Et voici la fin ...

Épisode 31 : Le village de Virracocha

En quittant le Guatemala, dirigeons nous vers le Mexique. A 140 kilomètres, après trois heures et demie d'autocar, nous arrivons au village montagnard de Chichikatenango. Il est courant de rencontrer entre l'église et la montagne un groupe de fidèles montant vers les sommets avec un coq sous le bras. Celui qui marche en tête est un grand prêtre appelé Saforin. Il mène la procession vers le sommet où se trouve une idole sacrée. Pour les mayas, tout ce qui bouge dans la nature qui nous entoure est l'objet d'un culte : le soleil, le vent et même les collines. Les idoles de pierre placées au sommet des montagnes ou des collines. Les villageois leur attribuaient une force surnaturelle. Le prêtre administre donc la cérémonie pour les villageois qui se croient protégés contre les maladies et autres calamités. Le grand prêtre appelle des esprit au moyen d'une invocation "Idole sacrée, approche-toi de l'autel, bois le sang frais que nous t'offrons et réalise nos souhaits." Après la cérémonie, on distribuera les restes de l'animal qui a remplacé aujourd'hui les victimes humaines. Les grands prêtres sont des conseillers qui, par leurs prédictions, interviennent dans la vie du village. Au revoir, à bientôt.
Le script, les erreurs

Épisode 32 : L'offensive des Olmèques

Située aux pieds des volcans Fuego et Alkatenango, à 40 kilomètre de l'actuelle capitale du Guatemala, se trouve Guatemala l'antigua, l'ancienne capitale du pays et de l'Amérique centrale à l'époque coloniale. Aujourd'hui encore, on rencontre dans la ville des indiens dont les vêtements aux couleurs traditionnelles donnent l'impression que le temps s'est figé. Après avoir fait face à la résistance acharnée des mayas, l'armée espagnole dirigée par Albarado, conquérant du Guatemala, réussit à avancer et à construire la première colonie espagnole. Mais, à peine soumis, les indiens se soulevèrent de nouveau et les espagnols furent obligés d'abandonner leur colonie au bout de trois ans. Une nouvelle ville fut construite en utilisant la main d'oeuvre mexicaine. Albarado, qui s'était engagé au côté des mexicains, trouva la mort dans d'un combat contre des indiens en révolte. Après sa mort, sa veuve, qui avait pris sa suite comme gouverneur, périt à son tour au cours d'un tremblement de terre qui détruisit la ville. 30 ans plus tard, les espagnols construisirent à l'instar d'Albarado, la ville de Guatemalalantigua, près des vestiges de l'ancienne cité ensevelie. La ville se développa et, avec 80000 habitants, devint la plus importante d'Amérique centrale mais elle fut détruite, elle aussi par le tremblement de terre de 1773. La capitale fut reconstruite à Guatemala la nueva qui est aujourd'hui encore la capitale du pays. Les indiens du Guatemala sont toujours convaincus que cette série de catastrophes fut inspirée par la volonté de leurs dieux dans le but de chasser du pays l'envahisseur espagnol. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 33 : Le secret des cités d'or

Dans les villages de montagnes du Guatemala, les indiens, surtout des femmes, portent des vêtements aux couleurs chatoyantes tissés artisanalement. Le tissage d'un vêtement représente près d'un mois de travail. La technique traditionnelle, d'origine maya, s'est propagée dans une vingtaine de tribus dont chacune crée couleurs et motifs originaux, ce qui permet de savoir de quel village vient une personne, grâce aux vêtements qu'elle porte. Les femmes continuent d'utiliser le métier à tisser de leurs ancêtres qui, bien que très ancien, permet de réaliser un millier de motifs différents. Outre le tissage, les indiens ont hérité de leurs ancêtres, l'art de fabriquer des masques. Ceux-ci étaient utilisés autrefois lors des cérémonies funèbres. Le visage du mort était recouvert d'un masque. Après la conquête espagnole, les masques continuèrent de représenter des animaux mais aussi des indiens à la peau mate et des conquistadores à la peau plus claire. On s'en servait pour la danse des conquistadores. Poursuivis dans les montagnes par les espagnols, les indiens inventèrent cette danse pour raconter à leurs descendants les rudes combats qu'ils eurent à mener. La danse montre les mayas, paisibles, que les espagnols viennent attaquer brutalement. Il y a même un duel entre un conquistador et un maya, accompagné par les marinbas, qui soulignent la violence du combat. Pour symboliser la défaite des mayas, le conquistador tue son adversaire et lui recouvre le visage d'un masque mortuaire. La danse du conquistador qui, de prime abord semble vanter la supériorité des espagnols, est en fait un hommage au courage de la résistance des mayas. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 34 : La guerre contre les Olmèques

Le Mexique est le pays du soleil. Sa capitale, Mexico, est construite sur de hauts plateaux à 2200 mètres d'altitude. Avec 14 millions d'habitants, c'est la ville la plus peuplée du monde. Alors que la civilisation maya prospérait dans la jungle du Mexique, les plateau hauts, entourés de montagnes, étaient peuplés de nombreuses tribus nomades qui se déplaçaient d'un lieu à un autre, à la recherche de terres habitables. Ce sont les Aztèques qui, au XIVe siècle, guidés par l'oracle d'un dieu, s'installèrent là où se trouve Mexico aujourd'hui encore. "Partez à la recherche d'un cactus, poussant sur la pierre et sur lequel se tient un aigle dévorant un serpent" leur avait dit l'oracle "c'est là que vous devrez construire votre cité". Mais cette légende est à l'origine de l'emblème du Mexique qui représente un cactus, un aigle et un serpent. Lorsque les espagnols arrivèrent, il y avait 300000 habitants à Mexico. L'urbanisme y était comparable à celui d'une ville comme Paris, la plus grande métropole européenne à cette époque là. Les marché regorgeaient de marchandises de toute sorte venus des quatre coins du pays. Les espagnols furent sidérés pas la beauté de la ville. Malheureusement Cortes détruisit totalement Mexico, malgré la résistance du dernier roi des Aztèques, le jeune Quodemoc. Ainsi disparut une des villes les plus prospères et les plus belles du monde, construite sur la lagune de Texoco. On continuera de remblayer la lagune, qui devint l'actuelle ville de Mexico. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 35: Les Olmèques s'envolent vers les cités d'or

Mexico. Dans un des quartiers élégants du centre, qui rappelle une ville européenne, se trouve Quatelolco, la place des trois cultures qui nous permet de retracer la longue histoire du peuple mexicain. Une chaîne de gratte-ciel qui symbolise le Mexique d'aujourd'hui mais, au centre de la place s'élève une vieille église coloniale, l'église de Santiago, construite par les espagnols. En face de l'église subsistent les ruines de monuments aztèques. A l'entrée de la place, on peut lire l'inscription suivante, sur un monument : "le pays fut vaincu par Cortés en 1521". Il s'agissait pourtant pas d'une véritable défaite car cet événement fit naître une nation composée de différents peuples, qui est le Mexique moderne. A 25 kilomètres au sud de Quatelolco se trouve une petite ville de banlieue nommée Xochiminco, ce qui, en langue aztèque veut dire "champ de fleurs". Le dimanche, les mexicains aiment à se retrouver à Xochiminco qui est une ville lacustre avec de nombreux canaux sur lesquels les gens se promènent dans des barques fleuries. Chaque bateau porte un nom de femme. Parfois une barque emporte un couple d'amoureux suivi d'un orchestre qui les accompagne en musique. De cette barque en promenade s'approche parfois un canoë pour vendre des fleurs chatoyantes aux amoureux. A travers ces parties de campagnes, qui ont lieu tous les dimanches à Xochiminco, on peut imaginer l'atmosphère de la ville disparue de Tenochtitlan qui flottait autrefois sur le lac de Texcoco. Ainsi à travers les scènes de la vie quotidienne d'aujourd'hui, on aperçoit constamment à quel point le Mexique est impreigné du mélange de plusieurs civilisations : d'une part de la culture maya, et surtout aztèque, et d'autre part de la culture européenne et principalement espagnole. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 36 : Bataille en plein ciel

Dans la jungle longeant le golfe du Mexique, la civilisation la plus ancienne du pays, celle des Olmèques, allait disparaître il y a 2000 ans alors qu'en revanche une autre civilisation importante allait prendre naissance loin de la côte sur les hauts plateaux centraux du pays. Il en subsiste beaucoup de vestiges se dressant dans un bassin aride à 40 kilomètres au sud de Mexico. Les Aztèques, qui prospéreront sur les mêmes plateaux, 1000 ans plus tard, appelleront cet endroit "Teotiwacan", c'est-à-dire le lieu où se réunissent les dieux. Parmi ces divinités Quetzalquoatl, représenté par des têtes de serpents ornées de plumes, est considéré comme un des dieux les plus importants de l'empire aztèque. Au début les aztèques adoraient leurs dieux tutélaires, Witzilocochli, mais au fur et à mesure que leur empire grandissait, ils le remplacèrent par le dieu du soleil et ils commencèrent à honorer des dieux appartenant à d'autres cultures, dont Quetzalquoatl. Pour honorer le soleil, devenu leur dieu tutélaire, les aztèques pensaient qu'il fallait lui donner de l'énergie et que la meilleure source d'énergie était le sang des êtres humains. On sacrifiait donc beaucoup de victimes humaines. La légende raconte que des milliers de personnes se seraient faites enlever le coeur au cours d'une seule cérémonie, sur la plate-forme installée au sommet de la pyramide. Si les aztèques étaient belliqueux, c'était pour se procurer des victimes à sacrifier. Après la victoire du combat, la danse de triomphe durait des heures et des heures devant la pyramide. Ainsi dans l'empire aztèque, les guerriers qui capturaient les prisonniers jouissaient d'un prestige et d'un pouvoir plus important que les prêtres qui présidaient les cérémonies. Cependant, malgré une résistance acharnée, la puissance aztèque fut complètement détruite par l'armée espagnole plus puissante encore. Mais les ruines de Teotiwacan sont restées longtemps en bon état après la chute de la ville car cette dernière ne participa pas au combat contre les espagnols. Les vieilles croyances persistent aujourd'hui encore et qu'on (sic) raconte que les dieux protecteurs d'autrefois continuent à se réunir sur les vestiges de Teotiwacan parmi lesquels, le plus impressionnant est la gigantesque pyramide du soleil haute de 65 mètres et longue de 220. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 37 : Aux portes des cités d'or

Après avoir soumis le Yukatan, Cortes trouva, parmi les prisonniers des mayas, une jeune aztèque que les espagnols nommèrent "Marine". Comme celle-ci parlait la langue aztèque et celle des mayas, Cortes en fit son interprète. Le conquistador jeta bientôt l'ancre devant la plage où s'élève aujourd'hui la ville de Vera Cruz. A la vue des espagnols, le roi Aztèque Montesuma se souvint d'une légende vieille de plusieurs centaines d'années. La légende voulait que Quetzalquatl, le dieu à la peau blanche, ait proclamé lorsqu'il avait été chassé de la ville qu'il reviendrait par l'est le jour du premier roseau, selon le calendrier aztèque. Or c'est le 22 avril 1519, jour du premier roseau, que la flotte de 11 vaisseaux espagnols, dirigés par Cortes, apparut sur la mer de l'est. Cortes fut donc accueilli comme un dieu. En route vers la capitale aztèque, Tenochtitlan, les espagnols passèrent par Cholula où l'on vénérait Quetzalquatel. Dans cette ville, ils massacrèrent des milliers d'indiens, ils détruisirent les 400 temples sacrés qui s'y trouvaient. Cependant Montesuma qui prenait toujours Cortes pour un dieu, le reçut avec tous les honneurs. Cortes réussit à séquestrer le roi aztèque dans le palais où les espagnols avaient été logés. L'armée aztèque découvrirent, trop tard, la supercherie et ce fut la fin de l'empire aztèque. Curieusement une légende semblable existait chez les incas. Virracocha, leur dieu, devait également leur envoyer des messagers à la peau blanche. Accueilli par les incas, les espagnols les massacrèrent. Certes les chevaux et les armes à feu contribuèrent grandement à la victoire de Cortes et de Pizarro dans leur conquête des empires aztèques et incas, mais les prophéties légendaires auxquelles croyaient les indiens leur facilitèrent grandement la tâche. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 38 : Les cités d'or s'éveillent

Quand Christophe Colomb et Magellan s'embarquent vers l'inconnu, c'est surtout pour découvrir des routes maritimes qui permettront de rapporter en Europe les précieuses épices de l'Asie plus rapidement et plus sûrement. En fait ils découvrent le nouveau continent : les Amériques. Cortes et Pizarro ne tardent pas à les suivre. Ils conquièrent respectivement l'empire aztèque et l'empire inca et s'emparent de leurs fabuleuses richesses. Apprenant qu'il est possible de faire fortune rapidement sur le nouveau continent, une foule d'aventuriers espagnols ambitieux et sans scrupules s'embarque vers l'Amérique. Mais l'esprit de lucre et le désir de conquête ne sont pas les seules motivations de ces européens. Ils veulent aussi et surtout convertir les indiens au christianisme de gré ou de force. A l'époque où Cortes et Pizarro conquièrent le nouveau continent, des missions chrétiennes progressent vers l'est de l'Asie. L'Espagne et le Portugal sont à leur apogée. Le Japon, lui, est déchiré par la guerre civile. C'est en 1543 qu'un navire portugais égaré arrive à l'île de Tanegaschima et que les armes à feu sont introduites pour la première fois au Japon. Quelques années plus tard, François-Xavier arriva au Japon pour y propager la foi chrétienne. Pour les conquérants européens, les japonais n'étaient que des hérétiques au même titre que les indiens. Les rois espagnols et portugais pouvaient recourir à la force de leur armée si leurs missionnaires rencontraient la moindre à leur entreprise d'évangélisation que ce soit sur le nouveau continent ou en Asie. Mais la défaite de l'"invincible armada", par la flotte anglaise en 1585 amorça le déclin de la puissance espagnole. L'équilibre du monde serait peut-être très différent aujourd'hui si les très catholiques rois d'Espagne et du Portugal avaient atteint l'Asie 20 ou 30 ans plus tôt alors que leur pays étaient au sommet de leur puissance. Au revoir, à bientôt.
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Épisode 39 : Le grand héritage

Il y a 150 ans, pendant son voyage à bord du Beagle, Charles Darwin découvrit des animaux étranges aux îles Galapagos. Cette expérience l'amènera à élaborer la théorie de l'évolution selon laquelle les différentes espèces se modifient petit à petit, s'adaptant à leur milieu ambiant. Les Andes, colonne vertébrale de l'Amérique du Sud, ont longtemps barré la route aux explorateurs. Les espagnols ne découvrirent jamais Machu Pichu, la ville secrète des incas. C'est un jeune explorateur américain, Ingam, qui découvrit un jour cette ville étonnante flottant entre les cimes. La découverte de la ville mystérieuse attira les explorateurs du monde entier. Une quinzaine d'année après la découverte de Machu Pichu, un colonel anglais découvrit en Amazonie le plan d'une ancienne cité située près des chutes d'un des affluents de l'Amazone. Après s'être renseigné auprès des indigènes, il partit à la recherche de la ville perdue. Dans sa dernière lettre, il indiquait qu'il espérait atteindre le but de ses recherches une semaine plus tard. Il n'est jamais revenu. L'El Dorado qu'il recherchait doit, peut-être, être encore au fin fond de la jungle. Le mystère des cités d'or est loin d'être clos. Au revoir, à bientôt.
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Au cas où vous auriez commencé par la voilà, sachez que vous pouvez lire aussi les documentaires des épisodes :

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Créée le 31 juillet 2000.
Dernière modification le 24 août 2000.