Résumé de l'épisode précédent

Le grand condor conduit Esteban et ses compagnons au vieux pic où les espagnols tentent d'amener leur canon. Grâce à l'oiseau d'or, nos héros réussissent à contrer les plans de Gomez et Gaspard. Ayant sauvé leurs amis du vieux pic, Esteban Zia et Tao repartent sur le grand condor vers le pays maya.

Épisode 21 : Aux mains des amazones


Scène 1

Le condor poursuit sa route vers le pays maya, volant haut dans le ciel. En ce moment, ils survolent la jungle amazonienne.
Tao : Oh, c'est merveilleux, on dirait un océan de verdure.
Zia : Oh ! Qu'est-ce qu'on voit là-bas ?
Tao et Esteban : Oh !
Au loin, une grande ligne brillante se dessine dans la forêt.
Pedro : J'ai jamais vu ça de ma vie. Ça ressemble à un grand serpent brillant.
Tao : Oh moi j'ai plutôt l'impression que c'est un fleuve.
Esteban : Allons voir de plus près. Emmène-nous vers la droite, grand condor !


Scène 2

Le condor vole maintenant juste au dessus du fleuve.
Sancho : Tu avais-vais... tu avais raison, Tao. C'est un f-f-fleuve.
Pedro : Est-ce que tu crois, Mendoza, que la nouvelle cité d'or que nous cherchons pourrait se trouver au bord de ce fleuve ?
Mendoza : Hum hum, c'est bien possible. S'il y a un fleuve, il y a forcément des habitants sur ses rives. La cité d'or que nous cherchons n'est peut-être pas très loin. Crois-tu que tu pourrais le faire voler un peu plus bas ?
Esteban : On va essayer.
Zia : Oh sois prudent, Esteban.
Esteban : Rassurez-vous, je le connais bien, maintenant.
Tao : N'empêche, garde tout de même les yeux ouverts.
Esteban : Tu peux me faire confiance, Tao. Tout ira bien. Regardez la largeur de ce fleuve.


Scène 3

Tout le monde n'a d'yeux que pour le fleuve.
Mendoza : Hein ? Esteban, regarde devant !
De gros nuages noirs apparaissent devant le condor.
Esteban : Ce nuage semble venir droit vers nous.
Tao : Oh Esteban, il faut tout de suite changer de cap.
Esteban : Comment ?
Tao : Si jamais nous ne sommes plus au soleil, ben nous allons tomber.
Esteban : Oui.
Le condor ne monte pas suffisamment vite, il ne peut éviter le nuage.
Pedro : Oh ! On passera pas au-dessus.
Sancho : Esteban, fais nous mon-mon... fais-nous monter.
Esteban : Oh non !
Le condor est maintenant à l'intérieur du nuage.
Zia : On est dans l'obscurité totale.
Esteban est crispé sur les commandes. La foudre éclate de partout.
Zia : Oh !
Sancho : Oh ma-ma... maman.
Pedro : On va se faire tuer si ça continue. Oh aïe aïe !
Mendoza : Si par malheur un de ces éclairs atteint le condor, nous serons foudroyés instantanément.
Sancho : Oh ! Instant... Instant... Instant... Instantan-n-némant.
Esteban : Oh, les commandes refusent d'obéir.
La vitre de la cabine s'ouvre.
Zia : Oh !
Mendoza : Pourquoi le toit s'ouvre-t-il ?
Zia : Fais attention, on descend de plus en plus, Esteban !
Mendoza : Mais enfin, fais quelque chose !
Esteban : Non, le levier ne répond plus.
Tao : Ben évidemment, avec cet orage.
Zia : Qu'est-ce que tu veux dire, Tao ?
Tao : Le nuage, il nous cache le soleil, donc on est paralysé.
Sancho : Mais qu'est-ce qu'on va de-de-devenir ?
Pedro : Oh la la ! Pauvres de nous !
Sancho : Pauvres de ...
Tao : Oh on va tomber, on n'a pas le choix.
Sancho : ... de nous !
Sancho et Pedro se jettent dans les bras l'un de l'autre. Esteban tire de toutes ses forces sur la manette.
Esteban : Allez ! Remonte !
Tao vient l'aider.
Tao : Allons, un petit effort.
Sancho et Pedro essaient de soulever la banquette arrière pour le faire remonter.
Pedro : Remonte ! Remonte !
Sancho : Re-re... Re-re...
Le condor poursuit sa chute et n'est plus très loin du sol.
Mendoza : Nous sommes perdus. Nous piquons droit dans le fleuve.
Esteban : Oh non !
Le ventre du condor heurte la surface de l'eau. Il continue un peu sa course et finit dans la forêt, freiné par les arbres.


Scène 4

Tout le monde se relève.
Mendoza : Ouf ! Sauvés !
Esteban : Ah ! On doit avoir des bosses partout.
Zia : Oh !
Esteban : L'endroit n'a pas l'air très accueillant.
Mendoza : Si nous n'arrivons pas à sortir de cette forêt, nous serons la proie des bêtes sauvages. Esteban, il faut repartir à tout prix.
Esteban : Oui, on va essayer. Reprend ton vol, grand condor.
Esteban tire sur le manche, mais rien ne se passe.
Esteban : Oh ! Allez vas-y ! Vas-y, envole-toi ! Rien à faire, je n'y arriverai jamais.
Tao : Et si on retournait l'emblème du soleil, je me demande si ... On va voir.
Tao retourne l'emblème du soleil.
Zia : Hé non, ça n'a pas l'air d'être ça.
Pedro : Tao, toi t'as toujours des idées géniales.
Tao : Ouais, mais la solution serait peut-être de dégager les arbres qui nous immobilisent au sol.
Pedro : Tu nous prends pour des bûcherons ?
Sancho : Tu nous prends pour des bû-bû... pour des bûcherons ?
Pichu s'envole.
Pichu : Alerte ! Alerte ! Alerte ! La rivière ! Danger ! La rivière ! Attention ! Alerte ! Alerte !
Tao : Qu'est-ce que tu dis, Pichu ?
Tout le monde regarde la rivière.


Scène 5

Un grand serpent dort tout à coup des eaux du fleuve et fonce vers le condor.
Esteban : Oh !
Tao : Oh ! Un serpent géant !
Sancho : On dirait le monstre du La-lac...
Le serpent arrive sur la terre ferme.
Zia : Oh ! Oh, il vient par ici, Esteban.
Mendoza : Si nous restons où nous sommes, il va nous dévorer. Suivez-moi !
Pedro : Moi d'abord hé !
Sancho : Laisse-moi s-s-sortir.
Tao : Attends, Esteban. On va quand même pas s'en aller comme ça en le laissant ici, voyons.
Esteban : Oh Tao, ne sois pas si sentimental.
Mendoza : Vite, sauvons-nous, il approche.
Zia : Esteban ! Tao ! Sauvez-vous vite !
Le grand serpent saute sur le condor la gueule grande ouverte, comme pour le dévorer. Le choc fait tomber tout le monde à terre. Sancho et Pedro se retrouve coincés dans un arbre.
Sancho : A l'aide Mendo-do...
Pedro : Mendoza !
Le serpent continue à ne s'occuper que du condor. Pour faire tomber Sancho et Pedro, Mendoza donne un bon coup de pied dans l'arbre.
Sancho : On va tom-tom...
Mendoza : Bon ! Plus question de rester ici. Allons nous cacher dans la jungle.
Tao : Oh zut, j'ai laissé mon vase dans le condor.
Le serpent semble s'intéresser tout à coup aux héros.
Tao : Ho !
Sancho : Oh ! Fuyons !
Pedro : Je crois que j'ai vu un ...
Mendoza s'accroche à une branche d'un jeune arbre qui ploie sous le poids du marin. Ce dernier lâche la branche juste devant le serpent. L'arbre agit comme une véritable massue qui assomme le monstre. Au moment où ce dernier se relève, tout le monde est parti.


Scène 6

Toute la petite troupe fuit et s'arrête dans une petite clairière.
Sancho : Au se... Au se... Au se... Au se-se... Au se... Au se... Au se... Au secours ! Oh la ! Oh la la !
Pedro : Ouah sauvés !
Mendoza : Ça va ? Tout le monde est là ?
Pedro : Oui, on a bien fait de fuir tous ensemble.
Mendoza : Ah ! Parce que tu avais l'intention de fuir seul, peut-être ?
Pedro : Ah non, non ! Tu sais, moi j'aime pas les serpents, mais alors un tigre ou un jaguar, alors là je te dis que ça me fait pas peur. Hein, pas vrai Sancho ?
Sancho : Absolu...
Esteban : Oh quel culot !
Mendoza : Hé ben en tout cas, tant mieux pour vous, car la faune de la forêt est aussi dangereuse que celle du fleuve.
Pedro : Hein ? Ha tu dis ça rien que pour nous faire peur.
Mendoza casse de grosses branches de bois. Il en lance une à Pedro.
Mendoza : Si nous sommes attaqués, il vaut mieux être armé pour nous défendre. Tiens !
Mendoza lance un bout de bois à Esteban, mais celui-ci le laisse échapper par terre.
Mendoza : Oh ! T'es d'une adresse !
Esteban se baisse pour le ramasser, mais ne se relève pas.
Tao : Hé ! Tu vas rester penché longtemps ?
Esteban : (effrayé) Oh euh l-l-là ! Re-re...
Dans un fourré, deux yeux brillants regardent les héros.
Esteban : Regarde !
Zia : Esteban !
Mendoza : Allez, soyez prêts ! Tous derrière moi !
Pedro : Ho mais non, non, non, on n'est pas prêt.


Scène 7

Un jaguar saute sur les héros et attrape en même temps dans sa gueule un bout du bâton de Mendoza.
Mendoza : Attention ! Oh !
Le jaguar pulvérise le morceau de bois coincé dans sa gueule, rien qu'en fermant les crocs.
Pedro : Oh la la !
Esteban tente de jeter le bâton à la tête du fauve, mais celui-ci esquive facilement.
Esteban : Euh ! Ye !
Zia : Oh !
Mendoza prend le bâton de Pedro.
Mendoza : Passe moi le tien !
Le jaguar repasse à l'attaque. Les enfants se jettent au sol. Mendoza arrive à planter le bâton dans la gueule du jaguar qui tombe à terre et essaie de se dégager, mais en vain.
Mendoza : Bon bah pas la peine de nous attarder, hein ! En route !
Esteban : Oui !
Alors que tout le monde fuit, Pedro retourne près de la bête sauvage.
Pedro : Oh dis donc, tu t'imagines peut-être que j'ai peur de toi ?
Le fauve pousse un rugissement qui effraie Pedro.


Scène 8

Tout le monde se met à courir, sans trop savoir où ça les conduit.
Sancho : Oh fuyons !
A un moment, ils s'engagent sous des racines.
Sancho : Pe-pe... Où est-ce q-q-qu'on va ?
Pedro : Oh bah ça m'est égal, mais mais on y va le plus vite possible, hein !
Tao : Oh, c'est une espèce de tunnel.
Esteban : Sous les racines, c'est bizarre.
Le bout du tunnel approche.
Pedro : Oh je suis content, regarde ce que je...
Pedro trébuche et tombe la tête dans l'eau.
Sancho : Oh la la !


Scène 9

Tout le monde est émerveillé par ce qu'il découvre.
Esteban : Oh !
Tao : Ah !
Zia : Oh !
Devant eux, il y a un immense champ de fleur, avec un grand étang.
Zia : Comme c'est beau !
Esteban : Oh oui, j'ai jamais vu autant de fleurs différentes.
Un paon s'envole, ce qui émerveille Pichu.
Zia : On dirait que nous sommes dans un monde enchanté.
Esteban : C'est vrai.
Pedro : On est peut-être arrivé dans le pays des cités d'or, au fond.
Sancho : Oh oui, ça sent... Ça sent l'or. Même les fleurs sentent... l'or.
Pedro : Oh bah dis donc, tu as drôlement raison, Sancho. Mon nez ne m'a jamais trompé.
Esteban : Je crois que le parfum des fleurs vous monte à la tête.
Tao : Oh bien entendu. De toute façon, ces deux là, ils ne pensent qu'à l'or.
Pedro : Oh bien sûr, c'est naturel. C'est notre seule joie dans la vie.
Sancho : Oui, c'est n-n-naturel, hein, Mendo-do... ?
Mendoza : Ces enfants ne partagent pas le même sentiment que nous.


Scène 10

Des bruits de tambour se font soudain entendre.
Mendoza : Ho !
Esteban : Hein ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Tao : Oh, j'ai entendu un drôle de bruit.
Esteban : Quoi ?
Tout le monde tend l'oreille.
Esteban : Je l'entends ça y est.
Zia : Oh oui, c'est comme le son d'un tambour dans la forêt.
Tao : C'est peut-être des coupeurs de tête.
Pedro : Des coupeurs de tête ?
Sancho : Des coupeurs de quoi ?
Pedro : Oh ne me fais pas peur exprès. Ça ne peut pas exister dans la cité d'or.
Sancho : Ça c'est des ra-ra... racontars.
Deux flèches passent sous le nez de Sancho et Pedro et vont de planter dans des racines, un peu plus loin.


Scène 11

Une voix de femme.
Lauda : Ne bougez pas !
Mendoza : Hein ?
Esteban : Oh !
Zia : Oh !
Deux silhouettes féminines s'approchent. Deux femmes, armées d'arc, avancent vers les héros.
Mendoza : Quoi ? Des femmes ?
Pedro : Oh des ...
Sancho : Des femmes !
Sancho et Pedro se précipitent sur elles pour les embrasser ...
Pedro : Petit, petit, petit !
Sancho : Des femmes !
... mais ils sont violemment éconduits.
Sancho : Oh des fortes femmes, dis !
Mendoza : Ecoutez-moi ! Nous venons en paix, nous ne voulons pas nous battre.
Lauda : Silence !
Lauda se jette sur Mendoza, mais celui-ci l'esquive. Elle revient à la charge et cette fois-ci Mendoza l'envoie à l'eau.
Mendoza : Doucement mignonne !
Esteban : Ouais !
Lauda : Je n'ai pas encore dit mon dernier mot.


Scène 12

Une autre voix de femme.
Paula : Arrête Lauda !
Tout le monde se retourne. Paula arrive avec une petite troupe.
Lauda : Paula !
Paula s'avance vers Mendoza.
Paula : Qui êtes-vous ?
Mendoza : Nous sommes des voyageurs, nous venons du sud, du pays inca.
Paula : Le pays inca ? Je ne connais pas ce pays là.
Mendoza : Nous ne sommes pas des guerriers. Nous voulons repartir d'ici en paix, c'est tout.
Paula : Seule notre reine peut autoriser votre départ.
Mendoza : Qui ?
Les amazones encerclent tout le monde.
Amazone : Ne bougez pas !


Scène 13

Les prisonniers sont conduits dans une forteresse.
Pedro : Je n'aime pas ces bruits de tambours, ils me raisonnent dans les entrailles.
Sancho : Et dire qu'on pensait qu'on allait trouver les ci-ci... les cités d'or.
Esteban : Tu ne dis rien, toi, Tao. A quoi est-ce que tu penses ?
Tao : Je pense à mon beau condor qu'on a laissé tout seul dans la forêt.
Ils franchissent les portes de l'enceinte, bien gardées par quatre amazones.
Mendoza : Vous avez vu ? Elles ont toute l'air d'être très bien entraînées pour faire la guerre.
Pedro : Oh oui, en tout cas, pour le corps à corps, elles sont drôlement bien.


Scène 14

Les prisonniers sont amenés devant une sorcière, sur un autel. Le masque qu'elle porte effraie les héros. Elle se poste devant Esteban et Zia et ôte son masque. C'est une vieille femme.
Zia et Esteban : Oh !
Omouro : Soyez les bienvenus, étrangers. Vous arrivez juste à temps pour le sacrifice.
Zia : Un sacrifice ?
Omouro : Lauda ! Conduis donc les prisonniers jusqu'à l'autel.
Des amazones emmènent les héros de force devant l'autel.
Pedro : Mais enfin lâchez-moi ! Mais enfin lâchez ...
Mendoza : Mais, mais, mais ... Mais que voulez-vous faire de nous ?
Lauda : Ce sacrifice doit apaiser la grande colère du dieu de la pluie. Nous allons lui offrir vos tête pour l'apaiser.
Esteban : Oh non, je ne veux pas. Lâchez-moi !
Zia : Lâchez-moi ! Mais je ne veux pas ! Lâchez-moi !
Tao : Je vous interdit de me toucher reposez-moi par terre.
Pedro : Non, non ! Écoutez, pas moi ! Non, vous allez pas me faire ça à moi.
Sancho : Pitié, je ne suis qu'un pauvre marin. Je suis plus le gaillard d'avant.
Zia : Oh tout est de ma faute.


Scène 15

Omouro commence son rituel.
Pedro : Cette fois, on est vraiment dans le pétrin.
Sancho : Est-ce qu'il y a un moyen de s'en-s'en... de s'en-s'en... de s'en-s'en... de s'en... de s'enfuir, Mendoza ?
Mendoza : Tu sais aussi bien que moi qu'elles sont nombreuses et bien armées.
Zia : Alors seul l'intervention du fils du soleil pourra nous sauver.
Esteban : Quoi ?
Zia : Le sacrifice dont elle nous a parlé est offert pour apaiser la colère de leur dieu de la pluie. Si nous arrivons à faire s'éloigner ce gros nuage, peut-être nous épargneront-elles.
Esteban : Mais tu sais bien que c'est impossible.
Mendoza : Mais essaie, ça marchera peut-être.
Esteban : Toi aussi ?
Mendoza : Le vent souffle très fort. En mer, quand les nuages se déplacent aussi vite, le beau temps peut revenir en quelques instants.
Esteban : Je ne demande pas mieux que de te croire, Mendoza.
Mendoza s'avance. Des lances barrent aussitôt son chemin.
Esteban : Mais qu'est-ce que ... ?
Mendoza : Assez ! Et écoutez-moi tous.
Omouro arrête son rituel.
Omouro : Qu'y a-t-il ?
Mendoza : Regardez bien cet enfant qui se trouve à côté de moi. C'est Esteban, il est l'envoyé du dieu soleil.
Omouro : (incrédule) Hein ! Mais que me chantes-tu là ?
Mendoza : Si Esteban invoque le soleil, le soleil revient et chasse la pluie.
Omouro : Tu prétends que cet enfant peut commander au soleil ? Tu mens ! Qui peut croire une pareille fable ?
Mendoza : Je ne mens pas, je dis la vérité. Laissez-le faire et vous verrez.
Omouro : Inutile ! Allons-y qu'on lui tranche la tête. Allez !
Une voix de femme.
Reine : Attends Omouro !


Scène 16

La reine des amazones s'approche de l'autel cultuel.
Reine : Omouro, laissons une dernière chance à ces étrangers. Je veux voir ce que ce garçon est capable de faire.
Omouro : Ce sont des menteurs, altesse.
Reine : Alors dans ce cas nous serons bientôt fixées.
Mendoza mène Esteban juste devant l'autel.
Mendoza : (tout bas) Vas-y, Esteban. Nous avons confiance. Nos vies sont entre tes mains, vas-y.
Esteban : (tout bas) Mais je ne peux pas.
Mendoza : (tout bas) Invente quelque chose, je t'en prie, fais n'importe quoi.
Esteban : (tout bas) Mais qu'est-ce que tu veux que je fasse ?
Mendoza : (tout bas) Mais je ne sais pas, moi. N'importe quoi !
Mendoza force Esteban à s'agenouiller et se retourne.
Mendoza : Voilà ! L'enfant va maintenant rappeler le soleil.
Omouro : Puisque la reine le veut, je vais calmer mon impatience. Mais je suis sûre du résultat.


Scène 17

Esteban prie devant l'autel du dieu de la pluie.
Zia : Courage, Esteban !
Sancho : Cou-cou... courage.
Pedro : Je t'en supplie, je n'ai jamais cru en ton pouvoir, mais cette fois-ci, je te jure, j'y crois.
De violents coups de foudre éclatent.
Esteban : Mon dieu ! Mon dieu, je vous en supplie, faites que le soleil apparaisse.
Zia : Continue de prier, Esteban.
Sancho : Mon dieu, que la lumière fut ! Que la lumière revienne.
Un coup de foudre.
Omouro : Hé hé hé hé !
Mendoza : Que le soleil dissipe les nuages.
La pluie commence à tomber.
Pedro : Oh !
Mendoza : Oh non !
Omouro : Vous voyez ? Les étrangers ont essayé de nous posséder ! Ma patience est à bout ! Je vais maintenant leur couper la tête de mes propres mains. Tu vas mourir !
Esteban se retourne.
Esteban : Oh !
Un rayon de soleil apparaît soudain. Omouro stoppe son geste.
Zia : Un rayon de soleil !
Les nuages se dissipent.
Zia : Esteban a réussi.
Sancho : Les nuages s'é-c'é... s'écartent.
Pedro : Ça a marché ! Le soleil est revenu, on est sauvé.
Omouro : Mais non ! Mais non ! Ce n'est pas possible.
Reine : J'ai vu ! J'ai tout vu ! Tu as dit qu'il était le fils du soleil ?
Mendoza : Oui, votre majesté. Cet Esteban, l'enfant qui commande au soleil.
Omouro : Ce n'est pas vrai ! Ce sont des mensonges. Il faut les tuer tous ! Il faut les tuer.
La reine s'interpose de son corps devant les prisonniers.
Reine : Arrêtez ! Arrête Omouro. Les étrangers sont sous ma protection. Cet enfant a prouvé ce qu'il avait promis de nous prouver. Rendons-lui les honneurs du à son rang.
Omouro : Hum ... Rendre les honneurs à ce chien d'étranger ? C'est la malédiction des dieux qui s'abattra sur notre peuple.
Omouro s'en va.
Reine : Ne craignez rien, et faites moi l'honneur d'accepter mon hospitalité.


Scène 18

Les gardes abaissent leurs armes.
Tao : Oh ça !
Pedro : Hé, Mendoza ! Ha ha !
Zia : Esteban !
Tao : Oh, Esteban ! Tu es vraiment le fils du soleil, maintenant ?
Esteban : Hé ?
Tout le monde rigole de joie.
Esteban : En tous cas, ça fait du bien d'avoir gardé sa tête. Oh !

Le prochain épisode

Chilqua, le jeune guerrier indien d'amazone demande à Esteban et à ses amis de l'aider. Il doit être offert en sacrifice au dieu de la pluie par Omouro, la prêtresse. Omouro, qui en fait cherche à détrôner la reine, est une fourbe. Sauront-ils la démasquer ? Ne manquez pas le prochain épisode des mystérieuses cités d'or.

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Créée le 24 août 1999.
Dernière modification le 24 août 2000.