.
Gaspard : A vos ordres ! Apportez les barils de poudre immédiatement.
A ce moment, le condor passe au dessus de la cascade.
Gaspard : Oh le monstre ! Il revient !
Gomez : Ne vous affolez pas. La montagne est beaucoup trop étroite pour qu'il arrive à descendre aussi bas.


Scène 10

Dans le condor.
Esteban : Oh je ne pourrai pas descendre jusqu'à eux, Tao. Les ailes risquent de toucher la falaise.
Le condor passe de l'autre côté de la montagne, survolant un petit groupe d'incas qui continue de murer le passage.
Zia : Oh !
Les incas aperçoivent le condor.
Inca : C'est Viracocha qui nous envoie le sauveur !
Inca : Le dieu soleil est avec nous !
Inca : Viracocha ne nous a pas abandonné.
Inca : On est sauvé.
Zia : Ils ont bouché l'entrée de la grotte avec des pierres.
Mendoza : Oui, mais Gomez a certainement encore un peu de poudre, il n'aura aucun mal à faire tout sauter.
Zia : Qu'en penses-tu, Esteban ? Y'a rien à faire ?
Esteban : Ben, malheureusement, il est impossible de nous rapprocher plus près de la cascade.


Scène 11

Gaspard et un soldat, sortant de derrière la cascade, courent rejoindre les autres espagnols à l'abri derrière un rocher.
Gaspard : Vite ! A l'abri ! La poudre ne va pas tarder à exploser.
Gomez : Attention ! Préparez-vous !
La mèche se consume et tout le monde regarde, impuissant.


Scène 12

La poudre explose, une volée de pierres traverse la cascade.
Gomez : Ça y est !
De l'autre côté de la montagne, les pierres volent aussi. Le condor passe et repasse au-dessus.
Gaspard : Oh !
Gomez : Vous voyez maintenant le monstre est impuissant. Tout ce qu'il peut faire, c'est tournoyer au dessus de la vallée.
Gaspard : Notre réussite est complète. Bon, en avant !
Les soldats se mettent en branle.


Scène 13

Alors que Gomez vient juste de se lever, le sol s'ouvre juste devant lui.
Gomez : Hein ?
Gaspard : Qu'est-ce qui se passe ?
Gomez : Ho !
Un grondement sourd se fait entendre. La terre tremble. De l'eau sort maintenant des flancs de la montagne.
Gomez : Que se passe-t-il ?
La cascade s'effondre. Les soldats sont paniqués.
Gomez : Mais, mais, voyons, je ne ... je ne comprends pas.
Gaspard : L'explosion des barils de poudre a du provoquer une faille dans la montagne.
Les soldats sont emportés par l'eau.
Gomez : Hein ?
Une vague renverse Gomez et Gaspard. Lorsque la vague se retire, on voit Gaspard tenir par une main un rocher et de l'autre, son commandant.
Gaspard : Commandant !
Gomez : Gaspard !
Le rocher où se tient Gaspard tombe lui aussi dans l'eau.


Scène 14

Dans le condor, les héros ont suivi toute la scène.
Zia : Oh !
Esteban : Oh, c'est incroyable, regardez-moi ça !
Sancho : C'est comme si la mon-mon... la montagne se mettait en colère et englou-glou... engloutissait tout.


Scène 15

C'est le soir. Dans le vieux pic, les villageois peuvent voir les nuages de fumée venant de l'éboulement de la cascade.
Yupanki : Le courroux du vieux pic sera terrible.
Kraka : C'est le prix que les soldats de l'armée espagnol devront payer pour tous leurs sacrilèges.
Yupanki : Que deviendra la grotte, ô Kraka ?
Kraka : Elle est condamnée pour l'éternité. Nous ne pourrons plus sortir de la cité. Mais plus personne ne pourra jamais venir nous conquérir. Et les habitants du reste de notre pays auront bientôt oublié que la cité du vieux pic a jamais existé.
Yupanki : Regarde, Kraka, là-bas !
Le condor s'approche.
Kraka : Oh ! C'est le grand condor ! C'est l'envoyé du dieu soleil qui nous arrive.


Scène 16

Le condor se pose sur la place devant le palais.
Yupanki : Regarde, Kraka, il y a des hommes à bord.
Esteban se lève.
Kraka : Oh ! C'est Esteban !
Un petit groupe d'enfants incas reconnaît Esteban et se précipite vers lui. Tous crient "Esteban !" "C'est Esteban !".
Esteban : Vous n'avez plus rien à craindre, mes amis. Nous avons dispersé les soldats de Pizarro. Ils ne parviendront pas jusqu'ici.
Aussitôt tous les villageois présents se mettent à genoux. "Oh, c'est Viracocha qui nous a sauvé !" "C'est Viracocha !".
Esteban : Mais vous savez, moi, je n'y suis pas pour grand chose.
Les villageois continuent à remercier Esteban.
Esteban : Oh ! Comment leur expliquer ?


Scène 17

Le soleil est presque couché. Tout le monde est sorti du condor et se trouve devant Kraka.
Kraka : Esteban !
Esteban : Kraka !
Kraka : Je suis heureux de te revoir. (aux adultes) Et vous aussi.
Esteban : Nous avons trouvé ce grand oiseau d'or dans la montagne Pachamama, mais la montagne toute entière a été détruite par une éruption volcanique.
Kraka : Comment ?
Esteban : Mais tous les habitants de la ville étaient déjà partis. Nous avons trouvé un quipu qui disait qu'ils allaient au pays maya.
Kraka : Au pays maya ?
Mendoza : Oui, chef Kraka. Et nous devons tenter d'aller les retrouver. Peux-tu nous dire où se trouve ce pays ? La plus petite indication nous serait très utile.
Kraka : Hum ... Euh ... Mayuka !
Mayuka, qui se tenait dans la foule, avance vers le chef.
Kraka : Mayuka, tu es l'un de nos singes (sic), sais-tu quelque chose sur le pays maya ?
Mayuka : Non, hélas Kraka, rien de précis. Le seul homme qui ait bien connu ce pays, c'est Papacamallo de Puna.
Zia : Comment ? L'homme dont tu viens de parler, Mayuka, n'est autre que mon père.
Esteban : Hein ?
Mayuka : Papacamallo de Puna est parti voici bien longtemps pour la fontaine sacrée de Maya.
Zia : Quelle est cette fontaine sacrée ?
Mayuka : La légende parle d'un pouvoir mystérieux que le soleil donne à celui qui se rendra à la fontaine sacrée.
Esteban : Un pouvoir mystérieux que donne le soleil ? De quoi peut-il bien s'agir ?
Mayuka : Mes enfants, je regrette, mais je ne sais rien d'autre sur cette fontaine.
Zia : Mais c'est auprès de la fontaine de Maya que j'aurais le plus de chances de retrouver mon père.
Esteban : Mais nous allons aller le chercher, tu vas voir !
Pedro : Enfin Esteban, tu ne vas pas nous faire partir comme ça à l'aventure. Au fond, on n'a pas tellement de renseignements.
Sancho : On m-m-manque d'information.
Mendoza : Ce que j'ai appris de la navigation, c'est le commandant Magellan qui me l'a enseigné lorsqu'il m'a engagé pour ses premiers voyages. Il est resté mon maître de navigation et il disait toujours : "Pars d'abord, et ensuite, ouvre grand tes yeux !"
Esteban : Je suis d'accord.
Tao : Mais oui ! A quoi bon hésiter ? Et en plus on n'a pas de problème de transport avec notre oiseau.
Zia : Merci Tao, tu es très gentil. Merci Esteban.
Kraka : Qu'il en soit fait selon vos désirs. Mais avant toute chose, il vous faut dormir. Venez vous reposer.


Scène 18

Le lendemain, le soleil se lève. Les villageois saluent Esteban et ses amis qui sont montés dans le condor. "Au revoir !" "Bon voyage !"
Esteban : Au revoir mes amis, nous reviendrons bientôt.
Zia : Au revoir à tous ! Au revoir !


Scène 19

Esteban place le médaillon.
Esteban : Envole-toi oiseau d'or et de feu.
Un groupe d'enfants fait encore de grands signes au condor. "Au revoir Esteban !" "A bientôt !".
Kraka : Entends-moi dieu du soleil et exauce ma prière. Accorde ta protection à ces enfants dont le coeur est si pur.


Scène 20

Dans le condor.
Zia : Regardez par ici, on dirait qu'on a de la visite.
Esteban : Hein ?
Trois condors s'approchent de la machine volante.
Esteban : Mais oui, c'est Patou qui vient nous montrer ses petits.
Zia : Mais oui, je crois que tu as raison. Alors maintenant Patou a une vraie famille ! Patou ! Occupe-toi bien de tes petits ! Elève-les ! Ils sont très beaux ! Au revoir ! Au revoir ! (Patou et sa suite s'éloignent) On ne les voit plus, ils ont disparu.
Esteban : Par où faut-il nous diriger, Mendoza ?
Mendoza : Suis la direction du soleil. Droit vers le soleil !
Esteban : D'accord ! Vole droit vers le soleil, droit devant toi, condor !

Le prochain épisode

Le grand condor traverse un orage et doit se poser en pleine jungle amazonienne. Esteban et ses compagnons reprennent leur marche quand soudain deux silouhettes apparaissent. Ne manquez pas le prochain épisode des mystérieuses cités d'or.

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Créée le 24 août 1999.
Dernière modification le 24 août 2000.