On continue, on continue ...

Épisode 21 : Aux mains des amazones

L'Amazone est un fleuve long de 6200 kilomètres, le plus important du globe par le volume de son débit et qui prend sa source dans les Andes. Le fleuve ne s'est pas tout de suite appelé "Amazone". Autrefois on l'appelait "Oréléana", nom du conquérant espagnol, Francisco Oreliana, premier européen a en avoir descendu le cours. Oreliana était persuadé qu'on trouverait au-delà des Andes des arbres aux épices rares et qu'existait aussi un pays où tout n'était qu'or, l'El Dorado. En 1542, juste après la soumission des incas par Pizarro, Oreliana partit en expédition avec ses compagnons et pour son voyage, il lui fallait un grand bateau. Ayant peu de moyens à sa disposition, il du utiliser le bois qu'il pu trouver et même des morceaux de leurs propres vêtements. La construction du navire dura deux mois environ afin qu'ils puissent commencer la descente du fleuve. Or ce long voyage n'était pas facile : ils eurent à affronter la jungle, les animaux sauvages et les pierres. Ils virent bientôt leurs réserves de nourriture disparaître et beaucoup moururent de faim. Ils finirent pas manger des grenouilles, des serpents et même leurs souliers de cuir. La faim n'est pas la seule calamité qu'ils connurent durant ce voyage. Ils ne purent dormir à cause des flèches empoisonnées que les indiens pouvaient leur lancer depuis des rives du fleuve. Parmi ces indiens, une certaine tribu avait coutume de décapiter les prisonniers et de faire réduire leurs têtes jusqu'à ce qu'elles atteignent la taille d'une pomme. Lorsqu'ils approchèrent du territoire des femmes blanches, guerrières redoutables, grandes et hirsutes, ils reçurent une pluie de javelots qui fit ressembler leur bateau à un hérisson. Ces femmes, disait-on, attiraient les hommes des tribus les plus proches sur leur territoire afin d'avoir des enfants. A la naissance, elles ne conservaient que les filles. Elles les élevaient pour, plus tard, en faire des guerrières. Cette histoire ressemblait beaucoup à la légende grecque des Amazones contre lesquelles les grecs de l'antiquité avait combattu. On baptisa le fleuve "l'Amazone". Au bout de 9 mois de voyage, Oreliana et ses compagnons arrivèrent enfin à l'embouchure du fleuve. Mais aucun européen ne voulu croire le récit de leurs aventures. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 22 : L'enfant du soleil contre le dieu de la pluie

Lorsque les premiers européens arrivèrent en Amazonie, il y avait environ 500000 indiens vivant sur les rives du fleuve. Depuis cette époque les maladies et les marchands d'esclaves les ont décimés et on en compte actuellement 10 fois moins. Chaque année, d'octobre à mai, c'est la saison des pluies. La cru des eaux fait disparaître de nombreux animaux et poissons. Les diverses tribus vivant sur les rives du fleuve savent conserver le gibier chassé durant la saison sèche en prévision de la pénurie d'aliments durant la saison des pluies. Les eaux de l'Amazone sont peuplées de poissons voraces et carnassiers appelés piranhas. Ils arrivent à dévorer une vache entière en moins de 10 minutes. Dans la jungle vivent des scorpions, des tiques et des insectes qui ont la particularité de pénétrer sous l'épiderme humain pour y déposer leurs oeufs. Plusieurs villages de la tribu Yonomanon dispersés près de la frontière du Brésil et du Venezuella, refusaient opiniâtrement de recevoir des blancs, encore récemment, préférant vivre isolés. A la différence des indiens des Andes, les tribus amazoniennes ne veulent pas fonder de grandes communautés. Chaque famille habite séparément. Les habitants d'amazonie ne vivent pas de la pomme de terre mais du manioc, sorte de tubéreuse tropicale. Cette plante étant très amère, il faut la laver à l'eau plusieurs fois ou la sécher au soleil avant de la cuire, comme du pain. En outre les indiens mangent des bananes, les fruits des arbres de la forêt. Les hommes partent pour plusieurs jours chasser le singe et les oiseaux sauvages qui serviront à nourrir leur famille. Ils sont friands de tortues et de poissons, nourriture riches en albumine. La tribu Yonomano est aussi réputée pour être belliqueuse. L'ennemie est le plus souvent une tribu voisine et les causes de dispute ne manquent pas. Les hommes se fondent avec la nature dans cette jungle amazonienne. Un autre monde certes, mais un monde magnifique. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 23 : Les ruines du masque de Jade

L'empire inca des Andes n'est pas la seule civilisation ayant vécue sur le nouveau continent. Dans l'Amérique centrale, située à la charnière de l'Amérique du nord et de l'Amérique du sud, se sont développé des cités antiques d'un haut niveau de civilisation. La civilisation Maya est née au coeur de la jungle du Yukatan, péninsule située entre le Mexique et le Guatemala. Les mayas ont construits de magnifiques cités dans divers endroits de la jungle comme, par exemple, les ruines de Palenque. Vers la fin du VIIe siècle, on défricha la jungle à Palenque pour y bâtir de nombreux temples. Le temple maya est finement orné. C'est un véritable chef-d'oeuvre de sculpture, contrairement aux forts des incas conçus essentiellement en tant que forteresse pour se protéger des agressions extérieures. On trouve, sculptés sur les murs des temples, des ornements étranges et inexpliquables ainsi que des dessins de visages d'hommes et d'animaux. Le temple est couvert d'un toit en encorbellement, le plafond du temple est constitué d'une voûte triangulaire caractéristique de l'architecture maya. Mais à peine deux siècles plus tard, les mayas abandonneront, on ne sait pourquoi, cette si belle cité, et Palenque sera vite reconquise par la jungle. Il y a seulement 30 ans pendant les recherches de la pyramide de Palenque, on a découvert l'escalier qui reliait la crypte de la pyramide au temple. Ce passage souterrain conduisait à un grand tombeau : 4 mètres de largeur, 7 mètres de hauteur et 9 mètres de profondeur. A l'intérieur de cette tombe, on a découvert un corps, peut-être celui du roi, ainsi que des vêtements et des bijoux précieux. En autres le magnifique masque de jade vert qui couvrait le visage du mort et qui témoigne du degré avancé de cette civilisation. Les vestiges mayas se dressent, ainsi, dans un jungle très humide et difficilement accessible. Pourquoi les mayas ont-ils construit des cités dans un endroit aussi retiré ? Cela reste un mystère. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 24 : Marinché et le manuscrit

Le Guatemala est situé au sud du Mexique. Sa capitale, Guatemala, est une ville mystérieuse et fascinante où se mêlent les vestiges de la civilisation maya et les charmes des constructions espagnoles. La moitié des habitants de la ville sont des indiens de race pure, descendants des fondateurs de la civilisation maya. Quelques tribus, Quiche, Quachiquel et Mam continuent d'ailleurs à parler la langue maya. Selon la légende, après la chute de la civilisation maya, au début du XIe siècle, leurs ancêtres auraient subi l'invasion des peuples venus du Mexique et auraient été obligés d'installer leur royaume près du lac d'Atlilam. Leur royaume se serait ensuite agrandi et aurait été divisé en trois états indépendants. Le roi aurait gardé Guiche, au nord du lac, tandis qu'il confiait les autres régions à ses deux fils. Les mayas vécurent ainsi paisiblement jusqu'à la conquête espagnole. Mais ils refusèrent de s'intégrer à leur civilisation. Aujourd'hui encore, ils conservent leurs modes de vie traditionnels. Comme leurs ancêtres, ils habitent dans les montagnes, où ils pratiquent une agriculture primitive. Ils ont conservé les traditions jusque dans leur vie quotidienne : vêtements, langue, coutumes. Le fait de rencontrer ces villageois, vêtus de couleurs chatoyantes et parlant la langue maya, étonne toujours les visiteurs. Ce sont ces indiens, vivant avec leurs dieux maya dans un monde christianisé, qui représente la civilisation guatémaltèque d'aujourd'hui. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 25 : Une cérémonie intéressante

Dans la péninsule du Yukatan, on trouve en divers endroits des fontaines naturelles jaillissant de cavités creusées dans la roche calcaire. La plus grande d'entre elle a un diamètre de 60 mètres. La paroi est si haute et si raide que celui qui tomberait au fond n'en remonterait pas. Les habitants de la région appellent ces fontaines "senope" ou "fontaine du sacrifice" car ils sont persuadés que les mayas pratiquaient des sacrifices humains en jetant des victimes dans ces gouffres. Pour vérifier la véracité de la légende, un homme a plongé dans la fontaine, malgré les avertissements des villageois. A 40 mètres de fond, il a trouvé des parures d'or et des statuettes que l'on utilisait autrefois dans les cérémonies et pendant les fêtes. Il a découvert également les os d'une dizaine de cadavres. La tradition orale raconte que lorsque la sécheresse détruisait les récoltes, on jetait dans la fontaine une victime, ainsi que des objets précieux. Avant de prononcer leurs voeux aux dieux, les prêtres chargés de la cérémonie devait jeûner plusieurs jours pour se purifier le corps. Quant à la victime du sacrifice, enfant ou esclave, elle était placée sous bonne garde. Les prêtres déterminaient la date et le lieu de la cérémonie à l'aide de l'astronomie et de la mathématique maya. Sur l'autel de pierres dressé dans le temple on couchait la victime sur le dos, pieds et poings liés. On ouvrait sa poitrine avec un couteau et on en sortait le coeur pour l'offrir en sacrifice aux dieux. Ainsi la fontaine représentait un lieu sacré, tout comme les temples enfouis dans la jungle. Les mayas croyaient que chaque jour était placé sous l'influence d'un dieu différent et c'est pourquoi ils devaient toujours offrir aux dieux du sang frais pour leur plaire ou pour apaiser leur colère. S'ils entraient en guerre contre d'autres tribus, c'étaient pour ramener des prisonniers qu'ils offraient en sacrifice à leurs dieux. La cérémonie du sacrifice était cruelle, mais la vie des mayas était complètement régentée par leur religion. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 26 : Le long chemin vers la deuxième cité

Quand les conquérants espagnols sont venus sur le nouveau continent, ils ne cherchaient pas que de l'or. Toutefois ils avaient un autre but, celui de convertir les indiens au christianisme. Et pour leur faire abandonner leurs croyances, les européens déplaçaient parfois un village entier. Nous sommes à Titicacatenengo qui était l'un de ces villages. Le symbole de la ville est l'église Saint Thomas construite au milieu du XVIe siècle pour que les indiens viennent y prier. En apparence, ils sont devenus de bons chrétiens mais en réalité ils continuent de croire à leurs dieux traditionnels. Ils gardent l'habitude de brûler l'encens de résine de pin, appelé kopale, qui était indispensable à la pratique des rites mayas. De cette façon, ils demandent pardon à l'esprit qui protège l'entrée de l'église. A l'intérieur de l'église, on offre des cierges, des fleurs et du vin, afin de remercier le créateur et les mannes des ancêtres. La vie religieuse des indiens se poursuit même en dehors de l'église. Par exemple, ils pensent encore que bien des maladies ont des causes mystiques, soit que les malades n'ont pas remercié les dieux des champs, ou de la montagne, soit qu'ils sont possédés par les mauvais esprits. Pour guérir de telles maladies, on fait appel à un guérisseur appelé Clandairo. Cette tradition s'est perpétrée depuis les mayas qui réverraient le serpent ailé, Kukulkan, le dieu du vent et le dieu de la pluie, Chaak, qui symbolisait l'élément bienfaisant qui fait pousser les récoltes. Dans tous les vestiges mayas, on trouve des sculptures en forme de trompe d'éléphant représentant Chaak, dieu de la pluie. Même si l'antique civilisation maya s'est éteinte, elle subsiste toujours sous une autre forme : la vie religieuse de ses descendants. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 27 : La deuxième cité

Au fin fond de l'Amérique centrale s'étend une forêt encore inexplorée. Au milieu de la verdure se dressent d'étranges constructions de pierres. Lorsqu'on survole la jungle et que le brouillard la recouvre, les sommets de ces pyramides semblent flotter comme autant d'îles magiques. Les mayas opposèrent autrefois une violente résistance aux missionnaires espagnols. Ceux ci cherchèrent souvent refuge dans la jungle et c'est là qu'un jour, ils découvrirent, par hasard, les ruines de Tiqual, les plus importants vestiges de la civilisation maya. L'ancienne cité de Tiqual comporte six pyramides de 70 mètres de autour desquelles on a dénombré quelques 3000 bâtiments divers sur une surface de 3 kilomètres carré. Comme il n'y a pas de fleuve à proximité de la cité, les mayas avaient construit 13 réservoirs d'eau de pluie. Le nombre de ces réservoirs nous permet d'imaginer que la cité contenait plusieurs dizaines de milliers d'habitants. On estime que la construction de Tiqual remonte au IIIe siècle de notre ère. Les caractères relevés sur la plus ancienne stèle découverte sur le site indiquent l'an 292. Les mayas, dont la civilisation atteint son apogée 10 siècles avant celle des incas durent déployer une énergie phénoménale pour construire un ensemble aussi complexe. N'oublions pas que, comme les incas, ils n'utilisaient pas de véhicules et qu'ils n'avaient ni boeufs ni chevaux. Les pierres étaient assemblées à la main et jointe avec du crépis. Comment expliquer que les mayas aient construit une aussi grande cité dans une jungle où l'humidité et la chaleur rendent la vie extrêmement pénible ? Et pourquoi cette ville fut-elle abandonnée ? Après le départ de ses habitants, la jungle a totalement recouvert la cité. Il existe sûrement encore de nombreuses ruines comme celles de Tiqual ensevelies sous la jungle. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 28 : Le secret des trois manuscrits

De toutes les civilisations de l'Amérique du Sud, aucune ne s'intéressa autant à l'astronomie et et à la notion de temps que les Mayas. Les anciens mayas nous ont laissé certaines constructions attestant que leurs connaissances en astronomies étaient très avancées. A Chicholizta, au Yukatan, s'élève une pyramide à quatre faces. Sur chacune des faces, un escalier de 91 marches, conduisant à l'autel situé au sommet, au total 364 marches pour les quatre escaliers, plus celle sur laquelle s'élève l'autel. 365 marches, autant que de jours dans une année. De leurs observations de divers corps célestes, les mayas déduisirent le concept d'un cycle universel de répétition des événements. L'observation astronomique servait à déterminer l'époque des semailles de maïs et à prévoir le moment de la récolte. Il existe encore à Chicholizta un ancien observatoire appelé El caracol, à cause de l'escalier en colimaçon qui conduit à son sommet. Sa ressemblance avec un observatoire contemporain est singulière. Le dôme comporte trois fenêtres. Chaque ouverture permet d'observer la trajectoire de la lune, du soleil et de Vénus pendant l'équinoxe de printemps. Dès le VIe siècle de l'ère chrétienne, les mayas étaient capables de calculer la durée exacte d'une année solaire. Leur calendrier est plus précis que le calendrier grégorien répandu en occident au XVIe siècle. L'astronomie maya, qui connut un développement remarquable, était pourtant fondée sur un système numérique extrêmement simple. Trois symboles : un point, un tiret et une sorte de cédille représentant le zéro. Ce système, très simple, permit pourtant aux mayas d'obtenir, aux cours de leurs observations, des résultats beaucoup plus précis que ceux des grecs ou des romains. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 29 : Le bouclier fumant

Aujourd'hui au Guatemala, on trouve des héritiers de la culture maya. Nous sommes dans l'ouest du pays, à près de 1000 mètres d'altitude, une région parsemée de vallées fraîches parfaitement habitables pour l'homme. C'est dans un merveilleux paysage de lacs et de volcans que vivent encore aujourd'hui les descendants des mayas. C'est là, au pied d'un volcan de 3600 mètres d'altitude, que se trouve Latitlan, que certains considèrent comme le plus beau lac d'Amérique centrale. Les indiens vénèrent Latitlan comme un lac sacré. Il est en effet le lieu d'une triste légende. Le matin le lac est calme, sans une vague, mais dans l'après midi il peut quelques fois s'agiter, un vent violent se lève en effet qui provoque de grosses vagues. Et les remous, causés par ce vent de l'après midi ont provoqué de nombreux naufrages et bien des noyades. Les indiens redoutaient donc ces tempêtes soudaines. Pour eux, c'est l'appel d'un des anciens chefs de la région du lac au pied du volcan Atitla. Chaque jour, l'épouse du chef, une fort jolie femme, se rendait sur la rive du lac pour s'y laver et se peigner. Sa chevelure était longue et soyeuse. Mais l'esprit du lac, qui vivait au fond des eaux, avait remarqué la surprenante beauté de cette femme et il voulut la posséder. Il profita que son mari était parti à la chasse, un jour, pour l'attirer vers la partie la plus profonde du lac et l'entraîner au fond des eaux. De ce jour, le chef passa d'inlassables heures à ramer le long des berges du lac en tous sens à la recherche de sa femme. Tout en coupant l'eau de ses mains, il hurlait son nom. Sa tristesse l'affaiblit tant et tant qu'il mourût. La légende prétend que son âme s'est transformé en ce vent d'après midi qui tente d'ouvrir la surface des eaux de ses rafales pour permettre à l'inconsolable de retrouver celle qui lui fut ravie. Au bord de Latitlan, la scène n'a pas beaucoup changée depuis les jours où cet ancien chef qui errait à la recherche de sa bien aimée. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 30 : Prisonniers

Dans le Paqualo, un des plus grands lacs du Mexique, on pratique encore la pêche traditionnelle. Les Tarasquos, qui vivent sur les rives du lac, partis de bon matin à bord de leurs canoës. Ils encerclent habillement le banc de poissons et tout en agitant la mer de leur pagaies, plongent leurs filets dans l'eau. Comme le filet qu'ils utilisent ressemble à un papillon blanc aux ailes ouvertes, ce type de pêche porte, depuis des siècles, le nom de "mariposa" ou "pêche au papillon". La région de Michoakan comprend, en plus du Paqualo, de nombreux autres lacs de toute tailles. Les Tarasquos avaient construit un grand empire dans cette région et dans leur langue "Michoakan" signifie "pays des pêcheurs". Chaque année, dans la nuit du premier au deux novembre, les Tarasquos célèbrent la fête des esprits. Chaque famille prépare des offrandes aux morts : bougies, pains ou gâteaux sucrés. Ces gâteaux ainsi que les costumes de danse folklorique doivent être ornés d'un squelette. Cela peut sembler effrayant de prime abord, mais les anciens mexicains considéraient que la vie et la mort n'étaient que des déclics infiniment petits dans l'engrenage gigantesque qu'est l'univers. Jadis on sacrifiait des victimes humaines pour apaiser les dieux maîtres du temps. Les mexicains n'avaient pas peur de la mort qui était un peu comme leur amie, une compagne toujours présente au long de leur vie. La présence des morts ne les empêchait pas de danser et de s'amuser. Cette curieuse coutume existe toujours. Au revoir, à bientôt.
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Créée le 31 juillet 2000.
Dernière modification le 24 août 2000.